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Le blog de Bernard SARLANDIE

Retraites (4)

13 Avril 2010, 00:01am

Publié par Bernardoc

clip image002-copie-3         La réalité : une fois la pension liquidée, son montant ne varie plus qu’en fonction des prix : le niveau de vie des salariés retraités ne suit plus en moyenne celui des salariés en activité.

         Ce mode d’indexation occasionne des pertes de revenus considérables à terme pour les retraités et les marginalisera par rapport au reste de la population qui disposera alors d’un niveau de vie beaucoup plus élevé qu’eux.

         En particulier, l’objectif de porter le montant net de la pension à 85% du SMIC net doit être fortement relativisé dès lors qu’une telle pension indexée sur les prix ne représentera au bout de 20 ans qu’un peu moins de 64% de ce même SMIC net, et cela dans le meilleur des cas !

         Un salarié payé au SMIC passera ainsi rapidement, le moment de la retraite venu, du statut de travailleur pauvre à celui de retraité misérable.

Et ce n’est pas fini…

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Escale du livre

12 Avril 2010, 10:43am

Publié par Bernardoc

         Juste une petite parenthèse avant de retrouver les retraites demain.

affiche-ss-logo2-233x300       Je devais tenir le stand de l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT dimanche, et je reçois une invitation pour une dédicace samedi après-midi : Marie-Hélène SAINTON, professeur de Lettres modernes à Zola, signait son premier livre : Lettres à l’Errant (Editions Le Serpolet, 2010). Bien entendu, j’allais tâcher de venir après le repas des aînés du Haillan. C’est avec un grand plaisir que j’ai revu cette collègue, plaisir réciproque si j’en crois la dédicace qu’elle m’a offerte.

         Sur le stand du Serpolet, qui, avec l’IHS, encadraient celui d’Espace Marx, on pouvait trouver encore le livre de nouvelles de Sophie BOIS, actrice de talent et ancienne enseignante précaire de Zola et Langevin, qu’elle dédicaçait l’an dernier : En équilibre.

         En flânant au milieu des stands, j’ai vu que Jihad DARWICHE, merveilleux conteur que j’avais écouté lors du festival du conte de St Michel, qui était intervenu à Goya et que j’avais à nouveau apprécié à Lodève quelques années plus tard signait quelques recueils ; mon choix s’est porté sur l’opus : Sagesses et malices de Nasreddine, le fou qui était sage (Albin Michel) : de courtes saynètes pleines d’humour et de sagesse qui me remplissent de plaisir.

         Enfin, juste avant de m’éclipser, mes yeux sont attirés par un titre : Lettres de non motivation de Julien Prévieux (Zones, 2009) ; un regard à l’intérieur me convainquit d’investir 9,9 € dans cet ouvrage, peut-être plus authentique qu’un autre livre dont j’avais fait la publicité sur le site de Langevin et qui s’intitulait Lettres de motivation par Laurent MERCIER, aux éditions Zulma. Ces deux ouvrages dénoncent l’hypocrisie et l’inefficacité totale de ces pseudo examens d’embauche censés être rédigés avec les pleins et les déliés, que les gens de ma génération s’appliquaient à calligraphier dès le CP en apprenant à écrire.

La différence est que dans le livre de Julien PREVIEUX figurent certaines réponses, et l’on se rend bien compte que seule une infime minorité des recruteurs lit ces lettres, puisque les réponses sont presque toutes stéréotypées et n’ont aucun rapport avec les lettres de « non-motivation ». Entre humour et désespérance, un livre à découvrir.

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Et ce n’est pas fini…

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Retraites (3)

11 Avril 2010, 08:18am

Publié par Bernardoc

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         En jaune, figure le Salaire Annuel Moyen calculé sur les 25 « meilleures » années. Il est facile de se rendre compte qu’il est inférieur au SAM calculé sur les 10 meilleures années (et qui se trouverait décalé vers la droite sur le graphique).

