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Le blog de Bernard SARLANDIE

Orsay.

21 Juillet 2016, 09:24am

Publié par Bernardoc

La dernière fois que j'étais à Paris, j'avais tenté d'y venir, mais il y avait trop de queue. Comme je savais que je devais y revenir début juillet, je n'ai pas insisté. Donc, ce mardi 5, j'arrivai un quart d'heure en avance, et il y avait déjà des gens qui attendaient, mais pas trop.

Ce qui m'intéressait particulièrement cette fois-ci (c'est un musée que je fréquente régulièrement), c'était la rétrospective consacrée au douanier Rousseau. Je hais les douaniers, mais je fais exception pour celui-ci, d'autant qu'il n'en était pas vraiment un.

Pas de photos bien entendu, donc uniquement la mémoire visuelle et le ressenti devant ces tableaux et ceux des peintres qui ont inspiré Rousseau. Chacun a en mémoire les tableaux de jungle imaginée par celui qui avait peu voyagé à part dans sa tête, mais j'ai découvert le concept dont il était le plus fier : « le portrait-paysage », c'est à dire un portrait au premier plan, avec un paysage à l'arrière plan qui n'était pas là seulement pour meubler, mais avait également son importance.

Une autre exposition au dernier étage avait lieu en même temps : le romantique repenti : Charles GLEYRE, un artiste né en Suisse et passablement oublié (c'est un euphémisme). Ce fut un grand voyageur qui accompagna pendant trois ans un riche Américain de Rome à Khartoum, chargé de faire des croquis des choses vues. Mais il s'effraya devant les dangers encourus et rentra à Paris. Son protecteur poursuivit son voyage et il mourut en Asie quelques mois plus tard. Quelques titres de tableaux vont vous faire comprendre d'où il tenait son inspiration : Les Brigands romains (1831), Intérieur du temple d'Amon, Karnak, Le déluge (particulièrement intéressant, car il dépeint la fin du déluge avec l'arche échoué). Il s'éteint en 1874, après avoir ouvert un atelier où il enseignait gratuitement.

Au fond de la galerie centrale, se tenait une exposition sur le palais Garnier (l'opéra).

Contrairement à la plupart du temps,je ne suis pas resté déjeuner au restaurant, mais me dirigeait vers le musée de l'orangerie, en passant par la passerelle Léopold SEDAR SENGHOR dont les grilles commencent à se remplir de cadenas ; il y a d'ailleurs des vendeurs à la sauvette qui en proposent sur le pont.

https://goo.gl/photos/RPsQGjE7Hcawoxdz9

Et ce n'est pas fini...

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