Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Ghana 1975 -Sénégal 2005

15 Mars 2010, 12:07pm

Publié par Bernardoc

         afrique  Trente ans après, retour en Afrique de l’ouest, à la découverte d’un nouveau pays : le Sénégal. Le cadre était différent : je n’y étais pas pour deux ans, mais pour deux semaines, et dans la cadre du comité de jumelage de Mérignac. En effet, cette ville est jumelée avec Kaolack et a un partenariat avec les îles du Saloum. Ma participation au voyage, outre la découverte de ce pays, avait un but pédagogique : intégrer davantage le collège Paul Langevin à la vie de la commune en lui offrant la possibilité de participer aux échanges avec une des villes jumelles. J’ai donc eu le feu vert de l’Inspecteur d’académie de l’époque, Roger SAVAJOLS, qui était toujours prêt à encourager les initiatives.

        carte-senegal1   Arrivée à Dakar après un vol au cours duquel j’ai pu voir le dernier film de Sembène Ousmane consacré à l’excision (film en wolof, sous-titré en français). Première surprise à l’aéroport : une Chinoise faisait partie de notre groupe et elle fut retenue à la police des frontières jusqu’à ce qu’un de nos contacts allonge le nombre de billets nécessaires pour qu’elle puisse passer. Deuxième surprise en arrivant à l’hôtel : alors que nous étions censés avoir des chambres individuelles, nous nous sommes retrouvés à trois dans la même chambre : Michel VERNEJOUL, le maire de Martignas, un autre membre du comité de jumelage et moi-même. Avec Michel nous encadrions le troisième larron qui n’a pas fermé l’œil de la nuit car apparemment Michel et moi ronflions en alternance. Une chambre fut attribuée à notre « coloc » dès le deuxième soir, mais ce n’était pas évident car il y avait un congrès à Dakar au moment où nous arrivions.

         Après deux jours de visite de la capitale, dont l’île de Gorée où nous accueillit le gardien, ancien combattant aujourd’hui décédé, nous partîmes dans un minibus climatisé vers St Louis, où nous fûmes hébergés à l’hôtel de la poste, celui dans lequel Jean MERMOZ avait sa chambre. Une grosse verrue au milieu de St Louis : le monument aux tirailleurs sénégalais morts au champ d’honneur pour la liberté du colonisateur. Ce monument est en ruines, et son entretien n’est sûrement pas la priorité de l’état sénégalais. Mais pourquoi la France ne contribue-t-elle pas à la restauration de ce monument ?

         Une petite virée au nord nous conduisit au parc national Djoud, un havre pour les innombrables pélicans. La visite se fait en bateau, ce qui nous permet de découvrir les spécificités des flore et faune tropicales.

         Notre voyage vers Kaolack nous fit traverser Touba, ville sainte musulmane dont nous visitâmes la superbe mosquée. A Kaolack, nous fîmes les visites prévues, je pris les contacts nécessaires avec un collège, et nous poursuivîmes vers les îles du Saloum. L’accueil fut excessivement chaleureux (et je ne parle pas du climat !) : ces gens qui n’ont rien sont prêts à tout vous donner. Un collège venait de s’ouvrir : le gouvernement avait nommé les enseignants, mais les parents devaient construire les bâtiments pour abriter les élèves. Il n’y avait pour le moment que les niveaux 6ème et 5ème avec, si je me souviens bien, 56 élèves par division ! Ce collège aussi était très demandeur d’ouverture sur le monde, et je notais soigneusement les coordonnées.

         Le retour vers Dakar, car nous arrivions au terme de notre périple, nous fit traverser Joal-Fadiouth, le village natal de Léopold Sedar Senghor, dans lequel nous fîmes une halte.

