En chemin
J’y participais pour la troisième fois, toujours à la Cité des Sciences de La Villette. Lorsque Claudine LE GARS, l’ancienne Présidente de la section girondine m’avait invité au bureau de la section, j’avais demandé à participer à une AG, pour au moins connaître l’ambiance, moi qui n’avait jamais participé à un congrès syndical national ou à une autre quelconque assemblée générale. C’est avec plaisir que ma demande fut acceptée. Comme les AG ont lieu en alternance à Paris et en province, et que la plupart des militants n’y vont pas chaque année, si j’avais postulé l’année précédente, je me serai baladé dans différentes villes de France. Mais j’aime bien Paris, j’y ai encore des repères.
Donc puisque j’y étais, je suis intervenu, et pour la première fois à deux reprises, car l’intervention que je souhaitais faire répondait à des sujets traités à deux moments différents.
Mes deux prises de paroles furent brèves et, je l’espère, précises. Contrairement aux deux camarades qui m’avaient précédé je n’ai pas lu de longs discours, mais posé deux questions : une sur la possibilité de démocratiser les élections en permettant aux candidats de se faire connaître par une courte notice biographique (comme cela existe à la LDH ou à l’Aroeven), et l’autre sur l’âge obligatoire de sortie du militantisme à 65 ans, alors que l’administration va bientôt forcer les actifs à bosser jusqu’à 67 ans pour une pension complète.
La deuxième réflexion, le lendemain (et avec une autre chemise !), je l’ai présentée comme « La complainte d’un vieux solidaire » qui ne comprenait pas les discriminations dans les cotisations, à la fois entre jeunes (abattement de 20%) et vieux (je paie plus, et pas seulement en pourcentage, à la retraite qu’en activité), mais aussi maintenant en fonction de la situation géographique dans l’hexagone (conséquence du scandaleux statut d’Alsace-Moselle). Je ne l’ai pas dit, mais à quand une cotisation majorée pour les Hauts de Seine, département le plus riche du pays ?
Bien entendu, l’ensemble des résolutions fut voté à l’unanimité presque tout le temps. Je n’ai pas toujours levé mon carton, et je suis parfois sorti pour n’avoir pas à me prononcer, mais « NPPAV-Ne Prend Pas Part Au Vote » ne fait pas partie du protocole.
Dans deux ans j’arriverai au terme de mes trois mandats, et j’encourage vivement les mutualistes à s’investir dans la gestion de notre mutuelle. C’est une bonne expérience et un acte de solidarité.
Et ce n’est pas fini…