Il n'y a pas que les politiques...
...qui se foutent de notre gueule.
La semaine dernière, j'ai formulé trois réclamations en cinq jours auprès de Laposte. Les motifs : une revue qui n'arrive pas au jour dit, le facteur qui ne passe pas le samedi et du courrier en retard.
Comment m'en suis-je rendu compte ? Lorsque mon magasine n'arrive pas le vendredi, ce qui arrive trop souvent à mon goût, je m'attends à le recevoir le samedi. Lorsque ce n'est pas le cas et que ma boîte demeure vierge de tout courrier, la conclusion est facile à tirer.
En cette période de vœux, je reçois (encore !) un bon nombre de cartes. Et l'autre jour, lorsque j'en ai reçu une demi-douzaine, comme aucune n'était affranchie au même tarif, j'ai vérifié les dates d'expédition. Eh bien les lettres « vertes » (vous savez celles qui coûtent plus cher que les « écopli » et que vous ne recevez pas le lendemain, mais à J+2, ont mis quatre et cinq jours pour me parvenir.
Devant mon étonnement, voici ce que l'entreprise chargée d'une mission de service public m'a répondu :
« pour le produit poste choisi pour cette expédition, les délais d'acheminement sont indicatifs mais ne sont pas garantis. Seules les offres Colissimo et Chronopost s'engagent sur le délai de distribution. »
Moralité : pourquoi payer plus cher pour un service qui n'est pas meilleur qu'écopli ? Boycottons les « lettres vertes » !
Si vous trouvez un numéro de Marianne et de l'Huma-dimanche de décembre dernier, ils sont peut-être à moi car je les attends toujours.
Et ce n'est pas fini...