Drame de la route.
Le pire drame depuis trente ans vient de se produire dans notre région APOIL, et dans notre département de Gironde. Un village décimé, des familles meurtries et des voix qui s’élèvent, en colère.
Un intervenant local dans les média a indiqué que la route sur laquelle l’accident s’est produit était parallèle à l’autoroute, délaissée à cause de sa cherté. Et c’est là évidemment qu’on peut attribuer cet accident à la politique en général, et celle des transports en particuliers, faite d’économies sur les investissements publics et de sécurité sous prétexte d’obéir aux directives européennes de réductions des déficits, et donc des emprunts nécessaires à l’amélioration des infrastructures.
Il y a quelques années, un grave accident avait eu lieu pas très loin, à un passage à niveau. Depuis, ce passage accidentogène a été supprimé.
Mais au lieu de faire des cadeaux au merdef (y compris les patrons d’autoroutes), ne vaudrait-il pas mieux renationaliser (sans indemnité ni rachat !) les autoroutes, les rendre gratuites (comme c’était prévu à l’origine une fois qu’elles auraient été payées) et investir dans la sécurisation des routes (et pas seulement avec des radars !), notamment avec des doubles-glissières pour éviter la guillotine des motards, et effectuer les travaux nécessaires sur le réseau ferré afin de mettre, enfin ! en place le ferroutage.
Au lieu de cela, que voit-on ? Le ministre Macron se réjouir de voir davantage d’autocars privés mis sur les routes, ce qui ne fait, outre la pollution au CO², qu’augmenter le risque de tels drames.
Comme on dit dans mon parti, il est temps de mettre en place un plan éco socialiste.
Condoléances à toutes les personnes touchées par ce drame. Ce ne sont hélas que les premières d’une série qui menace de s’allonger.
Et ce n’est pas fini…