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Le blog de Bernard SARLANDIE

La Tour de Londres

31 Mars 2010, 13:08pm

Publié par Bernardoc

SNB11494

         Le lendemain de notre visite en car de Londres, nous entamions notre découverte par la tour de Londres. Je me retrouvais quarante quatre ans en arrière. En effet, lorsque j’étais hôte payant dans une famille de Walthamstow en juillet 1964, ce fut ma première visite. La tour n’a pas bougé, mais en quarante ans le mode de découverte a changé, un gros effort ayant été fait pour l’accueil des groupes, notamment de jeunes.

         SNB11461La visite commence à l’extérieur par SNB11464l’observation de la « Traitors’ gate », par laquelle arrivaient ceux qui allaient être exécutés. Un nouvelle sculpture, un coussin de verre, symbolise d’ailleurs l’endroit où avaient lieu les mises à mort.

         SNB11477La tour de Londres est en fait un palais royal, surveillé par des gardes comme le palais de Buckingham, et des gardiens, les « Beefeaters » (d’anciens soldats britanniques), qui n’hésitent pas à se transformer en guides pour expliquer la vie à la tour. Il n’y a pas qu’une seule tour, mais un certain nombre, chacune avec son originalité, reliées entre elles par des remparts crénelés qui étaient sensés en assurer la défense. La plus visitée, au milieu de l’enceinte, est sans conteste la tour dans laquelle sont exposés les bijoux de la couronne, débauche d’or et de pierres précieuses qui ne peut que questionner nos sentiments républicains.SNB11472

         Après cette visite en grande partie à notre rythme, deuxième repas dans un pub, celui-ci agrémenté par les passages du métro aérien au-dessus de nos têtes. Mais la voute a tenu : aucune brique n’échoua dans notre assiette !SNB11501

         Nous poursuivons notre journée par la découverte de la National Gallery. Je n’y étais allé que deux fois, mes pas me conduisant généralement plutôt vers la Tate Gallery. Et là, je dois rendre hommage à Caroline qui, en choisissant quelques tableaux remarquables, a réussi à m’intéresser et à intéresser la quasi-totalité du groupe à cette visite.

  Au retour, il nous fut proposé de nous arrêter au magasin Harrods et comme je n'y avais jamais mis les pieds, j'ai fait comme la majorité d'entre nous. Je n'ai pas pris de photo à l'intérieur, mais je ne fus pas déçu du spectacle à la sortie.SNB11609

Et ce n’est pas fini…

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Le tour de Londres

30 Mars 2010, 21:08pm

Publié par Bernardoc

         SNB11396Mauvaise surprise le matin : nous n’avions droit qu’à un petit déjeuner continental ; si l’on souhaitait un « English breakfast », il fallait rajouter trois livres : les traditions se perdent…

         Dès neuf heures, nous embarquâmes avec Caroline pour un tour de Londres qui serait plus complet que ce qui était prévu à l’origine puisque nous disposions de la journée complète.london-map-tourism

         SNB11398Après avoir admiré les belles maisons victoriennes dans les rues adjacentes à celle de notre hôtel (qui n’avaient rien à voir avec la vue que j’avais de ma chambre !), nous fîmes un premier arrêt pas très loin de l’hôtel, au Royal Albert Hall, qui se trouve en face de l’ »Albert Memorial », témoignage d’amour de la reine Victoria à son défunt mari. Autour se trouvent les universités des arts plastiques et de musique.SNB11402SNB11400

         SNB11630En reprenant le car, nous sommes passés devant le grand magasin « Harrods », symbole du luxe international, dans lequel il n’est pas rare de croiser des tchadors. Poursuivant notre chemin, après être passés à Hyde Park Corner, nous débouchons sur Piccadilly Circus (en plein travaux). De là, nous obliquons vers Trafalgar Square, débarrassée de ses pigeons (et non, ce n’est pas Napoléon qui est sur la colonne, c’est l’amiral Nelson, qui perdit la vie lors de cette bataille), en remarquant au passage la National Gallery, un de nos objectifs du lendemain.

