Au secours !
Décidément, nos ministres de l’Education nationale (présents ou passés) se lâchent en cette période de rentrée. Ce matin, alors que j’étais branché sur France Inter (oui, je sais, mais hier soir je leur ai écrit en éteignant mon poste au moment où commençait –AVANT- « Allo la planète ? »), j’entendais une ancienne ministre de l’enseignement scolaire, Notre Dame du Poitou, en appeler à l’armée pour apprendre à vivre aux jeunes délinquants. J’ai cru rêver ; quand j’étais petit, j’ai entendu parler des redoutables « Bat’ d’Af », les bataillons d’Afrique où l’on envoyait les fortes têtes. Et bien, tout le progrès humain en cinquante ans a abouti à quasiment la même chose.
Que l’on ne vienne pas s’étonner après de voir s’étaler à la une des journaux les photos « scandaleuses », enfin jouisseuses pour ceux qui les ont prises, montrant comment, grâce à leurs compétences éducatives, nos braves soldats sont en train de mater ces délinquants français. Et nul doute que lorsque (si ?) on les relâche, ils sauront lire, écrire et se lever lorsque quelqu’un entrera dans la pièce qu’ils occupent.
Ne pourrait-on pas proposer quelque chose de plus « viril » à ces « prisonniers de l’armée » ? Envoyons-les directement en Afghanistan, comme cela on réduirait la probabilité de leur retour, et s’ils reviennent les pieds devant, ils seront réhabilités par la légion d’honneur et la médaille militaire à titre posthume.
« Changer la vie » qu’ils disaient il y a 35 ans ; en prend-on le chemin ? Permettez-moi d’en douter.
Et ce n’est pas fini…