         Avant, les salaires étaient réindexés sur le dernier salaire, ce qui permettait, hors retraite complémentaire Agirc/Arrco, de partir avec la moitié du salaire indexé, soit 50%. On voit donc que maintenant le salarié du privé partira avec la moitié de 84% de son dernier salaire, soit un taux de pension de 42%. Avant les lois Balladur et Fillon, la retraite aurait représenté pratiquement 20% de plus.

         Et maintenant, c’est l’ensemble de la carrière qui serait pris en compte. Décalé encore plus vers la gauche du tableau, le SAM ne représentera plus que 76% du dernier salaire, et donc la pension de base tombera donc à 38%, et la perte atteindra donc environ 30% par rapport à ce qui existait avant.

         Qui a parlé de bouclier fiscal ? Z’avez pas honte ? Persifleurs, va !

Non, sérieusement, c’est vraiment d’un bouclier social dont nous avons besoin.

Et ce n’est pas fini…

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Retraites (2)

10 Avril 2010, 09:15am

Publié par Bernardoc

         Comme la plupart d’entre vous, j’ai souvent arpenté le pavé bordelais ou parisien pour protester contre la baisse de mon pouvoir d’achat. Et pourtant…

 

clip_image002.gifENFNA : Entreprises Non Financières Non Agricoles

 

         Le tableau ci-dessus (qui commence en 1980 et se termine en 2008), tiré d’une institution officielle, montre qu’en 30 ans les prix ont été multipliés par 2,5 alors que les salaires ont été multipliés par 3,4. Vous comprenez maintenant pourquoi il faut se battre pour que les pensions de retraites soient indexées sur les salaires et non pas sur les prix :  la baisse de pouvoir d’achat que nous subissons à la retraite ne pourra que s’accroître au fur et à mesure.

         Le tableau suivant illustre d’une autre façon le théorème ci-dessus. On se rend compte que si les salaires avaient été indexés sur les prix, entre le début et la fin de carrière 40 ans plus tard, ils n’auraient été multipliés (en euros constants) que par 2,16, alors qu’en réalité ils l’ont été par 3,87, si l’on se fonde sur une augmentation des salaires de 3,53% par an pour une augmentation des prix de 2%. Cet accroissement du pouvoir d’achat de 1,5% par an en moyenne, est le taux qui est pris en compte pour les prévisions à l’horizon 2050 des régimes complémentaires, co-gérés par les salariés, que sont l’AGIRC et l’ARRCO. Ce ne sont donc pas des chiffres jetés en l’air, mais des projections effectuées par des actuaires et reconnues comme fiables compte tenu des conditions actuelles.

 

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Et ce n’est pas fini…

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Retraites

9 Avril 2010, 00:07am

Publié par Bernardoc

         J’ai été autorisé à partir à la retraite à 60 ans, avec 181 trimestres validés, alors que je n’en avais besoin que de 161 et qu’en entrant à l’Education nationale je pensais en avoir pour 150 trimestres (soit 37,5 annuités). Je m’estime donc floué dès le départ, d’autant que j’ai été sanctionné en ne bénéficiant pas de la hors classe à laquelle je pouvais prétendre, ce qui me fait partir avec au bas mot 300 € de moins par mois par rapport à ce à quoi j’aurais pu prétendre.

         Pendant quelques jours je vais essayer de vous expliquer et de vous donner des arguments contre les menaces qui pèsent au moins sur les futurs retraités. Donc, n’hésitez pas à vous mobiliser, et n’oubliez pas que, suite aux élections régionales, ce qu’il reste de l’UMP n’est plus majoritaire.

         Un peu d’histoire : le système de retraite français repose sur le principe de la REPARTITION, système issu des propositions du Conseil National de la Résistance (comme la plupart des systèmes qui nous ont permis de bien vivre pendant la deuxième moitié du vingtième siècle et que le gouvernement de Sarkozy –car on ne peut parler de gouvernement Fillon- s’applique à détruire consciencieusement et méthodiquement). Ce système de répartition, fondé sur les cotisations des actifs, leur permet de constituer collectivement, solidairement et juridiquement leurs futurs droits, mais aussi de financer les pensions des retraités. Cette solidarité se décline entre les générations, entre les individus et entre les professions (nous continuons à payer les pensions de retraite des mineurs, alors que c’est une profession qui a disparu). Ce système, qui fonctionne depuis 1945 a eu une efficacité économique et sociale sans précédent, et a permis de faire sortir les retraités de la misère, faisant passer le taux de pauvreté de 28% en 1970 à 4,7% en 1997. Il faut noter cependant que, au cours de la même période, la pauvreté chez les salariés est passée de 4,8% à 6,5%.