         SNB11416Nous nous arrêtons pour déjeuner SNB11415dans un pub, The Prince of Wales, jouxtant le siège de la Grande Loge d’Angleterre et à proximité du marché de Covent Garden.SNB11420

         Nous passons devant Downing Street, mais pas devant le n°10 bien loin derrière les grilles avant d’effectuer un petit tour autour de Parliament Square, avec ses campeurs et ses hommes célèbres (le plus récent étant, me semble-t-il Nelson Mandela), nous permet de vérifier que Big Ben est toujours là. Puis, en route le long de Victoria Embankment, sur lequel se dresse Cleopatra’s needle (ridicule par rapport à notre obélisque de la Concorde), traversée de la City et arrivée à la tour de Londres et Tower Bridge, avant d’aller explorer le nouveau quartier résidentiel de Wapping qui a succédé depuis une vingtaine d’années aux docks du XIX° siècle.

         Puis retour par Marble Arch et Speakers’ corner, l’endroit où chacun peut venir haranguer les badauds le dimanche, en longeant le nord de Hyde Park et en contournant le palais de Kensington.

Et ce n’est pas fini…

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Londres 2010

29 Mars 2010, 22:30pm

Publié par Bernardoc

         A l’origine, ç’aurait dû être Londres 2009, mais ce fut annulé because la grippe. Je ne m’en plains pas, car alors que les inscriptions devaient être closes au 31 mai, le 27 avril le voyage était complet, d’où des défections qui m’ont permis d’en faire partie.

         SNB11380Le départ était prévu le lendemain des régionales, mais…le personnel navigant commercial de British Airways avait décidé d’un mouvement de grève. Nos organisateurs de la section girondine de l’Amopa ont négocié comme des chefs (et ce fut rude paraît-il !) avec Fram (le voyagiste) et nous partîmes tous ensemble par le même vol du dimanche après-midi, ce qui m’empêcha de tenir mon rôle habituel au bureau de vote, et je me contentai simplement de voter.

         Surprise en montant dans l’avion : j’étais en SNB11386business class, comme quelques autres membres du groupe, et j’eus donc droit à un repas. L’hôtesse me proposa du champagne, que je déclinai, car la dernière fois que je volais sur Air France, cette boisson était payante. Mais certains acceptèrent et donc, lorsqu’on me proposa un pousse-café, j’acceptai bien évidemment ; et pour me mettre dans l’ambiance, j’optai pour un « Bailey’s cream on ice ».

         Vol sans problème jusqu’à Gatwick, mais nous trouvâmes le temps très long en bus pour rejoindre notre hôtel de Kensington. Je me demandais même si le chauffeur ne rallongeait pas à plaisir le trajet, car plusieurs fois nous vîmes des panneaux « South London », mais nous continuions néanmoins sur l’autoroute. SNB11395

         Nous n’eûmes pas le temps de défaire nos bagages avant le repas, préparé pour nous aux frais de British Airways pour 19h30. Ce fut la première des rares fois où ma connaissance de la langue fut sollicitée par le groupe, car dès le lendemain nous fîmes la connaissance de Caroline, notre guide franco-écossaise et donc parfaitement bilingue.

Et ce n’est pas fini…

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De retour

28 Mars 2010, 22:10pm

Publié par Bernardoc

  Ca y est, je suis de retour. Je commence à vous raconter demain, mais Albion est toujours aussi perfide !
Et ce n'est pas fini...

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Régionales bis

21 Mars 2010, 10:14am

Publié par Bernardoc

  C'est le deuxième tour, mais aujourd'hui je ne peux tenir le bureau de vote. En effet, alors que le décollage pour Londres devait se faire lundi matin, il a été avancé à cet après-midi pour cause de grève annoncée chez British Airways. Je vais donc simplement me contenter d'aller voter avant de m'envoler. S'il y a TV5 à l'hôtel, je pourrai peut-être assister à la soirée électorale, sinon il faudra que j'attende mardi et que je trouve Le Monde pour avoir les résultats.
  Donc, pas de billet pendant huit jours (le classement du blog va plonger ! ) et je vous dirai au retour si Albion est toujours aussi perfide !
Et ce n'est pas fini...

