Au sujet de la condition animale.
Il paraît que c'est ce qui va occuper nos députés la semaine prochaine. Il est vrai qu'en ces temps de pandémie, de pénurie de vaccins, de personnels hospitaliers aux abois, cela est d'une extrême urgence.
Déjà on avait pu voir l'état de notre société lors des dernières élections européennes quand un parti dit « animaliste » (qui n'était cependant pas allé jusqu'à présenter comme candidats ânes ou cochons) avait fait presque autant de voix que le PCF.
On va donc s'occuper du chienchien à sa mémère avant de s'occuper de ceux qui passent l'hiver à la rue et qui sont pourchassés par les flics sur ordre des différents préfets. Mais peut-être certains SDF vont-ils s'en sortir grâce à leur chien ?
Quand on parle du bien-être animal, le premier geste symbolique est d'interdire la chasse sous toutes ses formes, mais ce n'est pas la voie qu'a choisie notre méprisant de la République. En même temps, on interdit aussi les corridas.
Ensuite, fin des centres équestres : les cavalier(e)s ne se sont jamais demandé si les chevaux étaient heureux de porter quelqu'un sur leur dos.
Quid des animaux « de compagnie » ? Les chiens n'ont rien à faire enfermés, sinon permettre aux propriétaires de les emmener pisser en période de confinement.
J'ai parlé de « propriétaires » ; mais cela ne s'apparente-t-il pas à une forme d'esclavage ? A part les footballeurs, on n'achète pas les êtres humains. Pour la dignité des animaux, il faudrait interdire tout commerce des animaux vivants.
Quant aux chats, s'ils choisissent de venir partager votre maison avec vous, c'est à vous de vous y habituer.
Ce n'est pas animalement correct ce que viens d'écrire ? Et bien tant pis.
Et ce n'est pas fini...