Orgosolo.
Deuxième étape vers le nord ; étonnante ville mondialement ( ? ) célèbre pour les fresques qui ornent librement les murs. Le car nous laisse à l'entrée et nous remontons l'artère principale à pied.
Longtemps considérée comme un repaire des bandits sardes, cette fière résistance reprit force et vigueur en 1969, lorsque l’État italien voulait implanter un gigantesque camp militaire dans les parages. Des anars milanais sont venus prêter main forte aux habitants opposés à ce projet. Un mural fait d'ailleurs référence à la lutte du Larzac.
En 1975, pour le 30ème anniversaire de la libération de l'Italie, un professeur propose de relancer le processus, qui se poursuit depuis, et seul le temps porte atteinte à ces peintures murales. N'hésitez pas à acheter pour moins de 10 € un petit livre de photos : au moins les clichés ne sont pas pollués par les voitures.
A la fin de la visite, nous avons sacrifié au repas « chez les bergers » où, assis en rond sur des pierres, nous avons pu déguster sur des plats en bois les spécialités locales arrosées de boissons à volonté. Un concert polyphonique sarde par les « bergers » compléta cette halte.
Et ce n'est pas fini...