Le vieux Lyon.
A la fin du deuxième jour de notre commission exécutive, nos camarades lyonnais nous avaient concocté une visite du vieux Lyon, et miracle, il faisait beau !
Si le lieu semble habité depuis la Préhistoire, la première ville, Lugdunum, date de 43 av. J.-C. Lugdunum désigne donc originellement la colline de Fourvière, sur laquelle est fondée la ville antique de Lyon.La signification du toponyme serait la « colline » ou le « mont lumineux ». Sous l'Empire romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine.
À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne.
Cette période est l'un des âges d'or de la ville, fauché par les guerres de Religion. S'enrichissant considérablement, sa population augmente suffisamment pour quasi tripler avec un pic vers 60 000 à 75 000 habitants. Malgré cette croissance démographique, la ville ne repousse pas ses murailles, se densifiant par le lotissement de nombreux terrains cultivés et le rehaussement des immeubles. De nombreux bâtiments de cette époque subsistent dans le Vieux Lyon. C'est de cette époque que datent les traboules, passages à travers les cours d'immeubles permettant de se rendre d'une rue à une autre rue parallèle. Elles nécessitaient moins de place que la construction de rues ou ruelles transversales. La première que nous avons empruntée s'ouvrait face au palais de justice qui avait abrité le procès de Klaus BARBIE ;
La croissance économique de Lyon en fait alors une des villes les plus prospères d'Europe, grâce au succès des quatre foires annuelles.
L'ensemble du grand commerce européen passe désormais et pour un siècle par Lyon, et les plus grandes banques de l'époque, essentiellement italiennes s'installent en ville, dont les Médicis, les Gadagne ou les Gondi.
Nous avons terminé par le banc en bord de Saône sur lequel sont représentés Annie et Régis NEYRET, les chevilles ouvrières de la rénovation du vieux Lyon et du classement à l'Unesco.
Et ce n'est pas fini...