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La santé chez les enseignants

20 Mars 2010, 11:34am

Publié par Bernardoc

         Lorsque j’étais étudiant, pour pouvoir s’inscrire au Capes, il fallait fournir un certificat médical délivré par un médecin agréé, attestant que l’on n’était pas atteint d’une maladie incurable et que l’on était apte à intégrer la fonction publique d’état.

         Quelques années plus tard, ce certificat était demandé après la réussite au concours théorique. Je fus dans ce cas-là ; nous étions en 1974.

         VSNA au Ghana, j’eus droit à deux visites : une avant mon départ et une à ma « démobilisation » : l’armée voulait se couvrir.

         Lors de mon premier poste, j’eus droit à une radio pulmonaire en 1978. Et ce fut tout !

         Les personnels techniques, en intégrant les collectivités territoriales, auront au moins gagné la prise en compte de leur surveillance médicale par la médecine du travail, sans compter la participation de l’employeur à la souscription de la mutuelle complémentaire santé, la MGEN pour la majorité d’entre eux.

         Mais, deux ans avant le départ en retraite, une enquête est faite auprès des personnels du ministère de l’éducation nationale pour connaître les contacts avec l’amiante que nous aurions pu avoir au cours de notre carrière. J’ai dû lourdement insister pour obtenir le retour de cette enquête, et j’obtins des réponses alambiquées jusqu’au résultat final : « vous n’avez pas été en contact de façon dangereuse avec l’amiante. » J’ai quand même des doutes (comme j’en avais eu pour l’enquête de la Halde concernant les discriminations dont j’ai été victime) sur le sérieux de cette enquête, quand on sait que les bâtiments dans lesquels j’ai travaillé ont été depuis restructurés, et donc désamiantés, ou détruits (je pense notamment à « mon » préfabriqué du LEP de Blanquefort. Mais j’ai eu une réponse : l’état est couvert : circulez, y a rien à voir.

Et ce n’est pas fini…

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Censure

19 Mars 2010, 00:07am

Publié par Bernardoc

         Ci-dessous, une page qui a été censurée par l’inspection académique, qui a motivé ma convocation au rectorat, où le secrétaire général m’a dit que ce que j’indiquais n’était pas faux, mais que j’utilisais peut-être un ton trop ironique, ce que j’admis bien volontiers. Ce texte a probablement joué dans ma condamnation à la stagnation de « carrière ».

LAURORE DU HAILLAN

Bulletin d’information bimestriel du Collège Emile Zola

Parution No. 8 Date : Février 2008

Le mot du Principal

Bientôt l'année prochaine !

Nous y travaillons déjà depuis le mois de novembre dernier, avec la prévision des effectifs, prévision ô combien aléatoire avec la liberté totale pour les parents de choisir « le meilleur collège » pour leurs enfants, sans être aucunement contraints par ce dispositif mis en place par le Général de Gaulle et qui avait nom : « carte scolaire ». Mais les choses se précisent avec l'arrivée dans les établissements de la Dotation Globale Horaire. Pour le collège Emile Zola, qui devrait avoir une division supplémentaire à la rentrée prochaine, il y a un déficit de 8,5 heures pour permettre de continuer à travailler dans des conditions similaires à celles de cette année. Il faudra donc se résoudre à ne plus travailler en autant de groupes dans les disciplines scientifiques et technologique ; mais je fais confiance à la grande qualité de nos enseignants pour continuer, malgré tout, à dispenser les cours de haut niveau auxquels ils ont habitué vos enfants.

En fait, la plus grande difficulté proviendra pour nous de la mise en oeuvre de la politique de rupture, destinée à faire réaliser les économies nécessaires à la survie financière de l'Etat républicain. La disparition des postes de fonctionnaires et leur transformation en heures supplémentaires...que les collègues, notamment ceux qui, pour des raisons concernant la qualité de vie, ont choisi de travailler à temps partiel, ne souhaitent pas assurer, va conduire à une précarisation accrue du personnels et à la disparition à termes des équipes pédagogiques. Ainsi, les 21,5 heures manquantes en lettres vont vraisemblablement se trouver transformées en 3,5 heures supplémentaires années plus l'embauche de trois vacataires à 6 heures chacun pour assurer les enseignements obligatoires.