         Ce système à commencé à être mis à mal en 1993 par Balladur, aggravé en 2003 par Fillon (puisque depuis 2008 ce ne sont pas les 10 meilleures années, mais les 25 qui sont prises en compte pour le calcul de la pension), et sans riposte de notre part, son démantèlement risque d’être complet dès l’automne prochain.

Et ce n’est pas fini…

 

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Sécurité à l'école

7 Avril 2010, 23:52pm

Publié par Bernardoc

         Ainsi apparaissent le chiffre des exclusions définitives -17 000- et celui des exclusions temporaires (même si l’on peut avoir des doutes quant à l’exactitude de ce dernier, sûrement sous-évalué). Je m’attends à voir la majorité des syndicats monter au créneau pour protester, car si j’ai bien compris il est bien indiqué que ce n’est pas une manière de gérer les élèves.

         En effet, j’ai eu l’occasion de présider plusieurs conseils de discipline, qui aboutissaient en général à une exclusion définitive (car vu la lourdeur de cette procédure, j’ai presque toujours évité de convoquer un conseil de discipline pour un simple rappel à la loi), et j’avais toujours un sentiment d’échec. Si on en arrivait là, c’est que tout le reste avait échoué, et la pression de la communauté éducative (enseignants, mais aussi parfois –et de plus en plus- parents) devenait trop prégnante pour échapper à cet acte éducatif ultime.

         Debarbieux insiste lourdement sur le travail dans la durée et la stabilité des équipes, ce qui devient de plus en plus difficile à envisager : la suppression des postes, leur transformation en heures supplémentaires qui entraînent l’embauche de ces précaires sans droits et sans formation qu’on appelle « vacataires » pour un maximum de six heures par semaine, et qui, bien entendu, n’ont aucun espoir de pouvoir continuer dans le même établissement l’année suivante, même s’ils ont donné entière satisfaction. Alors, quid de la stabilité dans ces conditions ? On encourage les chefs d’établissement à proposer des heures supplémentaires aux titulaires ; mais avec les conditions de travail qui se dégradent, notamment les incivilités ou les actes de violence qui se multiplient, comment les gens accepteraient-ils ce fardeau supplémentaire ?

         On nous serine aussi que la nomination de personnel supplémentaire n’est pas la panacée. Pourtant, je me souviens d’un collège en Zone Urbaine Sensible (qui avait toutes les caractéristiques d’un collège « Ambition réussite ») dans lequel j’ai pu piloter un travail sur le fond grâce à la présence de cinq aides-éducateurs dont les derniers ont disparu –sans être remplacés par quiconque- en 2007.

         Et que dire de ces étudiants actuels qui vont se retrouver propulsés devant une classe à la rentrée sans aucune formation : il sera intéressant de voir le nombre de démissions provoquées par une erreur contre laquelle ils n’auront pas été prévenus. A mon avis, et malgré ces « Etats généraux », on n’est pas sortis de l’auberge !

Et ce n’est pas fini…

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Jumelages

7 Avril 2010, 10:43am

Publié par Bernardoc

SNB11732

         Ce week-end de Pâques, comme une année sur deux, les correspondants anglais d’un certain nombre de Haillannais (ou de voisins) sont venus leur rendre visite : c’est ce qu’on appelle le jumelage.

 SNB11730        La municipalité a marqué le coup en faisant flotter place Henri Bos le Union Jack sur le mât le plus haut, tandis que les drapeaux français et européens, mais aussi les drapeaux espagnol et grec l’encadraient sur des mâts plus bas. Quel beau symbole de notre volonté européenne, qui est également visible tous les jours au long de ce que j’appelle la rue des jumelages (Hustin en fait), jalonnée par les trois ronds-points dont les décors représentent chacun un pays ! SNB11725[1]

Cependant, nous avons pu déplorer qu’aucun officiel britannique n’ait fait le déplacement et qu’aucun nouvel Anglais n’ait souhaité venir visiter leur ville jumelle de France, alors que certaines familles avaient leur porte ouverte, prêtes à accueillir et à tisser des liens avec des représentants d’Enderby.