         Enfin, retour vers le froid mérignacais, puisque nous étions en novembre. J’approchai différents profs et par différents biais (B2i, français, Printemps des poètes,…) pour les inciter à éveiller nos élèves au contact avec l’Afrique. Rien ! Enfin, si certains aboutissent à Bourran après la fermeture de Langevin, ils pourront toujours prendre le train en marche.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Régionales

14 Mars 2010, 01:37am

Publié par Bernardoc

  Pas d'article aujourd'hui : je tiens un bureau de vote. Bien sûr, je vais voter FRONT DE GAUCHE. Si vous ne l'avez pas encore fait, pensez à aller voter.
Et ce n'est pas fini... 

Voir les commentaires

Notre croisière

13 Mars 2010, 13:59pm

Publié par Bernardoc

         Septembre 2003 : le Club Camif annonce pour la Toussaint 2004 la dixième croisière du Club. Toussaint 2004 ? Mais ce sera notre trentième anniversaire de mariage ! Nous décidons donc de nous faire ce plaisir. Club Camif sous-traite avec « Taitbout voyages » qui achète des places à « Costa croisières ».

         Sur tous les bulletins d’inscription figure une ligne : « date du mariage ». J’avais entendu dire qu’en ces occasions on ne manquait pas de fêter ça sur les navires, et donc nous nous apprêtions à faire la fête.

         En attendant, nous nous embarquâmes donc à Savone, un port italien spécialement construit pour cette entreprise touristique, après avoir débarqué du train à Nice, d’où nous étions pris en charge. Dès l’embarquement nous fûmes pris en photo et ce n’était que le début, car tout est organisé sur le bateau pour vous faire dépenser votre argent, et on ne vous présente la facture qu’à la fin du voyage. Il faut donc être très prudent si l’on ne veut pas subir de désagréables surprises.

         Notre croisière devait nous emmener jusqu’à Istanbul après différentes escales en Italie, en Sicile et en Grèce. Nous avions réservé les excursions dès le départ, et nous ne fûmes pas déçus de nos choix. Enfin, plusieurs années après nos enfants, nous découvrîmes nous aussi Pompéi (à l’aller) et Rome (au retour). L’escale à Palerme nous conduisit jusqu’à Taormina, cité perchée et très touristique. Une journée en mer nous amènera à Istanbul, où nous avons failli nous perdre dans le bazar après avoir visité la ville. Je fus content de remonter sur le bateau après le repas du soir dans un restaurant animé par des danseuses orientales, car le spectre de l’attentat n’avait cessé de me hanter. Fort heureusement, il n’en fut rien.

         Après une escale sur l’île volcanique de Santorin, dont la structure n’était pas sans nous rappeler celle de BoraBora, où nous nous fîmes des frayeurs en gravissant la montagne à dos d’âne, notre bateau fit une escale en Grèce, et après deux heures de route nous arrivâmes à Kalambaka, au pied des Météores, pour découvrir un panneau « LE HAILLAN », qui est sa ville jumelle. J’étais loin de m’imaginer alors que quatre ans plus tard je serai Conseiller municipal délégué aux jumelages et aux relations internationales et que Kalambaka deviendrait bien plus familier.

         Lors d’une nuit en mer, nous passâmes au large du Stromboli, ce qui fut également un spectacle très impressionnant.

         Tout au long des excursions nous étions « encadrés » par des jeunes gens dont le seul but était de nous compter et de lever une pancarte pour nous inviter à les suivre, et je me disais que, même s’ils étaient payés avec un lance-pierres, c’était tout de même une agréable façon de voyager qui ne m’aurait pas déplu.

         Lors de la première réunion des passagers dans la salle de théâtre, il nous fut bien recommandé de surtout ne pas importuner le personnel pour lui rappeler un anniversaire, une fête,…Bien discipliné, nous avons respecté la consigne…et fûmes bien déçus de ne voir rien arriver le 31 octobre, alors que tout au long de la croisière les anniversaires de naissance étaient célébrés en grande pompe. Je questionnais les accompagnateurs le lendemain, qui me demandèrent si j’avais rappelé la date. A ma réponse négative, il me fut répondu que c’était un oubli et que j’avais eu tort de respecter les consignes.