Une autre difficulté proviendra du manque de souplesse dont nos établissements disposeront. Les enseignants, à qui l'on demande, dans le cadre du projet d'établissement, de plus en plus de tâches hors du simple enseignement, font sans cesse la remarque que le bénévolat a une limite. Leur engagement auprès des élèves est remarquable, mais une gratification de quelques heures ponctuelles serait la bienvenue ; l'année prochaine, il ne faudra compter que sur la LOLF pour montrer aux collègues la reconnaissance que la Nation a pour ses serviteurs.

Quant à moi je leur renouvelle ma confiance, et je crois pouvoir les assurer du soutien de la majorité des parents.

Quinze jours après la publication de ce texte, bien vite étouffé, les profs partirent en guerre contre le Principal, accusé de tous les maux ; ce douloureux épisode se termina dix huit mois plus tard lors de sa retraite (à 60 ans ! ).

Et ce n’est pas fini…

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Santé encadrée à l'éducation nationale

18 Mars 2010, 08:03am

Publié par Bernardoc

         Certains se souviennent peut-être que Kouchner se prétendait de gauche et qu’il fut un temps ministre de la santé. C’est à lui que l’on doit les deux saisons de vaccination massive contre l’hépatite B, jusqu’à ce qu’on arrête sans délai, suite aux premiers effets secondaires. Il serait intéressant de faire un suivi et de voir le nombre de scléroses en plaques qui vont se déclarer chez les jeunes collégiens que nous avons fait vacciner à la fin des années 1990. Pourtant, en bon fonctionnaire loyal, j’avais fait tout mon possible pour que cette opération fût un succès. Je suis donc bien content d’avoir déjà commencé à émarger au grand livre de la dette publique avant le cirque de la grippe A.

         Mais j’ai quand même vécu une situation surprenante à quelques semaines de ma « libération » : étais-je mis sous tutelle ? En tous cas je n’ai jamais eu d’explication sur ce déploiement départemental pour un problème qui, hélas, ne devient plus exceptionnel dans nos établissements.

         Un matin, à 9 heures, un élève en état d’ébriété avancée, est soutenu par ses camarades jusqu’à l’infirmerie du collège. En effet, les élèves savent bien où ils peuvent être pris en charge et mis en sécurité. L’infirmière, après avoir appelé le 15 selon le protocole, faisait tout son possible pour tenter de maintenir ce jeune (il était en 5ème) en état de vigilance. Après l’avoir vue à l’œuvre, je regagnais mon bureau et je croise une paire de gendarmes qui m’annoncent que les pompiers sont là pour une intervention. Je leur annonce qu’ils sont en avance et leur indique la direction de l’infirmerie. Les pompiers arrivent, bientôt suivis d’une deuxième paire de gendarmes.

         Lorsque les pompiers évacuent l’élève, la première paire de gendarmes s’en va. Et arrive une troisième équipe ! On nageait en plein délire.

         Quelques minutes plus tard, on me passait l’inspecteur d’académie qui appelait depuis son téléphone mobile, pour me demander de lui envoyer un courriel pour décrire les circonstances, que l’« affaire » allait remonter jusqu’au cabinet du recteur.

         13h15 : la secrétaire n’est pas encore revenue lorsque le téléphone sonne au secrétariat. C’était le médecin de l’inspection académique qui souhaitait parler à l’infirmière. Je me présente et elle me dit que c’est la Ddass qui lui a demandé de se renseigner. Le docteur nous connaissait l’infirmière et moi, et elle se doutait bien que si nous ne l’avions pas prévenue, c’était que l’élève avait été correctement pris en charge.

         Deux heures plus tard, coup de téléphone du secrétariat de l’IA qui me demandait si j’avais pris des nouvelles de l’élève. Je répondis que c’était le rôle de l’infirmière qui m’en rendait compte après. Je me rendis alors dans son bureau et elle appela l’hôpital devant moi. Elle dût fortement insister devant le barrage désagréable, et à la limite de la politesse, opposé par les responsables du service qui avait accueilli notre élève, pour obtenir des nouvelles, qu’elle transmit en suivant au médecin-conseil.

         Voila ce que j’ai été amené à vivre en fin de carrière, et vous comprendrez aisément ma joie de claquer la porte à une institution qui n’a que mépris pour ceux qui la défendent.