C’est vraiment différent de ce qui se passe avec nos deux autres villes jumelles, avec qui les relations se font davantage de ville à ville, ce qui me paraît normal.

Faire vivre un jumelage, n’est-ce pas construire ensemble et collectivement un projet qui puisse déboucher véritablement sur des réalisations concrètes ? Peut-être est-ce une piste qui permettrait de redonner du souffle à nos relations et relancer l’étude du français outre-manche ?  Sans compter que ces projets pourraient être menés conjointement et déclinés avec nos trois villes jumelles. Et pourquoi ne pas associer nos partenaires aux actions internationales de solidarité menées par d’autres associations haillannaises, en direction de l’Afrique notamment ?

Du boulot en perspective donc, mais de l’espoir !

Et ce n’est pas fini…

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Back to France

6 Avril 2010, 21:39pm

Publié par Bernardoc

         Nous avions prévu large pour être à l’heure à l’aéroport, mais en fait j’ai eu l’impression que nous avons mis moins de temps qu’à l’arrivée. Je m’enquis au nom du groupe des procédures et dix minutes plus tard nous étions prêts pour les formalités. Je traduisis au groupe les deux questions qui seraient posées : « Est-ce vous seul qui avez préparé vos bagages ? » Réponse attendue : « Yes ». « Quelqu’un vous a-t-il confié quelque chose à emporter ? » Réponse : « No ».

         L’enregistrement se déroule sans problème…jusqu’au tour du Président, qui apparemment n’était pas sur la liste et devait retourner à un autre guichet pour clarifier sa situation. Il n’était pas vraiment content, et il l’a fait sentir à la guichetière.

         Je passais en dernier et la même dame me dit que j’avais le même problème. Même démarche donc et l’autre guichetière ne comprenait pas pourquoi ça n’avait pas fonctionné car j’étais effectivement sur le vol. Je me dis « Bonne affaire ! Je vais encore voyager en business class».

         Franchie la barrière, je retrouvais le reste du groupe qui s’attendait bien à me voir apparaître. Il fallait tuer le temps pendant deux heures, mais ces halls d’aéroports sont de véritables galeries marchandes. Je me fis offrir un verre de Jameson mais lorsque je déclarais au vendeur que je n’avais plus un radis because la carte Visa, il fut bien déçu, d’autant que j’en rajoutais une couche en disant que, même si le Jameson était bon, je préférais le Tullamore Dew. Je racontai mon histoire à un collègue qui alla participer à une autre dégustation.

         Puis vint le temps de l’embarquement et de ma déception : je n’étais pas en business class, donc, adieu champagne, cognac,…

         Nous partîmes en retard, mais comme à l’aller le pilote dut prendre des raccourcis car nous arrivâmes à l’heure, que nous dûmes avancer d’une heure à nouveau, comme nous l’avions déjà fait la veille en Angleterre.

         Comme prévu, nous nous égayâmes dès que nous eûmes récupéré nos bagages, et je suppose qu’il y aura une séance photos pour nous remémorer les bons moments.

Et ce n’est pas fini…

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Ca sent la fin

5 Avril 2010, 13:48pm

Publié par Bernardoc

 

SNB11703

         Samedi : dernier jour ; au programme : l’abbaye de Westminster le matin, puis après un pub à proximité fréquenté par les premiers ministres, croisière sur la Tamise jusqu’à Greenwich (attention à ne pas prononcer le « w ») puis retour à l’hôtel.

SNB11706SNB11709         Westminster abbey, donc : les règles impliquaient que nous soyons divisés en deux groupes, et je me retrouvai dans celui de Caroline. Visite classique, avec les incontournables que sont les différentes chapelles, Poets’ corner, etc… Arrêt obligatoire toutes les heures pendant la prière du curé de service, pour signifier que ce bâtiment est toujours une église en activité. Foule compacte et traductions en tous genres, mais interdiction de prendre des photos à l’intérieur : il faut bien vendre les magnifiques albums de souvenirs !

