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Le blog de Bernard SARLANDIE

Nabucco.

8 Janvier 2017, 00:02am

Publié par Bernardoc

 

Et oui, hier soir nous étions au Met(ropolitan Opera) de New York. Enfin, par écran interposé, mais en direct. Cet opéra, que Verdi a composé à 28 ans a été mis en scène d'une façon époustouflante. Plus de cinquante acteurs/choristes se déplaçaient à la seconde et au millimètre près. Les costumes étaient aussi très beaux, même si certains frôlaient parfois la caricature. Et ce qu'il y a de bien dans ces retransmissions HD (haute définition), c'est que les prises de vue permettent de noter des détails que l'on ne distinguerait pas si l'on était au cinquième balcon, ou même simplement dans un fauteuil d'orchestre.

L'orchestre était dirigé, depuis son fauteuil roulant, par James LEVINE, un Américain de 73 ans, qui a bissé le fameux chœur des esclaves ; je ne sais pas si c'est la coutume, mais c'est la première fois que je vois une partie d'une œuvre bissée avant la fin. Il a commencé à travailler avec le rôle titre, Placido DOMINGO, en 1971 ; il y a donc une réelle complicité entre ces deux géants.

Pendant l'entracte, nous pénétrons dans les coulisses et assistons à des interviews des chanteurs. Bien entendu, tout est en anglais. Mais j'ai bien aimé quand le ténor nous a expliqué qu'il ne se mettait à chanter un rôle que lorsqu'il le connaissait au piano (histoire de ne pas se fatiguer la voix), et aussi, quand il nous a assuré, dans un excès de modestie, que dans sa tête il savait exactement comment il fallait chanter, mais qu'il n'y arrivait jamais !

Les deux principaux rôles féminins, Abigaille et Fenena, les filles de Nabucco, avaient de très belles voix et se déplaçaient de façon très agile malgré leur quintal.

Une excellente soirée dans une salle remplie à peine au tiers de sa capacité. Nous remettrons ça dans deux semaines, juste avant la naissance de notre petite fille, pour Romeo & Juliet.

Et ce n'est pas fini...

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