         Cette « affaire » a révélé un grave manque gouvernemental : ni Xavier DARCOS, ni Roselyne BACHELOT ne m’ont appelé, et pourtant vu l’ampleur qu’un cas d’ivresse avait suscitée, c’aurait été la moindre des choses.

Et ce n’est pas fini…

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Coimbra

17 Mars 2010, 08:58am

Publié par Bernardoc

carte portugal-2-20a20         Nous y sommes allés deux fois à Pâques pour rendre visite à Guilhem qui fréquentait la superbe fac, dans le cadre des échanges nécessaires à son inscription à la section intégrée franco-portugaise.

         La première année, nous sommes restés à Coimbra, dans la pension de famille conseillée à Guilhem par Anne-Marie ROUDIER, sa prof de portugais de Kju. Depuis six mois Guilhem était devenu un étudiant portugais typique et, entre ses cours il nous a accompagnés pour visiter les environs. Je me souviens notamment d’une anecdote à Conimbriga, où nous souhaitions déjeuner dans le restaurant qui se trouvait dans l’enceinte des ruines romaines, une excellente table selon le guide du routard. Las ! il était fermé. Nous allâmes donc en ville et nous nous installâmes dans un restaurant. Nous avons, demandé après la traduction de la carte par Guilhem, qu’il se renseigne sur un des plats proposés, ce qu’il fit, en portugais, bien entendu. Et lorsqu’il eut les explications Rose lui demanda de traduire, et avant qu’il ait pu dire un mot, la patronne nous a expliqué à toute vitesse en français ce qu’elle venait de lui dire. Visiblement, ce devait être quelqu’un qui était revenue au pays après la P7280001révolution des œillets. C’est au cours de cette visite que nous avons offert à Guilhem son costume d’étudiant, mais quelle histoire pour arriver à trouver suffisamment d’argent liquide, car le petit morceau de plastique bleu était fort peu usité.

         Nous sommes retournés au Portugal deux ans plus tard, avec Maeva, et là nous avons été hébergés chez les parents de Catarina…et heureusement que Guilhem est venu nous chercher sur une petite route car nous n’aurions sûrement pas trouvé. Après une virée par Coimbra, où les rives du fleuve Mondego étaient toujours aussi agréables, nous avons fait un court séjour SNB10776SNB10787dans la banlieue de Lisbonne, au bord de la mer, et Cat nous a fait visiter Sintra et Lisbonne, où, à l’invitation du directeur, nous avons déjeuné à l’Alliance Française, qui était le lieu de stage de Guilhem. J’avais reçu deux profs de cette ville à Langevin, mais elles n’avaient jamais donné suite à notre offre d’échange. Il faut dire que vu l’état de délabrement dans lequel le propriétaire SNB10815avait laissé sombrer le collège, il ne correspondait pas aux critères bourgeois de la ville de Sintra. SNB10839Et c’est peu après que nous eûmes la douloureuse surprise de voir notre voiture fracturée, à Cabo Esbichel, au sud de Lisbonne, ce qui entraîna la disparition du téléphone mobile de Guilhem, nos cartes d’identité et la carte Visa de Rose. Lorsque nous avons porté plainte auprès de la gendarmerie, ils SNB10841n’ont pas été étonnés, car cela arrivait régulièrement. Je l’ai signalé au Guide du Routard, mais il n’a pas intégré cette donnée. Au retour, j’ai voulu faire refaire la carte d’identité, mais lorsqu’on est pénalisé par le vol de ses papiers, il faut payer pour les refaire : il s’agit de toute évidence d’une double peine. Alors pour le moment, nous nous passons de CNI, en nous disant que peut-être un jour elle va revenir.SNB10849

         Nous attendons le mois de juillet pour notre prochain voyage : ce sera Cuba !SNB10868

Et ce n’est pas fini…

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Comenius, etc...

16 Mars 2010, 08:00am

Publié par Bernardoc

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         Dès que je fus devenu personnel de direction, j’ai eu envie de participer à différents programmes européens. J’avais plusieurs critères de choix : ils ne devaient pas se dérouler pendant les vacances, ils devaient être organisés dans un pays (ou une région) que je ne connaissais pas et une des langues de travail devait être l’anglais, que j’avais de moins en moins l’occasion de pratiquer.

