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Le blog de Bernard SARLANDIE

Fête des mères

30 Mai 2010, 22:26pm

Publié par Bernardoc

 Ce fut sans conteste la plus triste depuis soixante ans, puisque Maman a fermé les yeux définitivement aujourd'hui à 14 heures.


JosBerthouBd

Elle nous avait invités au restaurant pour ses 88 ans.


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Peu de rides jusqu'au bout.


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Elle aura vu notre maison : ce fut son dernier Noël.


MéméBerthouetMae2010

Avec Maeva à la maison de repos d'Excideuil, quelques semaines avant son décès.

Elle sera morte en paix, sans souffrir, entourée des siens, exactement 2ans et demi après la mort de Papa.

Et ce n'est pas fini...

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Progression en aïkido

28 Mai 2010, 22:16pm

Publié par Bernardoc

         Au retour d’Aiguillon, nous habitâmes Bordeaux pendant neuf ans, mais nous continuâmes assidument à suivre les cours à Lormont. Nous allions dans tous les stages régionaux et au stage national de Pâques sur la CUB (quand nous n’étions pas au congrès de SAT-Amikaro). Au moment de préparer notre passage de grade, nous sommes même allés plusieurs fois chez les pompiers, dont le club était également affilié à la Fédération d’Aïkido Traditionnel, sans compter les heures passées à peaufiner le kata bokken dans la salle libérée du premier étage du 2 rue des Augustins.

         Et le grand jour arriva ; c’était à Arsac au début des vacances de printemps. Nous étions une bonne trentaine à postuler pour le 1er dan. Alors que nous devions passer par ordre alphabétique, Estelle, qui devait partir encadrer une colo, obtint de passer la première, alors que moi, je dus attendre la fin de la liste. Ce furent deux heures TRES longues, et en plus, j’étais venu sans ceinture blanche !

         Finalement mon tour vint, et Yann, qui avait été le uke d’Estelle, refit de même pour moi. C’était un très bon partenaire. Après les kata, nous devions effectuer des techniques à la demande du jury. Et bien entendu, sous l’influence du stress, je me trompai à la première, mais sans me démonter je me repris et effectuai la technique demandée sous différentes formes. Après cette épreuve, l’examen se terminait par un randori d’esquives…et il était temps d’aller manger. Nous étions samedi midi, Estelle s’était déjà échappée et les résultats seraient proclamés le dimanche par Maître Daniel A. BRUN.

         Le dimanche donc, à la fin du stage, alors que nous étions tous autour du tatami, le Maître fit l’appel des heureux reçus. Estelle SARLANDIE fut nommée, je répondis « Absente », et il passa au suivant…qui n’était pas moi. J’ai eu la honte de ma vie et je quittai le lieu du stage persuadé d’une profonde injustice, car après avoir observé ce qu’avaient fait les autres candidats, je m’étais trouvé moins mauvais que certains récipiendaires.

         Le lendemain, nous partions vers la Bourgogne pour passer une semaine sur le canal et en chemin j’interrogeai mon répondeur à la maison. J’y trouvai un message de Michel qui me disait que j’avais réussi, et que Maître BRUN, comme Estelle était absente, avait sauté le deuxième SARLANDIE. Ouf !

Et ce n’est pas fini…

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Une journée de lutte

27 Mai 2010, 23:51pm

Publié par Bernardoc

         Le rendez-vous était à 11 heures place de la Victoire pour un départ à 11h30. Nous avions un quart d’heure de retard et, chose étonnante, la manif était déjà partie. Je remontais quand même jusqu’à la place pour découvrir qu’il y avait du monde, notamment plusieurs autres élus du Haillan.

         Je me mis à marcher derrière un fourgon de la CGT-Cheminots qui proposait une formule à 3 € : deux sandwiches, une pomme et un verre de vin. C’est toujours mieux d’acheter aux camarades plutôt qu’aux camions privés.

 manif retraite27-05-10 017        Muni de mes provisions, je me mis à remonter le cortège : d’abord le Parti de Gauche, suffisamment nombreux, ou je retrouvai Guilhem. Puis je remontai jusqu’à mes camarades du SDEN avec qui je fis un bout de chemin. Je cherchai l’Ugict pour récupérer une pancarte, mais il n’y en avait point : c’était une « chorale ».

