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Le blog de Bernard SARLANDIE

Spécial copinage E&D

6 Janvier 2010, 11:57am

Publié par Bernardoc

FICHE D’INSCRIPTION
NOM : ....................................................................................................................
Prénom : ...............................................................................................................
Fonction : ..............................................................................................................
A quelle association appartenez-vous ? ..........................................................
Adresse personnelle : ........................................................................................
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Adresse électronique : ........................................................................................
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Date limite d’inscription : 16 janvier 2010
Fiche à renvoyer avec un chèque de 25 Euros libellé à l’ordre de
« Education & Devenir »
à l’adresse suivante :
Journée d’Etude E&D
Lycée George Sand
BP22 – 95331 DOMONT CEDEX
E-mail : mhlogeais@gmail.com
La capacité d’accueil de la salle de la Mairie du XIIème étant limitée, votre inscription ne sera définitive qu’à réception de votre carton d’invitation.
E&D - CEMEA - Le CRAP - FCPE - PEEP- La ligue de l’enseignement
AUTONOMIE ET DECENTRALISATION L’unité du service public en cause ?
Samedi 23 janvier 2010
Matin
9h00 Accueil
Vous munir d’une pièce d’identité ainsi que de votre carton d’invitation.
9h15 Ouverture par Claude Rebaud, Président d’E&D
et par M. Le Maire du XII ème arrondissement
9h30 conférence inaugurale par Bernard TOULEMONDE.
11 h 00 Table ronde
animée par Philippe Watrelot, président du CRAP,
avec M. Jean Paul Blachy président du conseil régional de Champagne Ardennes .
Alain Blanchard, vice président du conseil général de l’Oise,
Yves Fournel, adjoint au maire de Lyon et président du réseau français des villes éducatrices
Déjeuner
Après-midi
14h00 Conférence
Yves DUTERCQ
15h30 Conférence
Jean Charles Ringard directeur des services d’éducation.
17h30 Clôture des travaux par Claude REBAUD, président E & D.
Et ce n'est pas fini...

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Le Recteur est parti

5 Janvier 2010, 18:01pm

Publié par Bernardoc

         J’ai même été invité à son départ, invitation que j’ai déclinée bien entendu ; de même que ma contribution à son départ sera à hauteur de la sienne lors de mon départ à moi.

         Aura-t-il répondu au recours gracieux du collègue qui avait refusé de siéger sous un crucifix dans le cadre de ses obligations de service d’enseignant laïque et républicain en annulant la retenue sur salaire qu’il avait ordonnée ? Je n’en sais rien, et pour dire le fond de ma pensée, cela m’étonnerait, ce n’est pas son style.

         Chaque fois que je lui ai écrit, il ne m’a jamais répondu, y compris pour des faits graves, à savoir la modification des avis que j’avais émis sur le passage à la hors-classe des personnels. Mais même le service juridique du rectorat était resté muet sur ce cas. J’en conclus donc que le fonctionnaire du rectorat qui avait la main sur le logiciel a agi sur ordre. Nous qui nous engageons à être loyal (l’enthousiasme est facultatif), nous aimerions bien que la loyauté fonctionne à double sens.

         Pour ma dernière rentrée, dans le cadre des transformations d’heures-poste en heures supplémentaires, le Conseil d’administration, qui est censé être souverain, avait voté, puisque le poste d’allemand avait été fermé, pour transformer les heures d’allemand en vacations, d’autant que la vacataire (la troisième prof de l’année) avait fait un boulot remarquable pour redresser un enseignement qui partait à la dérive et qu’elle souhaitait poursuivre au collège. Lorsque je l’avais assurée que, les heures poste n’existant plus, j’aurai besoin d’une vacataire, elle s’était mise à travailler un projet avec les autres professeures de langue. Quand un collègue m’appelle pour me dire que nous partagions un prof d’allemand, je lui affirmai que c’était une erreur puisque je ne disposais pas des heures. Je dus pourtant me rendre à l’évidence : sans concertation aucune, la décision du conseil d’administration avait bel et bien été bafouée. C’est sans doute ce qu’il est convenu de nommer « l’autonomie pédagogique ». Là encore, aucune excuse ni explication et la satisfaction pour la hiérarchie de faire apparaître le chef d’établissement, qui s’était engagé auprès d’une collègue, comme un menteur.

