Sibiu.
En sortant du restaurant, après avoir testé nos audiophones, nous allons donc pénétrer à l'intérieur des remparts de cette vieille ville saxonne, créée à partir de 1150, qui s'appelait à l'origine Hermannstadt, nom qui apparaît régulièrement sur divers monuments ou bâtiments. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, élue capitale européenne de la culture en 2007, Sibiu est souvent considérée comme la plus belle ville médiévale de Transylvanie. Nous y arrivons quelques jours après un sommet européen, dont les installations étaient en train d'être démontées. Cependant, les rues partiellement dépavées ne l'étaient pas du fait des gilets jaunes.
La première petite place que nous traversons rappelle que Schiller a vécu un temps dans cette ville. De part et d'autre se dressent des maisons très colorées surmontées de toits percés de lucarnes ovaloïdes : les yeux de Sibiu.
Ensuite, nous arrivons sur la grand-place, Piaţa Mare, entièrement piétonnière et parsemée de basses constructions circulaires figurant les emplacements d'anciens greniers à céréales souterrains. Sur chaque rond, l'explication figure dans une langue différente, dont le français.
Nous descendons ensuite vers le bas de la place pour trouver sur notre gauche le fameux pont des mensonges, premier pont métallique de Roumanie, construit en 1859. Pourquoi ce nom me direz-vous ? C'est là que les soldats autrichiens promettaient le mariage aux belles Roumaines, mariage qui bien entendu se réalisait très rarement.
Nous tournons autour de la cathédrale luthérienne, passons devant un monument évolutif dédié aux compagnons du devoir et arrivons devant l'institut théologique orthodoxe.
C'est à ce moment-là que nous pourrons changer nos euros pour des lei et découvrir ce qui se cache derrière les nombreux porches qui jalonnent la rue piétonne.
Entre temps nous avions visité la cathédrale, mais vous verrez les photos dans le prochain épisode.
Et ce n'est pas fini...