Entre droite et macronistes, l’opposition n’est que de forme sur la réforme des retraites
C'est un titre de La Croix du 14 novembre 2022, qui sonne comme une découverte. Mais enfin, qui a jamais douté que la macronie soit ailleurs qu'à droite (extrême) ?
A-t-on oublié que Macron avait été ministre sous Hollande et les (mauvaises) actions dont il s'était rendu coupable ?
A-t-on oublié l'augmentation de plus de 20% de la CSG ?
A-t-on oublié l'ouverture des magasins le dimanche ? Pourtant ce président qui aime bien fréquenter le Vatican ne sait-il pas que c'est le jour de la messe ?
A-t-on oublié tous les cadeaux faits au grand patronat ?
A-t-on oublié la suppression de l'ISF ?
A-t-on oublié la féroce répression des gilets jaunes ?
A-t-on oublié la volonté de mettre notre Sécu (issue des généreuses idées du Conseil National de la Résistance) en danger en multipliant les dispenses de cotisations sociales pour les patrons ?
A-t-on oublié la volonté de faire passer la formation professionnelle sous la coupe des régions et du patronat ?
Je pourrais continuer la litanie encore longtemps, mais je pense que ces exemples sont suffisants pour mettre un terme à cette feinte surprise. Même le Modem, qui n'est pourtant pas un mouvement de gauche, commence à s'en rendre compte : entre droite et droite extrême, il est de plus en plus difficile de faire une différence.
Et ce n'est pas fini...