  manif retraite27-05-10 021       Je marchai vite devant le rectorat surprotégé ( ?) – comme si on avait l’intention de l’envahir aujourd’hui – et m’arrêtai en arrivant place Gambetta : la Cfdt, la Fsu et l’Unsa était déjà passées, et j’ai attendu plus d’une demi-heure avant que la fin du cortège n’arrive à ma hauteur. D’après les organisateurs, nous étions 35 000 ! Belle manif : dommage qu’il n’y ait pas eu de suite programmée, car le gouvernement, devant « le peu » de mobilisation a décidé d’accélérer son attaque.

   manif retraite27-05-10 022  manif retraite27-05-10 048    Comme la plupart du temps, je défilais aux couleurs syndicales, mais nous étions convenus, dans un Front de Gauche élargi, de mener ce soir  au Haillan à 20 heures une réunion d’information sur les retraites. Petite affluence, mais variée, et qui était composée plus largement que par les seuls adhérents des partis organisateurs (EE, NPA, PCF, PG). Et surtout, devant la volonté des participants de continuer à se battre, décision fut prise de créer un Comité (Collectif ?) local de défense des retraites. Je vous tiendrai au courant.manif retraite27-05-10 043

Et ce n’est pas fini…

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J-6

26 Mai 2010, 17:42pm

Publié par Bernardoc

     
L'espéranto n'a pas dit son dernier mot

Une conférence se tiendra bientôt sur cette langue .

 Joël Lajus, président d'Espéranto-Gironde. photo Daniel duclos
Joël Lajus, président d'Espéranto-Gironde. photo Daniel duclos

 

  La bibliothèque multimédia (1) et Bernard Sarlandie, élu délégué aux relations internationales, organisent une rencontre autour de l'espéranto, mardi 1er juin à 18 h 30.

Joël Lajus, le président d'Espéranto-Gironde, exposera l'historique de la langue, son utilité et ses usages internationaux.

En interactivité avec le public, le fonctionnement de la langue sera ensuite développé.

Les jours précédents la conférence, la bibliothèque exposera des ouvrages originaux en espéranto, des traductions, des livres d'étude…

« Doktoro Esperanto » est une langue construite, proposée par le médecin polonais, Louis Lazare Zamenhof, en 1887 pour faciliter la communication entre tous ceux qui n'ont pas la même langue maternelle.

Parmi les centaines de projets de langues créés depuis le XVIIe siècle, seul l'espéranto s'est répandu. Aujourd'hui, des dizaines de rencontres internationales en espéranto ont lieu à travers le monde et deux résolutions de l'Unesco (en 1954 et 1985) ont reconnu ses mérites et encouragent son utilisation.

Si un nombre suffisant de personnes est intéressé, les organisateurs envisagent de créer un cours d'espéranto au Haillan, dès la rentrée.

(1) 30, rue de Los-Heros au Haillan.

 
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1
Batko
26/05/2010, à 12h27
10 fois plus rapide à apprendre qu'une autre langue (Qui se souvient avec émotion de la longue liste des verbes irréguliers anglais ?), équitable, son vocabulaire est infini contrairement aux autres langues qui sont limitées. L'Espéranto est un OVNI dans le monde des langues. Imaginons que l'on consacre, sur 11 ans que l'on passe en moyenne sur les bancs de l'école, 11 minutes à expliquer ce qu'elle est et ce qu'elle peut apporter, la face du monde n'en serait-elle pas changée ? Mais introduire une telle nouveauté dans notre Educ.Nat, c'est sans doute une douce utopie ... ;-) Alors continuons à massacrer joyeusement la langue de Shakespeare et laissons aux anglophones ce merveilleux avantage lors de discussions internationales, plutôt que d'avoir des rapports sur un pied d'égalité. 
Et ce n'est pas fini...

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Découverte de l'aïkido

23 Mai 2010, 08:50am

Publié par Bernardoc

         Rentrée 1989, de nouveau à Lormont, mais bénéficiant d’un « congé administratif » jusqu’à Noël, je décide de rejoindre mon ancien club, le CLAM et de m’inscrire aux cours d’aïkido. Tant qu’à faire, de même que j’avais commencé le judo avec Rose, je convainquis Estelle, qui entrait en 6ème de m’accompagner.

         Daniel BARRAN, qui était toujours Président à l’époque, me vit revenir avec grand plaisir, et il ne tarda pas à me proposer de rentrer à nouveau au conseil d’administration.

