Il y a 77 ans, Hiroshima.
Comme (presque) chaque année, depuis 1997, le 6 août, un rassemblement mémoriel et pacifiste se déroulait au pied du monument aux courbes épurées, offert à Bordeaux par sa ville jumelle japonaise à l'occasion du bi-centenaire. On commence par déposer une gerbe au pied de ce monument.
Cette année la cérémonie était dédiée à Christian MARTINEZ, décédé au mois d'avril et à l'origine de cette initiative. Sa fille avait terminé son hommage par « Osons désarmer ».
J'ai été le dernier orateur, intervenant au nom de l'Union pacifiste. Je me suis appuyé sur cette dernière phrase en rappelant que la proposition pour le désarmement unilatéral avait été co-signée il y a trente ans par le sénateur Marc BOEUF, élu du quartier. J'ai continué en disant que le combat serait long, mais qu'on finirait bien par gagner, comme on venait de le faire pour la réhabilitation des fusillés pour l'exemple. J'ai enchaîné en ironisant sur le nouveau concept des armes dites « défensives », en disant que s'il y avait des armes il fallait s'en servir et donc que pour arrêter les guerres, il fallait cesser d'en construire. Ensuite vint un mot sur le fait qu'Israël pouvait continuer ses massacres sans craindre la moindre réaction de la France après la dernière intervention de Dupont-Moretti. Et j'ai terminé par un couplet contre le SNU.
J'ai reçu pas mal d'applaudissements et de félicitations. J'ai repris le micro pour dire que le sénateur Gillé m'avait répondu et que vraisemblablement l'an prochain je ne serai pas présent, pas encore rentré du Congrès universel d'espéranto de Turin, l'espéranto : une autre façon de lutter pour la paix.
Et ce n'est pas fini...