C'était la dernière séance...
...des questions au gouvernement. Cela se déroulait normalement, avec l'opposition qui demandait des éclaircissements et la majorité relative qui passait la pommade. Et soudain ce fut l'intervention hargneuse et haineuse du représentant personnel de Netanyahou en France (sic), le député israëlo-français Meyer HABIB.
Pour lui répondre, le garde des sceaux, au lieu de calmer le jeu, comme sa fonction aurait dû lui commander de faire, en a rajouté une couche en insultant toute une partie de l'hémicycle, c'est à dire la Nupés, provoquant la sortie de l'ensemble de ses députés.
Lorsqu'ils rentrèrent au bout d'une bonne dizaine de minutes, le président du groupe socialiste, Boris VALLAUD, à la fois très ému et très en colère, pris la parole au nom de l'intergroupe en rappelant que l'anti sémitisme n'était pas une opinion mais un délit et qu'il importait de traduire les coupables devant les tribunaux.
La première ministre lui répondit, comme il est d'usage, en tentant de faire voler en éclats la Nupés et d'isoler LFI. Tentative ratée, les intervenants Nupés autres que LFI ont rappelé leur solidarité au début de leurs interventions. Les députés LFI, quant à eux, ont dit leur indignation et leur blessure et ont réclamé des excuses ce qui n'a fait que sourire sous son masque la première ministre qui montrait ainsi son arrogance méprisante.
Mais si les députés LFI se sont montrés antisémites, qu'attend-elle pour les traduire devant la justice ? Ne serait-ce pas faire preuve de laxisme ? Aurait-elle peur de perdre un procès devant les tribunaux ? Ou est-elle complice ?
Et ce n'est pas fini...