Les fonctionnaires en marche.

Et ils étaient nombreux à marcher pour protester contre les attaques initiées par Sarkozy, continuées par Hollande et amplifiées par Macron. Pourtant j'avais un peu angoissé au départ, car la place de la République, lieu du rendez-vous, n'était pas bondée comme lors du 12 septembre.
Bien sûr, on remarquait l'Unsa et la Cfdt qui, pour l'occasion avaient sorti leurs drapeaux de la naphtaline, la FSU était à l'arrière, FO avait sorti de marrants petits ballons rouges, et la CGT était là, sans les bataillons des cheminots ni de l'énergie, qui ne sont qu'assimilés fonctionnaires ; en revanche, les postiers étaient bien présents.
Nous partîmes selon l'itinéraire habituel, vers la place Gambetta en direction de la préfecture. Mais là, surprise, nous n'avons pas fait le tour de la place mais avons pris la direction du Grand Théâtre. Je me suis dit, on va terminer place de la Bourse comme quelquefois. Eh bien non ! Nous continuons par les allées de Tourny et remontons le cours de Verdun : finalement, le but était bien la préfecture, lieu qui représente l’État dans les départements. Et c'est là que nous avons vraiment pris conscience de l'ampleur de la manifestation : lorsque nous arrivions pour la deuxième fois place Gambetta, la queue du cortège la quittait vers le place de la comédie.
Arrivés à la préfecture, je n'avais jamais vu autant de monde en fin de manif à cet endroit.
Alors, combien ? Je dirais que 5 000 serait la fourchette basse. Attendons de voir si la police en a comptés 450 !
Et ce n'est pas fini...