Faire et défaire, c'est toujours travailler.
Oui, bien sûr, mais est-ce bien nécessaire ? Il me semble que c'est Freinet qui parlait du « travail de soldat » consistant à transborder à la brouette un tas de sable d'un coin de la caserne à l'autre puis, lorsque c'était terminé faire la même chose dans l'autre sens. C'est à la suite de cette observation qu'il avait mis en place sa « méthode » qui incitait les élèves à travailler pour produire quelque chose qui avait du sens.
Cette réflexion m'est venue ce matin en prenant mon vélo pour un circuit que je n'avais pas utilisé depuis le début du confinement.
Au-dessus de chez nous une belle piste cyclable avait été construite l'an dernier (mettant fin à ma cueillette de coulemelles automnale) et l'administration était très fière de montrer comment elle était phosphorescente la nuit, comme Sud Ouest s'en était fait l'écho, photo à l'appui. Personnellement je ne fais pas de vélo une fois la nuit tombée et en voiture on ne se rendait pas compte de cette luminescence. Eh bien donc ce matin, j'ai découvert que la piste avait été entièrement détruite sur des dizaines de mètres ; j'ai supposé qu'il s'agissait d'un problème d'égout, car la route était également creusée pour mettre à jour une bouche d'égout.
Mais alors c'est tout ce que la métropole est capable de prévoir ? Au-delà d'un an elle ne sait pas où elle va ? Les travaux ont-ils été mal réalisés ? La conception est-elle en cause ? Y a-t-il un responsable ?
Pour savoir qui va payer, ne vous en faites pas, c'est nous ! A moins qu'il y ait eu un défaut dans la construction et qu'une assurance puisse prendre cela en charge ?
Questions d'un béotien de plus en plus éloigné de la politique politicienne mais qui aimerait bien savoir.
Et ce n'est pas fini...