         L’ambiance des cours était sympa, il y avait quelques jeunes déjà d’un bon niveau qui en voulaient vraiment. Il fallait apprendre les déplacements, très importants pour ce sport d’esquives, et apprendre à chuter de façon beaucoup plus souple qu’au judo.

         A la fin de mes années judo, je prenais de moins en moins de plaisir, car la « voie de la souplesse » s’était transformée en un affrontement musclé où le jeu consistait en priorité à essayer de casser en deux le partenaire afin de l’empêcher de tenter tout mouvement. Si bien qu’en aïkido les termes qui me furent rabâchés pendant toute la première saison étaient : « Souple, tu n’es plus au judo ici ! ». Une des différences étaient aussi que je pouvais avoir la barbe relativement longue, elle n’était pas saisie comme au judo quand mes partenaires, en allongeant un peu les doigts saisissaient à la fois le kimono et la barbe, ce qui mettait un terme au randori.

         Juste avant d’aller prendre contact avec mon futur lycée, quelques jours après la Toussaint, je décidai cependant d’aller me faire raccourcir barbe et cheveux.  A la leçon suivante, au bout de quelques minutes sur le tatami, Michel vint vers moi et, s’étant aperçu que je connaissais certaines pratiques, me demanda où j’avais déjà pratiqué. Le changement de look était tel qu’il ne m’avait pas reconnu !

         Nous interrompîmes notre pratique pendant un an, lors de notre séjour à Aiguillon, car il aurait fallu aller à Agen pour nous entraîner. J’en profitais donc pour faire du théâtre.

Et ce n’est pas fini…

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A la nôtre !

22 Mai 2010, 01:01am

Publié par Bernardoc

 

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Et ce n'est pas fini...

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Ce n'est qu'un début...

21 Mai 2010, 00:11am

Publié par Bernardoc

 

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Et ce n'est pas fini...

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Ma période judo

20 Mai 2010, 07:43am

Publié par Bernardoc

         Tandis que Rose pouponnait, moi je continuais bravement à venir m’entraîner sur le tatami, et c’est ainsi qu’au bout de quelques années, je me retrouvais ceinture marron, comme la plupart des trentenaires ou quadragénaires du club. Il y avait quelques jeunes, garçons ou filles, qui venaient de passer leur 1er dan, et c’était un plaisir de tirer avec eux, surtout qu’il m’arrivait de les planter. Et lorsque je les croisais dans la rue, ils n’hésitaient pas, alors qu’ils étaient avec leurs copains, à traverser pour venir me saluer, moi le « vieux ». Le judo, école de la tolérance et du respect, m’apparaissait alors dans toute sa splendeur.

         C’est à cette époque que j’eus le plaisir de tirer avec Angelo PARISI lors de la fête du club. Angelo avait besoin de ceintures marron pour s’échauffer avant de s’attaquer à une ligne de douze ceintures noires du CLAM ou des clubs alentour. En trois minutes, j’ai dû passer au moins deux minutes les pieds décollés du sol, mais je n’avais jamais aussi bien chuté : c’était un véritable plaisir. A mon grand regret, je n’ai pas réussi à placer une prise qui aurait pu inquiéter le champion.

         Entre temps je fis une escapade en Irlande, mais j’en ai parlé plus haut. Et au retour, je passais mes katas, dans le dojo de St Michel à Bordeaux, car c’était des décennies avant que le dojo fédéral de Lormont fut construit. Un stress ce jour-là, largement supérieur à celui que j’avais éprouvé lors de mes examens et concours. Je réussis les katas, avec une remarque du juge : « Monsieur, quand vous faites chuter votre uke, accompagnez-le, ne le laissez pas tomber comme un sac de pommes de terre ! » Et Dominique MARTY qui était présent bien entendu eut ces mots : « Bernard, ce sont les pires katas que vous ayez jamais faits ! » Mais comme j’avais malgré tout réussi mon examen, je m’inscrivis à un shodan pour passer mon premier dan. Je tombais contre des petits jeunots qui avaient au moins quinze ans de moins que moi, et ce fut très difficile : je ne marquais aucun point. Néanmoins, je participais à quelques tournois en suivant, mais sans plus de succès. Je décidais donc que j’allais attendre deux ans et m’inscrire en catégorie « vétéran ». Et c’est à ce moment-là que je fus muté sur BoraBora. J’emportai mon kimono mais lorsque j’arrivai, j’appris que le cyclone qui était passé six mois auparavant avait emporté tous les tatamis au lagon. Le kimono resta donc dans la naphtaline pendant six ans.

