Samedi : dernier jour ; au programme : l’abbaye de Westminster le matin, puis après un pub à proximité fréquenté par les premiers ministres, croisière sur la Tamise jusqu’à Greenwich (attention à ne pas prononcer le « w ») puis retour à l’hôtel.
Westminster abbey, donc : les règles impliquaient que nous soyons divisés en deux groupes, et je me retrouvai dans celui de Caroline. Visite classique, avec les incontournables que sont les différentes chapelles, Poets’ corner, etc… Arrêt obligatoire toutes les heures pendant la prière du curé de service, pour signifier que ce bâtiment est toujours une église en activité. Foule compacte et traductions en tous genres, mais interdiction de prendre des photos à l’intérieur : il faut bien vendre les magnifiques albums de souvenirs !
Avant d’aller au pub, nous sommes allés jusqu’à Buckingham Palace pour assister à la fin de la relève de la garde. Et il a fallu que j’attende ce voyage pour apprendre qu’en hiver les gardes étaient en gris et non pas en rouge (ou alors, si je l’avais su, je l’avais complètement oublié ; Alzheimer ?).
Le pub accueillait de nombreux groupes pour déjeuner et nous ne pûmes pas y prendre nos aises comme dans les précédents.
Puis nous nous embarquâmes à Westminster pier, juste en face de London Eye, la roue géante du millénaire. Nous eûmes droit à un commentaire « bénévole », c'est-à-dire qu’une quête était faite à la sortie, par un membre de l’équipage. Rien à voir avec les explications fouillées de Caroline, mais un humour certain et une connaissance approfondie des pubs qui jalonnaient notre parcours ! Il n’avait pas d’anecdote concernant « la passerelle branlante » construite par le même architecte que le viaduc de Millau, mais il nous fit remarquer le peu de monde et de véhicules sur Blackfriars bridge (je crois), ceci étant dû aux voies d’accès improbables de part et d’autre de la Tamise. Le commentateur nous invita aussi à saluer les gens sur les ponts, l’excuse étant que s’ils nous répondaient, avec les mains en l’air ils ne jetteraient rien sur le bateau.
Passés les bâtiments historiques qui bordaient le début de notre croisière, nous avons pu découvrir les nouveaux quartiers qui ont remplacé les anciens wharfs (Ware House At River Front), et dont l’architecture se veut très moderne.
Arrivés à Greenwich, nous ne sommes pas montés jusqu’à l’observatoire, mais nous eûmes droit à l’historique de ces imposants bâtiments géorgiens qui dégagent une magnifique perspective sur le fleuve.
Le retour en car nous a permis de faire une révision des hauts lieux de notre séjour londonien.
Et ce n’est pas fini…