        SNB11712 SNB11720Avant d’aller au pub, nous sommes allés jusqu’à Buckingham Palace pour assister à la fin de la relève de la garde. Et il a fallu que j’attende ce voyage pour apprendre qu’en hiver les gardes étaient en gris et non pas en rouge (ou alors, si je l’avais su, je l’avais complètement oublié ; Alzheimer ?).

         Le pub accueillait de nombreux groupes pour déjeuner et nous ne pûmes pas y prendre nos aises comme dans les précédents.

 SNB11723 SNB11724 téléphone 006      Puis nous nous embarquâmes à Westminster pier, juste en face de London Eye, la roue géante du millénaire. Nous eûmes droit à un commentaire « bénévole », c'est-à-dire qu’une quête était faite à la sortie, par un membre de l’équipage. Rien à voir avec les explications fouillées de Caroline, mais un humour certain et une connaissance approfondie des pubs qui jalonnaient notre parcours ! Il n’avait pas d’anecdote concernant « la passerelle branlante » construite par le même architecte que le viaduc de Millau, mais il nous fit remarquer le peu de monde et de véhicules sur Blackfriars bridge (je crois), ceci étant dû aux voies d’accès improbables de part et d’autre de la Tamise. Le commentateur nous invita aussi à saluer les gens sur les ponts, l’excuse étant que s’ils nous répondaient, avec les mains en l’air ils ne jetteraient rien sur le bateau.

 téléphone 004        Passés les bâtiments historiques qui bordaient le début de notre croisière, nous avons pu découvrir les nouveaux quartiers qui ont remplacé les anciens wharfs (Ware House At River Front), et dont l’architecture se veut très moderne.

téléphone 011 téléphone 017        Arrivés à Greenwich, nous ne sommes pas montés jusqu’à l’observatoire, mais nous eûmes droit à l’historique de ces imposants bâtiments géorgiens qui dégagent une magnifique perspective sur le fleuve.

         Le retour en car nous a permis de faire une révision des hauts lieux de notre séjour londonien.SNB11459

Et ce n’est pas fini… 

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Brighton

4 Avril 2010, 08:59am

Publié par Bernardoc

SNB11647

         J’y revenais pour la troisième fois : la première c’était en 1982 lorsque j’encadrais, à Winchester, un groupe d’ados pour le CLTC (la branche voyages de la Ligue de l’enseignement) ; la deuxième, ce devait être en 2004 lorsque nous étions partis autour de Londres avec les collégiens de Langevin, excursion qui avait failli mal tourner par la faute d’élèves qui n’avaient pas suivi les consignes ; mais fort heureusement tout s’était néanmoins correctement terminé, sans ternir trop notre voyage. SNB11655SNB11665

C’était notre plus lointaine excursion, qui noua obligés à partir une demi-heure plus tôt. Voyage sans encombre, beau temps, balade au bord de mer, puis passage par quelques lanes, occasion pour certains d’entre nous d’acquérir les indispensables souvenirs, puis rendez-vous pour le repas dans un superbe pub : The King and Queen. Dommage que de (trop) nombreux écrans de télévision dénaturaient le lieu. Et qu’avons-nous mangé là : des fish n’ chips. Je pense avoir été le seul à rajouter, à la mode anglaise, du sel et du vinaigre (comme précédemment dans un autre lieu, la sauce à la menthe avec le mouton).SNB11685

         La journée se poursuivait par la visite de la folie de George IV, son fameux palais chinois qui avait servi d’hôpital pour les blessés indiens de la première guerre mondiale. En règle générale, j’ai horreur des audio guides, mais je dois dire que celui qui nous était proposé était bien fait et nous laissait une marge de manœuvre suffisante. SNB11680

         Comme depuis le début du séjour, les fortes averses se sont produites pendant que nous étions à l’abri lors de la visite, et nous nous rendions compte des intempéries uniquement grâce à l’humidité sur les chaussées.

Et ce n’est pas fini…

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