La mort d'Eurolines.
Je n'ai jamais utilisé ces cars, mais je me souviens d'avoir accompagné Guilhem plusieurs fois à l'arrêt de Bordeaux, en route pour Coimbra. Un collègue me racontait aussi comment l'ambiance changeait tout au long du trajet lorsqu'il allait vers l'Europe de l'est.
Voulant concurrencer la Sncf, un ministre de l'économie, macron pour ne pas le nommer, décida de généraliser ce mode de transport. Il a si bien réussi que même dans les horaires de train la Sncf propose des cars, se tirant ainsi une balle dans le pied.
Qu'en est-il quelques années plus tard ? Et je cite L'Humanité :
Les « créations d’emplois se sont faites en précarisant les conditions de travail des salariés et à coups de rachats et disparitions de sociétés...Avec pour résultat des licenciements alors que l’entreprise a bénéficié de nombreuses aides de la part de l’État : du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, transformé début 2019 en baisse de cotisations sociales, mais aussi plus récemment du chômage partiel durant le confinement.
L’unique autre service de bus à longue distance, Blablabus, a décidé de copier le modèle de son concurrent et de faire appel à des sous-traitants plutôt qu’à ses propres salariés. Les « cars Macron » n’auront donc apporté que concentration de l’activité, ubérisation des emplois, devenus jetables. »
Comme il l'avait montré à Bercy, Macron est donc bien le serviteur zélé du grand capitalisme.
Et ce n'est pas fini...