         J’ai parlé de mon absence de promotion avant la retraite. J’ai donc déposé auprès de la HALDE un dossier pour discrimination syndicale (je revendique haut et fort mon appartenance à la CGT) et politique (je suis élu sur une liste d’union de la gauche qui va jusqu’au NPA – la seule ville en France). Dans ces cas-là, c’est à la personne mise en cause de prouver qu’il n’y a pas eu discrimination. Et bien, la réponse est arrivée pratiquement par retour de courrier : il n’y avait pas eu de discrimination à mon égard. Je n’ai pas été entendu et je me demande qui est l’enquêteur de la HALDE qui est venu enquêter au rectorat. « Selon que vous serez puissant ou misérable… ». Inutile de vous dire que l’idée positive que je me faisais de la HALDE en a pris un sacré coup ce jour-là, et que c’est une instance vers laquelle je n’enverrai personne.

Et ce n’est pas fini… 

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Reconstruction

4 Janvier 2010, 22:00pm

Publié par Bernardoc

         Car c’est bien d’abord le but thérapeutique de ce blog après la destruction systématique mise en œuvre contre moi au cours de mes trois dernières années d’activité. Je suis effectivement officier des palmes académiques, ce qui veut dire qu’au moins deux de mes supérieurs hiérarchiques (Inspecteurs d’Académie), à plusieurs années d’intervalle ont jugé que les qualités que j’avais développées dans mes fonctions de direction méritaient de se voir reconnues par un ruban puis une rosette. Et voila-t-y pas que d’un seul coup j’étais devenu, par une volonté quasi sarkozyenne, le pire chef d’établissement du département, voire de l’académie. Comment un basculement aussi rapide (moins de trois mois) a-t-il pu se produire ?

         Déjà, lorsque je rencontrai mon chef pour qu’il établisse ma lettre de mission, il mentionna de façon pas vraiment enthousiaste le fait que j’écrive habituellement avec une police qui ne devait pas être assez administrative à son goût et que je signe en vert (hommage à une grande dame, Jeanne BENTLEY, ancienne Directrice du Lycée Jean Aicard à Hyères, que j’avais appréciée en tant qu’élève et qui fut ma première patronne lorsque je devins pion dans ce même lycée).

         Puis vint un différent avec le Conseil général concernant mon appartement de fonction. Lorsque j’avais quitté Langevin, et parce que je le quittais m’avait-on affirmé, on allait changer la baignoire, l’évier et les WC. Et j’arrivais dans un appartement avec un équipement dans un état de délabrement similaire. Au bout de deux lettres sans réponse, j’en écrivis une troisième un peu plus musclée en envoyant copie à mon supérieur hiérarchique, pensant qu’il allait soutenir ma demande d’un logement décent pour un cadre dirigeant d’une administration d’Etat. Je m’étais fourré le doigt dans l’œil jusqu’au coude et je reçus ma première volée de bois vert de la part du tout puissant potentat des services départementaux de l’Education nationale. Heureusement, le Directeur des Collèges au Conseil général était quelqu’un de bien et d’efficace, qui lors d’une visite de le logement que j’occupais a convenu que mes demandes n’étaient pas exagérées.

         Comme je n’avais pas réussi à travailler moins de onze heures par jour (selon le protocole signé entre le ministère et le syndicat monopoliste) les jours de conseil de classe, et faisant confiance au Président de la République fraîchement élu, comme j’avais travaillé plus, j’ai demandé à gagner plus. Et là, convocation fort peu amène à l’inspection académique, où j’apprends que mes lettres adressées par voie hiérarchique au Recteur, n’avaient pas accompli leur chemin. Je me demande ce qui serait arrivé à un chef d’établissement s’il s’était permis, contrairement à toute les règles de la Fonction Publique, de ne pas faire suivre un courrier ! Là, c’est vraiment ma naïveté de serviteur honnête de l’Etat républicain qui fut mise à jour.

         Deux mois plus tard, le Conseil général organisait un mercredi soir à 18 heures une manifestation en l’honneur de la coupe du monde de rugby. Cet hommage ayant lieu en plein air et en été, je ne m’étais pas déguisé en croque-mort, et j’avais chemise à fleurs et tropéziennes. J’arrivai en même temps que l’Inspecteur d’académie, le secrétaire général et un IEN. La réflexion de l’autorité hiérarchique fut que j’étais habillé comme un retraité. Je rétorquai qu’étant donné mes états d’ancienneté de services, je le serais volontiers si l’Etat m’y avait autorisé. Mais l’ancien Premier Ministre n’ayant jamais voulu pérenniser le Congé de Fin d’Activité, j’étais obligé de continuer jusqu’à l’âge de la retraite qui existait à cette époque-là, c'est-à-dire soixante ans.