         Les bulletins d’inscription comportent toujours une ligne pour la date de mariage, et lorsque j’ai écrit pour dire que ça ne servait à rien vu notre expérience personnelle, je n’ai jamais reçu la moindre excuse ni la moindre offre de compensation.

         Il est possible que nous refaisions une croisière, mais nous tâcherons d’éviter ces trois coorganisateurs que sont « Club Camif », « Taitbout voyages » et « Costa croisières » : mauvaises adresses !

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

N'importe quoi !

10 Mars 2010, 00:01am

Publié par Bernardoc

    Oh comme je me réjouis d'être "retraité" et non pas "honoraire", déclassé de 1ère classe. Au moins on ne viendra pas me réquisitionner pour aller boucher les trous que le gouvernement CSF (Châtel-Sarkozy-Fillon) creuse dans les rangs des enseignants afin de garantir les profits des traders, puisque les économies réalisées par l'Etat servent à renflouer les banques.
 Mais il aurait bien tort de changer sa politique puisque les fonctionnaires qui restent sont satisfaits. Il me semble que la dernière grève à laquelle j'ai participé lorsque j'étais en activité avait motivé un autre collègue de l'établissement. Il reste donc de la marge avant que les titulaires se sentent menacés !
Et ce n'est pas fini !

Voir les commentaires

La Guadeloupe

9 Mars 2010, 00:04am

Publié par Bernardoc

         Carte+Guadeloupe+copie  Toussaint 1994 : vingt ans de mariage. Je propose que nous allions découvrir la Guadeloupe, d’autant qu’un collègue y était Proviseur-adjoint d’un Lycée Professionnel, et qu’il nous avait invités. Comme les enfants avaient insisté pour venir avec nous, nous avions choisi d’aller dans une résidence hôtelière images-copie-11du Gosier et un pack de visites organisées qui nous occupaient un jour sur deux, ce qui nous laissaient la moitié du séjour pour nous retrouver avec Michel. En ces temps anciens où internet était encore dans les limbes, la communication était épistolaire, et quelques jours avant notre départ nous reçûmes une lettre dans laquelle il nous souhaitait un bon séjour, mais que lui serait en Métropole pendant ces vacances. Ce fut un choc ! et je me suis senti trahi. J’ai mis du temps à m’en remettre, mais, et surtout maintenant qu’il nous a quittés, je pense à son excellente cuisine, aux nombreux tableaux qu’il nous a offerts, et surtout à la merveilleuse petite graine qu’il avait semée en moi et qui a germé une vingtaine d’années plus tard.

         Nous avons malgré cette déception beaucoup aimé la Guadeloupe, avec ses couleurs qui nous rappelaient celles de BoraBora, les balades dans une jungle aux senteurs africaines, et bien entendu la plage et la mer dont la température était…tropicale. Pour compléter, nous avons effectué une balade en bateau à fond de verre pour admirer coraux et poissons. Là encore, les souvenirs envahissaient nos têtes.

         images-copie-7Nous avons été surpris de voir la façon dont les Guadeloupéens briquaient leurs tombes en ces temps de Toussaint, et nous avons même dû patienter un jour en voiture derrière un enterrement avec orchestre en tête : j’imagine que cela ressemblait à ce qu’on peut trouver en Louisiane, même si c’est un pays dans lequel je ne suis jamais allé.

         images-copie-8Enfin, sans doute le point d’orgue de notre séjour, notre visite aux Saintes, îles protégées des voitures, même si elles sont surtout dédiées à l’accueil des touristes. Nous avions une guide d’origine européenne et ça faisait tout drôle de l’entendre passer du français que nous pratiquons vous images-copie-10et moi au créole : le bilinguisme existe vraiment, et les gens ont beaucoup de chance de pouvoir maîtriser également deux langues. Et nous avons eu le bonheur de visiter le Fort Napoléon avec un guide local qui possédait un humour dévastateur.

