Il y a 75 ans, Hiroshima.
Hier soir, auprès du monument du lac, nous étions une petite trentaine à avoir bravé la canicule pour venir commémorer la plus sale attaque de tous les temps. Pour la première fois un adjoint au maire y assistait et nous a annoncé que ce monument allait dorénavant être inscrit au patrimoine de la ville, et donc figurer dans les guides.
Comme d'habitude, Antoinette était la maîtresse de cérémonies. Elle donna successivement la parole à l'Appel des cent dont le texte de Daniel fut lu (et chanté) par une adhérente. Je ne suis pas sûr que Daniel l'aurait chanté ! Puis ce fut au tour du Mouvement de la paix de prendre la parole. Ensuite, nous eûmes, en l'absence de Régis, l'intervention de l'ARAC.
Puis ce fut mon tour, au nom de l'Union Pacifiste de France. Les interventions précédentes ayant fait le lien avec l'actualité, je me suis recentré sur l'histoire en décrivant l'agression puis les activités atomiques de la France en Algérie d'abord, puis en Polynésie. Et bien entendu j'ai terminé en rappelant la mémoire de Marc BOEUF, ancien élu du quartier et la proposition de loi pour le désarmement unilatéral.
Juste avant l'allocution du PCF qui allait clôturer les prises de paroles, s'exprima le représentant de Pressenza, une agence de presse militante.
Et enfin, dépôt de gerbe, minute de silence (vu la chaleur on avait gardé nos chapeaux) et musique et danse pendant le pot de l'amitié.
Et ce n'est pas fini...