Merci Monsieur Guillebaud.
Si vous ne l'avez pas encore lu, précipitez-vous sur l'édito de Jean-Claude GUILLEBAUD dans Sud Ouest dimanche d'aujourd'hui. Il est intitulé « Un radio-crochet politique » et démonte avec un raisonnement sensé le mécanisme de ce qu'il est convenu d'appeler, à la mode étatsunienne, les « primaires ». Je n'ai rien à ajouter à ce qu'il écrit, la seule différence, c'est que lui s'est infligé les six émissions de télé-réalité « asservies aux lois du spectacle télévisé », et que moi je les ai systématiquement fuies. Je n'ai rien perdu, « tant l'ennui était lourd ». Et malgré tout, nous aboutissons à la même conclusion : « Avec la présidentielle, on ne choisit pas un programme mais une femme ou un homme. » C'est ce qu'a bien saisi Mélenchon, qui, même s'il a un programme, s'est lancé il y a bientôt un an dans la campagne, hors de tout parti, y compris celui qu'il avait fondé, ayant constaté à l'époque qu'on ne pourrait jamais changer le PS de l'intérieur.
Autres citations : « Les débats télévisés, dans leur dispositif et leur cérémonial, m'ont semblé désastreux pour la démocratie et dangereux pour la dignité minimale qu'elle requiert. » Ce système « entre en contradiction radicale avec ce qu'on appelle « politique », au sens noble du terme, c'est à dire « gouvernement de l’État ». « on était dans l'univers mental du texto, c'est à dire pas très loin de la bêtise simplificatrice. »
Je vais m'arrêter là, il faut bien que je vous laisse découvrir l'intégralité par vous même.
A ma connaissance, je ne crois pas que Jean-Claude GUILLEBAUD soit un gauchiste radical.
Et ce n'est pas fini...