         Une autre fois, la convocation concernait un édito du journal du collège L’Aurore du Haillan qui déplaisait à la hiérarchie, car j’expliquai le mécanisme de la carte scolaire (créée par de Gaulle) et je devais aboutir aux mêmes conclusions que l’inspection générale deux ans plus tard. Comme j’animais un Atelier d’Analyse de Pratiques Professionnelles à Thiviers (nord-est de la Dordogne), je ne pouvais obéir à cette injonction. Donc « M’sieur, m’sieur, il a fait ça ! », je fus convoqué chez le recteur, mais à une date dont nous étions convenus ensemble. Entre temps, j’avais découvert d’autres orientations et je menais campagne électorale ; l’entrevue avec le secrétaire général du rectorat en présence de l’inspecteur d’académie de Gironde, fut relativement chaleureuse et je pus m’exprimer, ce qui représentait un changement très positif.

         Enfin, l’apothéose eut lieu le 3 juillet 2009, deux mois avant ma date officielle de retraite. Je sortais d’une réunion où j’avais représenté la Mgen à l’IA et je discutais avec un Haillannais du Modem (je crois) avec qui j’avais tenu plusieurs fois un bureau de vote. Arrive l’inspecteur d’académie qui m’intime l’ordre de venir dans son bureau, qu’il avait des choses à me dire. (Mon concitoyen m’a demandé plus tard des nouvelles, car il n’imaginait pas qu’on puisse traiter sur ce ton un cadre de l’éducation nationale, lui qui avait été cadre dans une grande entreprise privée.) Ce qui avait motivé l’ire de celui qui était encore mon « supérieur » hiérarchique pour deux mois était la lecture de mon dernier rapport d’activité, dans lequel je mentionnais la réalité de notre (ou de MA, ce qui serait infiniment plus grave) fonction. L’échange, suffisamment violent pour m’empêcher d’aller sereinement récupérer la médaille de l’académie gravée à mon nom, se termina par mon affirmation : «  Je suis fier de me regarder dans la glace tous les matins. » à laquelle mon interlocuteur répondit : « Vous pouvez », ce qui, à mon avis, représentait exactement le contraire de ce qu’il voulait dire.

Et ce n’est pas fini… 

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Souvenirs d'un bicentenaire

3 Janvier 2010, 21:15pm

Publié par Bernardoc

palmesNous étions cinq Girondins, dont une Bordelaise, à avoir décidé de faire le déplacement pour les 400 ans de la ville de Québec, qui coïncidait justement avec le bicentenaire de la création de l’Ordre des Palmes Académiques. Le moment était d’autant plus important que, pour deux d’entre nous au moins, il s’agissait de notre premier congrès. 

Tout commença donc un samedi matin à l’aéroport Charles de Gaulle…Enfin, non, pas vraiment, car il s’agissait du moment où la SNCF avait décidé de mettre en service le nouveau pont ferroviaire sur la Garonne, et la gare St Jean se trouvait de fait transférée à … Libourne ! Dès le départ, notre voyage s’annonçait plein de découvertes. A Charles de Gaulle donc, accueil irréprochable des responsables. Un grand nombre de personnes se reconnaissaient ; à l’évidence, il ne s’agissait pas de leur premier congrès. C’est à ce moment que nous découvrîmes que Madame JOSEPHINE était du voyage.

Dans l’avion, le hasard nous fit sympathiser avec une collègue de l’est de la France, ce qui permit déjà de commencer à tisser des liens.

14h30 : accueil (avec l’accent) à l’aéroport de Québec, puis transfert à l’hôtel Loewes, un cinq étoiles qui bruissait de la présence cosmopolite de congressistes, d’équipes de hockey sur glace et de jeunes étudiants états-uniens. Nos collègues québécois avaient eu l’aimable attention de glisser à l’intérieur de nos sacs de congressistes, outre une documentation sur la ville, un disque de chanteurs québécois.

Après notre installation, il était temps d’aller faire notre première visite de Québec où voisinaient de belles bâtisses en grès datant de la fin du XVIII° siècle et les modernes constructions en béton, symboles de « la révolution tranquille » des années 1960. Premiers achats de cartes postales et surprise de voir que même pour les timbres, le prix ne correspond pas à la valeur faciale, puisqu’il faut y ajouter deux taxes. Premier repas québécois également, terminé par une tarte au sucre, délicieuse mais sans doute fort peu diététique !