Et ce n’est pas fini…

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Un moment de grande émotion

19 Mai 2010, 00:42am

Publié par Bernardoc

         En fait, il s’agissait de toute une après-midi, où Le Haillan, en partenariat avec le Consulat des Pays-Bas recevait Jan TERLOUW, un alerte presqu’octogénaire, qui représentait son pays à plus d’un titre. Physicien de formation, homme politique (il a, entre autres, été vice premier ministre), ce qui avait motivé sa venue au Haillan était sa qualité d’écrivain. Il était venu nous parler d’un de ses romans : Oorlogswinter, traduit de façon explicite ( ?) en français sous le titre Michel, récemment porté à l’écran (en 2008) et qui avait concouru pour l’oscar du meilleur film étranger.

          Fort heureusement, l’aéroport d’Amsterdam, fermé pour cause de nuage volcanique lundi matin, était de nouveau en état de fonctionner, ce qui a permis à notre auteur d’arriver à l’heure prévue.

         Après un repas à l’auberge des Tilleuls, l’après-midi se déroula au collège Emile Zola, avec trois classes de 3ème qui se succédèrent pour interroger Jan TERLOUW sur le film tiré de son livre. Il eut même droit à la présentation de courtes saynètes en anglais, même si selon lui la traduction française était de meilleure qualité.  

         La rencontre se poursuivit, devant une affluence remarquable, à la médiathèque du Haillan, où le public, avec une forte proportion de Néerlandais, n’a pas boudé son plaisir.

NL 2010 028         La sensibilité, la sincérité et l’émotion imprégnaient toutes les réponses de l’écrivain, sollicité par Fabien DUTOURD dont l’animation fut parfaite et qui permit à Jan TERLOUW de nous transmettre la profonde humanité qui l’habitait. Cet échange se clôtura par le jeu des élèves du collège dont certaines (et non, il n’y avait pas la parité !) avaient un accent anglais remarquable.

 NL 2010 032        Après avoir évoqué ce terrible hiver 1944-45 au cours duquel des milliers de néerlandais moururent de faim et de froid, le consulat nous offrit un somptueux buffet qui régala tout le public.

         Une expérience à renouveler bientôt ? Déjà, Madame VARLOUD envisage de prolonger l’échange avec Alkmaar l’an prochain.

Et ce n’est pas fini…

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Le CLAM

18 Mai 2010, 10:09am

Publié par Bernardoc

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         Fin août 1977, de retour d’Afrique, nous débarquons à Lormont-Génicart. Nous n’étions pas dans les tours, mais au troisième étage du 7 de la rue Jean Moulin (nous avons souvent eu de la chance dans nos adresses), juste en face du collège Georges LAPIERRE dont les sonneries allaient rythmer nos vies pendant une demi-douzaine d’années. Mais les HLM faisaient fantasmer Rose qui m’a dit que si elle se faisait agresser elle voulait pouvoir se défendre. Et le hasard faisant bien les choses, nous trouvâmes dans notre boîte aux lettres un tract (on ne disait pas « flyer » il y a trente ans) annonçant la reprise des cours de judo, au dojo du Bois fleuri, à deux pas de chez nous. Nous croisâmes le distributeur, un grand jeune homme blond, et nous découvrîmes plus tard qu’il s’agissait du professeur : Dominique MARTY.

         Donc, nous voilà dans les vestiaires le jour du premier cours.  Je fus agréablement surpris d’y rencontrer des hommes de ma génération (ou avec quelques années de plus), et qui avaient débuté lors de la saison précédente ; donc je ne me sentais pas, à 28 ans trop vieux pour commencer le judo. Premier problème : comment attacher sa ceinture ? Mes camarades me firent remarquer que ma ceinture était trop courte : lorsque j’avais acheté le kimono, la vendeuse ignorait que la ceinture devait faire deux fois le tour de la taille avant d’être nouée !

         Et nous voilà sur le tatami, bonne ambiance et nous progressions normalement, jusqu’à ce que Rose tombe enceinte et abandonne –provisoirement- le tapis. Mais, jeunes et militants, nous retrouvâmes vite fait au bureau du Club Lormontais des Arts Martiaux, moi en tant que secrétaire général, Rose en tant que trésorière adjointe, ce qui nous permit, lors de nos réunions, de découvrir d’autres pratiques dont nous ne connaissions pratiquement rien, à savoir le karate et l’aïkido.

Et ce n’est pas fini… 

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