Les Femmes de Loth.
C’est le deuxième ouvrage publié par Marie-Hélène SAINTON (Editions Le Serpolet, 1er trimestre 2015, 10 €).
Librement inspiré de textes bibliques, qu’il est bon de rappeler en introduction (Loth, sa femme et ses filles sont invités à quitter Sodome avant qu’elle ne soit détruite), ce récit transpose cette légende soit dans des époques précises (la Résistance pour le chapitre « La fugitive ») ou intemporelles pour les autres chapitres.
Marie-Hélène nous offre différentes interprétations, différents points de vue, pour nous amener jusqu’au dernier chapitre : « Renaissance », qui débute par la phrase : « Je suis très vieille et très nouvelle » : la boucle est bouclée, et l’avenir s’ouvre devant nous.
Le style est toujours aussi poétique, tantôt heurté pour retranscrire les hésitations, tantôt plus fluide pour évoquer des situations oniriques. En fait, au cours des cinq chapitres, nous découvrons cinq manières de s’exprimer différentes, ce qui illustre le grand talent de l’auteure qui par ce biais nous entraîne sur des chemins particuliers le long desquels évoluent Les Femmes de Loth.
Vous avez compris : si vous avez envie d’un moment de beauté poétique, précipitez-vous sur ce livre, vous ne le regretterez pas.
Et ce n’est pas fini…