Dentistes : la baisse du prix des prothèses repoussée d'un an.
C'est le journal Les Échos qui l'annonce. Eh bien, mon dentier provisoire va durer encore un peu, parce que les 1 500 € de reste à charge sont incompatibles avec ma capacité d'investissement actuelle.
Je n'en veux pas à ma mutuelle qui a réussi à nous proposer 0 € de reste à charge pour les lunettes. C'était bien parti dans les négociations avec les dentistes, mais leur « syndicat », syndicat de classe bien évidemment, mais ce n'est pas la mienne, a tout fait échouer. Alors, l'ancien président de la droite officieuse pouvait bien nous traiter de « sans-dents », il n'a bien entendu rien fait pour faire changer cela. Et le nouveau, de la droite officielle, se met lui aussi en marche arrière. C'était son projeeeet.
Le report va permettre à l'Assurance-maladie d'économiser près de 150 millions d'euros. C'est sûrement nécessaire pour compenser la suppression des cotisations sociales qui sont censées réduire le coût du travail et augmenter le pouvoir d'achat.
Mais quid de la mise en œuvre des offres de prothèses dentaires sans reste à charge que le candidat Macron a promis de mettre en place d'ici à 2022. Des paniers de soins « zéro reste à charge » vont probablement être créés à côté des offres onéreuses. On verra bien, mais je suis content de n'avoir pas mis un bulletin de vote à ce nom ni au premier, ni au deuxième tour. Au moins pas de regret de ce côté-là.
Mais, ce panier de soins suppose un effort de tous les acteurs pour faire fondre une bonne partie de la note de frais dentaires réglée par les ménages, qui s'élève à 2,43 milliards en 2015. Devront y contribuer : l'Assurance-maladie (37 % de la dépense), les complémentaires (40 %) et les chirurgiens-dentistes, via la modération des honoraires. Pour ces derniers, je suppose qu'il faudra attendre le prochain cataclysme naturel pour qu'ils comprennent que la santé ne doit pas être une marchandise ; mais il y a peut-être des débouchés pour eux aux États unis d'Amérique du nord dont le président est un grand ami de la France, enfin de son président !
Et ce n'est pas fini...