         Après cette courte période « estivale », il était temps de retrouver les brumes automnales bordelaises.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Le Danemark

8 Mars 2010, 14:26pm

Publié par Bernardoc

         carte-danemarkVisité en deux fois : en « montant » et en « redescendant ».

         images-copie-5A l’aller, avant de nous embarquer à Frederikshavn, en route pour Oslo, nous n’avons pas manqué de visiter « Legoland » à Billund, dont nous avions beaucoup entendu parler, et dont un certain nombre d’éléments jonchaient habituellement le sol de la maison. Cela n’avait rien à voir avec Disneyland de Los Angeles que nous avions visité en rentrant de Polynésie, histoire de couper le long voyage de retour, mais nous y avons pris du plaisir (et nos enfants également !).

         Un peu plus au nord, je me souviens d’Århus, comme d’une ville à la fois artistique et touristique (je ne suis pas allé vérifier sur une encyclopédie, ma mémoire est-elle bonne ?) se prélassant sous un soleil estival très chaud.

         images-copie-4Le retour se fit par le bac entre Helsingborg (Suède) et Helsingor (Danemark). Ca ne vous dit rien ? « To be or not to be ? », c’était là ! Et avec des sauts de puce entre plusieurs îles, nous aboutîmes à Copenhague. Le camping se trouvait à l’extérieur de la ville, mais une bonne liaison ferroviaire nous y images-copie-6conduisait en quelques minutes. Tout de suite, visite de la ville, avec, évidemment, la petite sirène ; c’était la deuxième fois que je la voyais et j’étais toujours aussi déçu que la première fois. Et pourtant, que de monde ! Un séjour à Tivoli s’imposait : parc d’attractions délicieusement kitsch où nous avons passé une bonne journée.

         Les soldes commençaient à Copenhague, et nous en avons donc profité pour faire du magasinage et renouveler une partie de notre garde-robe.

         Il fallait maintenant songer à regagner nos pénates, via l’Allemagne, car nous voulions faire une halte en Alsace pour contacter des amis que nous n’avions pas revus depuis BoraBora.

         Nous traversâmes la frontière à un autre endroit qu’à l’aller, et bien entendu, quelle fut la voiture arrêtée ? La nôtre !

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

La Suède

7 Mars 2010, 01:22am

Publié par Bernardoc

         Carte-suede  Nous étions au moment où Renault avait épousé Volvo, et partout en Suède les garages Volvo affichaient le panonceau Renault en taille équivalente. La réciproque était loin d’être vraie en France. Notre voiture ayant besoin d’une révision périodique, nous profitâmes d’un garage à proximité d’un terrain de camping pour la faire exécuter.images-copie-3

         IKEA, qui affiche les couleurs suédoises en France, n’a pas besoin de cela dans son pays d’origine, et là, toutes les enseignes sont rouges.

         cercle-polaireNous avions retrouvé l’été et nous nous sommes même baignés en eau vive lors d’une halte, je ne me souviens plus si c’était au nord ou au sud du cercle polaire, dont le passage est beaucoup moins frappant que du côté norvégien : pas de microclimat ni de grande structure, juste un petit immeuble qui peut vous délivrer un certificat de passage.

         images-copie-61Nous avons beaucoup apprécié Stockholm, son métro, lesimages-copie-1 balades en bateau, et c’est là que nous fîmes une rencontre surprenante. Nous étions montés dans la tour de la télévision pour avoir une vue d’ensemble sur la capitale. Et là-haut, alors que je faisais le tour, je suis tombé sur trois asiatiques (un homme et deux femmes) qui parlaient entre eux une langue que je connaissais : l’esperanto. Bien entendu, nous entamons tout de suite une conversation, et la première question que m’a posé le Chinois (les deux filles étaient japonaises) fut : « Est-ce que vous voyagez au moyen de l’esperanto ? » (Je traduis, la langue apparaîtra sans doute plus tard sur le blog). Moi qui avait pas mal bougé avant la Scandinavie, on ne m’avait jamais demandé « Est-ce que tu voyages au moyen de l’anglais (ou du français) ? » C’est qu’il existe plusieurs annuaires mondiaux d’espérantistes qui se déclarent prêts à accueillir et à faciliter la prise de contact avec le « vrai » pays, c'est-à-dire pas le pays réservé aux touristes. Et le meilleur moyen de se comprendre entre deux Japonaises et un Chinois à Stockholm, et bien c’était la langue-pont anationale, l’esperanto. Nous avons pris ensemble l’ascenseur pour redescendre et nous étions tant occupés à nos échanges que pas un d’entre nous n’avait pensé à appuyer sur le bouton !images-copie-2