         Parallèlement, je proposais d’accueillir chaque année des « assistants Comenius ». Successivement, il y a eu une Espagnole, puis une Italienne, une Hongroise et une Grecque ; même une Portugaise est venue faire quelques heures à Langevin.

         Ma première expérience fut un stage à Evora, au Portugal. J’y découvris que les Portugais de ma génération préféraient parler le français plutôt que l’anglais, et je dus servir d’interprète plusieurs fois.  C’est dès ce moment-là que je décidai d’inscrire dans chacun de mes rapports : « Si tous les participants suivaient pendant six mois avant le stage deux heures de cours d’esperanto par semaine, la compréhension serait largement suffisante pour permettre d’échanger sans passer par le truchement d’un traducteur ». Une grosse surprise, dans un coin perdu près de la frontière espagnole, je fus accueilli par un parent d’élève en tahitien : c’était un ancien de la légion étrangère qui avait épousé une Marquisienne et qui était rentré au pays avec sa famille à la fin de son contrat.

         Je participais aussi à un stage assez long à Weimar, en Allemagne. Là, il y avait deux langues de travail : le français et l’anglais. L’équipe organisatrice avait embauché une prof de langues à la retraite pendant trois jours. Comme tout le monde n’était pas devenu bilingue, on me sollicita pour lui succéder. Je n’avais jamais fait ce genre de boulot, et je dois dire que je ne me souviens pas avoir jamais été aussi attentif lors d’un stage. Ma prestation a plu, puisque je fus sollicité pour faire partie de l’équipe lors du deuxième stage six mois plus tard. Je profitai de ce stage pour monter un projet avec une collègue de Pologne et un collègue de Madère…Et c’est cette année-là, après avoir obtenu une entrevue au ministère, que j’ai enfin eu ma mutation. La Pologne, Madère, ce n’aura pas été pour moi, mais le projet que j’avais initié à Goya a vécu pendant une demi-douzaine d’années. C’est à Weimar que j’ai découvert l’opéra : Don Giovanni. Je m’étais sapé, comme j’aurais pu le faire en France, et je me suis rendu compte que jeans et baskets convenaient parfaitement. Weimar, c’est aussi la ville de Buchenwald, et en visitant le camp de concentration en ce mois de janvier, après avoir longé la rue Marcel PAUL, vu la plaque « Henri KRASUCKI », alors qu’il m’était impossible de parler tant la pression émotionnelle était forte, résonnait dans ma tête la chanson de Jean FERRAT (qui vient de mourir samedi dernier) Nuit et Brouillard.

         Autre visite « Arion » : Iglésias, au sud de la Sardaigne, organisée par des francophones, pour une majorité de francophones, mais avec nécessité de traduire en anglais (qui était censé être la langue de travail) la plupart des interventions effectuées en français ou en italien. Mais cette fois-ci, ils se sont passés de moi. Une merde à l’aéroport à Paris m’a donné le plaisir de revoir James qui a accepté de m’héberger pour une nuit. Suite à ce séjour, le collège Paul Langevin a reçu Paul, le Proviseur d’un lycée slovaque pour mettre en place un échange Comenius avec l’Italie comme troisième partenaire. Et bien, la Slovaquie, qui avait accordé une bourse de mille euros à ce collègue pour venir en France mettre en place le projet, a été le seul des trois pays à le refuser ensuite ! C’était décidément du grand n’importe quoi !

         Je voulais repartir une dernière fois et je remplis donc un dossier de la même façon que j’avais remplis tous les autres. Et deux « donneurs d’avis » ont refusé mon dossier en des termes insultants. Je n’ai pas tendu l’autre joue, mais j’ai envoyé un courriel qui, paraît-il, a circulé à l’agence Socrate, dont une employée m’a fait dire que cela faisait du bien de voir que tout le monde ne se mettait pas à plat ventre devant les bureaucrates éducatifs européens.

         Arrivé à Zola, j’ai proposé aux collègues de se lancer dans de tels projets, mais comme j’étais en froid avec Socrates, je leur ai dit que je les aiderais, mais que je ne serai pas l’initiateur. Donc, il ne s’est rien passé.

Et ce n’est pas fini…

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