Douarnenez.

Cette ville, qui avait été la première à élire un maire communiste en 1921 ainsi qu’une femme au conseil municipal (bientôt déchue car à l’époque ça ne se faisait pas) est maintenant gérée par un sénateur-maire (un cumulard parmi d’autres) du parti dit « les républicains ».

Mais le souvenir des luttes des sardinières au début du siècle dernier est toujours bien vivace, et avoir appelé le siège de la police municipale « Maison Charles TILLON » n’est pas pour me déplaire. Une des nombreuses crêperies de Montparnasse (il me semble qu’elles sont encore pour le moment plus nombreuses que les restos japonais) décore sa salle avec des affiches et des tableaux d’époque, avec les manifestations des ouvrières derrière le drapeau rouge.

Maintenant, Douarnenez est fameuse pour son port-musée, qui mélange symphonie de voiles et expositions thématiques à l’intérieur, et bateaux rénovés (ou en passe de l’être) sur le port.

Après notre visite, nous fûmes abordés dans un bar où nous nous rafraichissions (c’était LA journée ensoleillée) par deux saltimbanques qui nous ont présenté leur spectacle du soir sur le port. Il s’agissait de Ciné Searcus, une troupe qui aurait largement sa place à Mimos. Si je retrouve les photos du spectacle, je les rajouterai ; ais nous avons chaudement recommandé la représentation du lendemain à notre hôtel, afin qu’ils préviennent leurs clients.

Les photos de la ville et du port :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6180246514521970801?authkey=CJ6j2eLSyNjSpAE

Et ce n’est pas fini…