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

La Laponie

6 Mars 2010, 00:33am

Publié par Bernardoc

         images-copie-54  drapeauElle se trouve à cheval sur trois pays scandinaves : la 4236952772 0a5ba9f26f mNorvège, la Suède et la Finlande. Il paraît que c’est le pays du Père Noël, c’est pour cela que son traîneau est tiré par des rennes. noel-laponCet animal, central pour les Lapons, leur fournit à peu près tout ce dont ils ont besoin. Il y a vingt ans, il était déjà concurrencé par les scooters des neiges en hiver, voire les 4x4 en été. Mais je suppose que le téléphone mobile de maintenant ne fait pas partie de ses rivaux. 

         ImageVaultHandlerMais avant de quitter la Norvège, il me faut quand même rappeler deux spécificités qui nous ont étonnés : les églises en bois debout et les maisons au toit végétalisés, qui, avant le maison-typique« développement durable », n’étaient pas connues en France.

         Nous quittons donc la Norvège, pour rejoindre la Suède en passant par la Finlande. Nous étions juste en transit et nous n’avons rencontré aucun douanier ni garde frontière entre la Norvège et la Finlande. Nous nous arrêtâmes juste une fois dans ce pays pour satisfaire des besoins naturels, et nous regagnâmes bien vite notre voiture car, dès que nous avions mis le pied dehors, nous fûmes assaillis par des hordes de moustiques agressifs. Fort heureusement, sous ces latitudes, ils n’étaient pas porteurs du paludisme.

         L’entrée en Suède, qui marquait le début de notre redescente vers le sud, se fit sans encombre, et lorsque nous nous arrêtâmes dans le premier terrain de camping, nous fûmes agréablement surpris de voir que les douches chaudes étaient gratuites, et que les prix étaient sensiblement inférieurs à ceux pratiqués en Norvège.images-copie-59

         Nous en étions à notre quatrième pays scandinave, et je peux dire que contrairement à ce qui est généralement colporté, tous les Scandinaves ne sont pas bilingues (leur langue + l’anglais). Lorsque nous arrivions dans une ville, nous nous dirigions vers l’Office du Tourisme local et je m’adressais en français à l’hôtesse (nous y avons rarement vu des hommes) ; soit la réponse était en français, soit j’avais droit à des excuses en français me disant qu’elles ne maîtrisaient pas assez notre langue pour me donner les explications nécessaires. Je continuais alors par : « Ĉu vi parolas esperanton ? », et hélas, la réponse était immanquablement « No ». Je consentais alors à utiliser la langue de Thatcher et Reagan et adaptais le niveau de langue en fonction de celui de mon interlocutrice.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

En route pour le Nord

5 Mars 2010, 17:00pm

Publié par Bernardoc

         Après Oslo, direction le Nord. Le Guide du Routard ne nous conseillait pas vraiment d’aller jusqu’au Cap Nord, décevant disait-il, et où la population autochtone était fort peu présente. Nous nous contenterions donc de passer le cercle polaire arctique pour aller à la rencontre des rennes de Laponie.

         images-copie-35  Plus nous progressions vers le nord, plus la vie était chère, et bien entendu, les tunnels et l’eau chaude dans les campings étaient payants. Mais le paysage était vraiment superbe. J’ai regretté pendant ce voyage de n’avoir pas de caméscope pour immortaliser notre voyage, et nous nous sommes donc contentés de photos. Mais pour avoir été commissionné plus tard pour filmer un concert du groupe espérantiste frison Kajto, mes regrets se sont envolés, car lorsqu’on se branche une caméra devant les yeux, on perd toute une dimension de la vie. Reste maintenant à numériser les photos. Et ce blog sert aussi à faire revivre des mémoires toujours vives, mais ô combien sélectives !

