Catacombes.
Assez effrayante cette entrée, non ? Et ça me rappelle un peu quelque chose. J'avais déjà essayé de les visiter il y a quelques années, mais j'avais dû renoncer vu la queue impressionnante qui s'étirait devant la porte. Mercredi dernier je me pointe à Denfert Rochereau une demi-heure avant l'ouverture et il y avait déjà plusieurs dizaines de personnes devant moi, mais j'ai quand même tenté le coup (j'avais de la lecture pour attendre le début de la visite).
Comme dans tous les musées parisiens, il n'y a pas de réduction pour les vieux, et après m'être acquitté du droit d'entrée, j'entamai ma descente vers le sous-sol parisien. Un avertissement : si vous êtes claustrophobe, surtout ne tentez pas l'expérience.
Un peu d'histoire (tiré du guide de visite) : «L'ossuaire est créé à la fin du XVIII° siècle dans des carrières souterraines désaffectées datant du XV° siècle, au lieu-dit Tombe-Issoire. Les premiers ossements transférés proviennent du cimetière des Saints-Innocents, aux Halles, alors le plus important de Paris. Celui-ci ferme en 1780, à la demande de la municipalité, pour des raisons de salubrité publique».
Plus récemment, les catacombes furent utilisées par la Résistance, sous la direction du colonel Rol-Tanguy pour préparer la libération de Paris.
Impressionnants, ces crânes alternant avec des os longs et parfaitement rangés dans quantité de niches, parfois agrémentées de citation, bibliques ou autres. Je n'ai pas la réponse concernant les plaques en italien.
Et au bout d'un kilomètre et demi, le même nombre de marches nous ramène à la surface, tout prêt d'Alésia.
Et ce n'est pas fini...