Visite hivernale au musée de l'Homme.
Je ne vais jamais à Paris pour voir une expo. En revanche lorsque je vais dans la capitale, j'épluche L'Officiel des spectacles dans le train et je repère ce qui mérite attention. Lundi dernier, c'était le dernier jour d'une expo Francis BACON à Beaubourg. Je m'y pointe sans billet ; une heure d'attente ! Je décide alors de m'orienter vers Boltanski (« il n'y a personne » me dit la jeune femme à l'accueil, sauf que la queue était la même). Donc, changement de programme et je prends la direction du Trocadéro, attiré par une expo « Je mange, donc je suis » et une autre intitulée « Etre beau ».
Je commençais par cette dernière, expo composée de 26 photos très grand format de personnes en situation de handicap et dont le thème était : « L'image de soi et la place de l'Autre dans la société » ; gros choc émotionnel, surtout pour les handicaps invisibles décrits dans les cartouches de présentation.
Avant d'aller à la seconde expo repérée, j'ai traversé une autre expo temporaire consacrée au piercing, qui remonte à l'origine des civilisations. Intéressante, sans plus.
La deuxième expo temporaire (jusqu'au 1er juin) aborde l'alimentation sous ses aspects biologiques, culturels et écologiques. C'est un voyage culinaire dans le temps et dans l'espace, accessible à tous. En effet des visites en LSF (Langue des Signes Française), LPC (Langage Parlé Complété) et sensorielles ont déjà été organisées.
Mais on ne quitte pas le musée de l'Homme sans faire un tour par la « Galerie de l'Homme », visite qui devrait être obligatoire à un moment du cursus scolaire pour tordre le cou au racisme.
Ce musée avait été fermé pendant plusieurs années et sa rénovation est une réussite. Dommage qu'il n'y ait pas de réduction pour les vieux.
Et ce n'est pas fini...