         images-copie-51Nous traversâmes donc le cercle polaire avec l’arrêt images-copie-57obligé et la visite du centre touristico-culturel qui s’y trouve. Le Guide du Routard ne nous avait pas menti, et alors que nous étions en short et tricot depuis notre arrivée en Norvège, nous avons revêtu pantalon, pull, chaussettes lors de cet arrêt, car en quelques kilomètres nous étions retournés en hiver. Ce micro-climat s’est prolongé pendant quelques kilomètres au-delà du cercle, puis nous nous sommes redéshabillés : l’été était revenu ; mais quelle drôle d’impression !

         Poursuivant notre voyage, nous croisons des Girondins en train de pique-niquer au bord de la route. Nous nous arrêtons pour les saluer ; ils nous parlent des îles Lofoten, que nous n’avions pas l’intention de visiter avec notre attelage. Ils furent très convaincants et donc nous prîmes le bac pour ces îles. Nous allions y rester deux « nuits », mais en fait ne devrait-on pas parler d’un seul jour puisque c’est là que nous avons pu découvrir et apprécier le soleil de minuit, but de notre découverte ?800px-Soleil de minuit aux Lofoten

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Oslo

4 Mars 2010, 21:51pm

Publié par Bernardoc

         carte scandinavie  Première étape en Norvège. Après avoir débarqué du ferry, nous nous dirigeons vers une poste pour envoyer un télégramme à nos cousins américains qui se mariaient. Nous nous arrêtons dans le plus grand terrain de camping de la capitale : une véritable ville de toiles, caravanes et camping-cars. Nous faisons sensation avec notre ClipCar et nous apprécions d’avoir acheté notre raccord électrique en Allemagne. Accueil spontané en français à la vue de notre carte internationale de camping. Mauvaise surprise : tous les « extras » - y compris les douches chaudes – sont payants ! Nous avions l’intention de rester trois nuits à Oslo, histoire de visiter la capitale.

         Deuxième (mauvaise) surprise : il n’y a pas que les tunnels qui sont payants, mais également les routes d’accès à la cille. Et avec mon sens inné de l’orientation, nous nous sommes retrouvés une deuxième fois au même péage, tout en étant restés sur la route sans nous arrêter ; et bien entendu, pas question de négocier quoi que ce soit.

         3231069397 eb82e3859e  Nous étions au début de l’été, avec des journées très ensoleillées et très longues. Nous en avons passé une dans le parc Vigeland, près de la mairie, images-copie-56véritable musée de la sculpture dédié au sculpteur norvégien mort en 1943. Des dizaines de statues monumentales trônent dans ce parc, éloge de l’érotisme et inspiratrices de nombreuses prises de vue.

         images-copie-34Mais n’oublions pas que la Norvège était le pays des vikings et un musée leur est consacré, à la fois maritime et intérieur. La reconstitution des drakkars exposés nous ramenait des décennies en arrière, lorsqu’à l’école primaire nous apprenions comment ces géants venus du nord remontaient la Seine, semant la mort sur leur passage, en quête de pillage. C’est sans doute pour cela que la présence d’un ou plusieurs gardiens noirs, s’exprimant parfaitement en norvégien, nous surprenait également. On imagine bien l’origine des noirs en France, en Angleterre, au Portugal,…pays qui ont colonisé l’Afrique, mais au pays des vikings, leur présence méritait une explication. Sans doute l’état des droits de l’homme dans leur pays d’origine n’était-il pas étranger à leur présence en Scandinavie. Et de nos jours, qui sait si nos immigrés charterisés ne finissent pas par aboutir dans un pays plus accueillant, car c’était vraiment le cas de la Norvège.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 > >>