Une première.
La nuit dernière j’ai expérimenté pour la première fois la malvoyance à pied dans nos rues.
Habituellement, pour aller à Bordeaux, je prenais ma voiture pour atteindre le tram (les deux plus proches stations sont à 4 km). Depuis l’arrivée du « G » j’essaie de prendre ce bus express en profitant du 39 qui passe au bout de ma rue. Malheureusement, deux fois le matin, ce dernier n’est pas passé et TBM est « désolé pour ce désagrément » mais ne propose pas d’alternative. Donc je marche jusqu’à l’arrêt du « G ». Hier soir, miraculeusement, le 39 est passé et quasiment à l’heure. A l’heure où je revenais, j’avais repéré qu’il n’y aurait plus de correspondance possible. Je descend donc à la mairie (la distance est à peu près similaire jusqu’à chez moi). Je commence à marcher et au bout de dix minutes, économies ! J’étais place du Mayne, du bon côté de la route que je connais relativement bien et de temps à autre les rares voitures apportaient un peu de clarté, si bien que je ne me suis retrouvé dans l’herbe qu’une seule fois.
Pour finir d’arriver chez moi je devais traverser la rue (pas pour trouver du boulot, je suis retraité!) deux fois. J’avais une chemise blanche, donc j’étais bien visible ; mais l’hiver, lorsque j’aurais mon manteau gris foncé, je pense que je devrai mettre un gilet jaune pour être visible. Pas terrible ; enfin, on verra bien.
Après 22 heures, le 3 pouvait s’arrêter à la demande entre deux arrêts pour des raisons de sécurité. Je n’ai pas demandé, mais je doute que le « G » accepte de le faire. J’espère être démenti.
Et ce n’est pas fini...