Comme prévu, nous étions debout aux aurores pour déguster notre pantagruélique petit déjeuner. A 9h30 commençait le congrès proprement dit avec les ateliers thématiques. Venant d’être élu conseiller municipal en charge des relations internationales, je choisis naturellement l’atelier consacré aux Jumelages. Assistance variée et internationale où l’on parla tant de Chypre que de la Tchouvachie, d’Andorre que de la Finlande. Il en ressortit que la pratique des jumelages se doit d’être encouragée. C’est un des moyens de contribuer à la diffusion de la langue française dans le monde en aidant les sections de pays, en particulier non francophones, à étendre leur sphère.

Après un déjeuner (ou devrais-je dire dîner ?) à une terrasse ensoleillée  (c’était le début du printemps à Québec), nous eûmes droit à un mini-concert de violons où se produisirent de très jeunes virtuoses qui enchantèrent le public.

Tout de suite après, en séance plénière, ce fut la réunion des délégués de sections. Même si nous n’étions pas mandatés, nous avons quand même tenu à participer à ce moment fort de la vie de l’association, qui fut l’occasion pour chacun de se présenter. Vinrent ensuite les rapports des ateliers : on apprend ainsi que la crise du recrutement s’aggrave d’année en année ; on nous enjoint de dépasser le misérabilisme associatif et de partir à la recherche de mécènes ; enfin, on nous encourage à multiplier les jumelages.

BdRoseJosephineNouchiM-Mme.jpg          A la fin de cette première séance de travail, juste avant le dîner dansant de la soirée de gala, nous participâmes (voir photo) à la réception et au vernissage de l’exposition sur Samuel Champlain, un magnifique travail réalisé des deux côtés de l’Atlantique par les sections normande et québécoise.

 

C’est à ce moment-là que nous fîmes la connaissance de l’autre couple girondin, Monsieur et Madame NOUCHI (en effet, la liste des congressistes n’est pas distribuée à chacun) et nous immortalisâmes le moment par la photo ci-dessus.

Au repas, la répartition par tables avait l’avantage de permettre de nouer de nouveaux liens avec des congressistes d’origines différentes, mais quelle rapidité des serveurs pour débarrasser les couverts : « faire table longue » ne doit pas être une expression québécoise.

Le lendemain matin, passage obligé de tout congrès : l’assemblée générale de l’association, avec le vote des différents rapports et l’élection du conseil d’administration. Cette assemblée générale fut ouverte par André GAULIN, Président de la section du Québec, spécialiste de la chanson québécoise et dont l’immense culture nous illuminera notamment lors de notre excursion sur l’île d’Orléans. Il utilisa un mot savoureux en nous parlant de la pensée « amériquoise » ; l’avait-il créé ou était-ce un mot formé par analogie avec québécois ? Je n’ai pas eu le loisir de vérifier… L’Assemblée générale se termina par le rapport du dernier atelier, celui concernant les concours. J’eus l’occasion de dire que si l’Inspection académique relayait bien la diffusion du concours, il était difficile pour un chef d’établissement d’imposer le concours de l’AMOPA plutôt qu’un autre, les professeurs étant libres de choisir le moyen d’élargir leur enseignement.

PICT0044L’assemblée générale fut suivie par le banquet officiel, en musique ; nouvelles tablées, nouvelles rencontres, et passage du pichet qui symbolise la continuité dans la vie de notre association.

Pour clôturer cette journée du lundi de Pentecôte, nous fûmes reçus par Michel BISSONNET, Président de l’Assemblée nationale du Québec.

Le lendemain commençaient les différentes excursions et les congressistes se séparaient donc en différents groupes. Nous avions choisi le circuit de la Côte-du-Sud le mardi et l’île d’Orléans le mercredi. La première excursion fut intéressante, mais celle au pays de FELIX (Leclerc) nous enchanta et nous plongea véritablement dans l’âme québécoise, avec naturellement la fameuse « tire » dans la cabane à sucre.

Après ces deux excursions d’une journée, d’autres groupes se formèrent à nouveau pour les trois derniers jours de notre séjour québécois. Nous avons choisi Montréal, et nous ne l’avons pas regretté : du vieux Montréal au musée Pointe-à-Callière, du fort Chambly au musée des fourrures de Lachine, nos guides ont toujours fait montre d’un professionnalisme impressionnant, même si certains étaient « en état d’alerte à la grève ».

Pour ne rien gâcher, le soleil a toujours été de la partie, jusqu’au retour à l’aéroport P.E.Trudeau. Après un vol nocturne sans histoire, nous étions encore nombreux à la gare de Roissy à échanger nos impressions en attendant nos trains respectifs. C’est ainsi que la déléguée de Lozère nous a dit que si la section girondine souhaitait se rendre dans les Cévennes, elle y serait fort bien accueillie.

Et ce n'est pas fini...


 

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