Qui est Rachel KHAN ?
Elle cumule toutes les tares : métisse polono-franco-gambienne, juive, de gauche et universaliste.
Je l'ai entendue au poste l'autre matin, et quel bol de bon air au milieu des discours nauséabonds décoloniaux et « racisés ». Son dernier livre d'ailleurs, dans un pied de nez, est intitulé Racée, ce qui, en plus, convient parfaitement à une ancienne championne de sprint. Nulle surprise alors qu'elle soit considérée comme traître à la « cause » ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle refuse le discours victimaire qui voudrait nous rendre tous coupables sous prétexte que notre peau serait davantage dépigmentée que celle du voisin.
Si j'ai bien compris, c'est ce qu'on appelle la culture « woke », importée des puritains Etats-unis d'Amérique du nord, qui avait déjà mis la France à genoux en signe de protestation, attitude qui n'a rien à voir avec nos traditions (poing levé et drapeau rouge ou noir).
Encore une fois, c'est un fantastique bond en arrière que je me refuse à faire. Je dois toujours être un archéo qui pense que la lutte des classes est ce qui permet de faire avancer le monde, et qu'on a tort d'abandonner trop souvent ce slogan du siècle dernier : « Travailleurs français-immigrés, même patron, même combat ».
Sinon, mais je n'ai encore entendu nul ne le citer, le vrai modèle décolonial me semble être Idi Amin Dada. Mais est-ce bien ce que nous voulons ?
Merci Madame Khan, je vais me précipiter sur votre livre aux Editions de l'Observatoire.
Et ce n'est pas fini...