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Le blog de Bernard SARLANDIE

Au secours !

31 Août 2010, 21:20pm

Publié par Bernardoc

         Décidément, nos ministres de l’Education nationale (présents ou passés) se lâchent en cette période de rentrée. Ce matin, alors que j’étais branché sur France Inter (oui, je sais, mais hier soir je leur ai écrit en éteignant mon poste au moment où commençait –AVANT- « Allo la planète ? »), j’entendais une ancienne ministre de l’enseignement scolaire, Notre Dame du Poitou, en appeler à l’armée pour apprendre à vivre aux jeunes délinquants. J’ai cru rêver ; quand j’étais petit, j’ai entendu parler des redoutables « Bat’ d’Af », les bataillons d’Afrique où l’on envoyait les fortes têtes. Et bien, tout le progrès humain en cinquante ans a abouti à quasiment la même chose.

         Que l’on ne vienne pas s’étonner après de voir s’étaler à la une des journaux les photos « scandaleuses », enfin jouisseuses pour ceux qui les ont prises, montrant comment, grâce à leurs compétences éducatives, nos braves soldats sont en train de mater ces délinquants français. Et nul doute que lorsque (si ?) on les relâche, ils sauront lire, écrire et se lever lorsque quelqu’un entrera dans la pièce qu’ils occupent.

         Ne pourrait-on pas proposer quelque chose de plus « viril » à ces « prisonniers de l’armée » ? Envoyons-les directement en Afghanistan, comme cela on réduirait la probabilité de leur retour, et s’ils reviennent les pieds devant, ils seront réhabilités par la légion d’honneur et la médaille militaire à titre posthume.

« Changer la vie » qu’ils disaient il y a 35 ans ; en prend-on le chemin ?  Permettez-moi d’en douter.

Et ce n’est pas fini…

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Où va-t-on ?

30 Août 2010, 17:21pm

Publié par Bernardoc

Rentrant des obsèques en voiture, j’entendais hier sur une radio de service public (enfin, ce qu’il en reste) que le ministre de l’Education nationale souhaitait qu’il soit inscrit dans les règlements intérieurs des établissements scolaires que tous les élèves devaient se lever à l’entrée d’un professeur dans la classe. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que des enseignants ne le font pas ? Il ne doit pas y en avoir beaucoup, et je ne suis pas sûr que le règlement intérieur change leur attitude.

Comme pour la casquette (un petit casque !), il s’agit d’une règle de savoir-vivre que nous devons construire avec les parents. Lorsque je suis arrivé au bord de la Méditerranée en 5ème, je craignais le soleil et j’ai toujours porté une casquette…dans la cour, car il ne me serait pas venu à l’idée de la garder dans les couloirs. Et lorsque je suis devenu un petit cadre de l’Education nationale, en particulier ces dernières années, j’ai toujours dit aux surveillants de rappeler aux élèves d’ôter leur casquette, ce qui aurait permis d’éviter toute discrimination lorsqu’ils auraient à demander d’ôter un foulard, par exemple : toujours la même règle du « vivre ensemble ».

De même, il me paraissait normal de demander aux élèves en permanence de poser leur sac à dos et d’ôter leur manteau : c’était le premier rituel pour se mettre au travail. Vous imaginez un règlement intérieur avec cette obligation ? Ridicule !

Déjà, dans tous les règlements figure l’interdiction de fumer, souvent accompagnée de la sanction correspondante, qui est tout à fait hors-la-loi ; la seule sanction possible légalement est une amende de 68€, et donc le chef d’établissement serait passible d’une amende double s’il appliquait la sanction interne.

On voit que la plupart des règlements intérieurs ont sacrément besoin d’une bonne réécriture, en commun avec l’ensemble de la communauté éducative, c'est-à-dire sans oublier les élèves, qui seront d’autant plus enclins à se conformer à un règlement, qu’ils auront contribué à sa rédaction et…compris ! Ce qui n’a rien à voir avec un règlement dont les articles seraient dictés d’en haut par des gens (sûrement extrêmement compétents) mais qui ont quitté l’environnement d’un établissement depuis tellement longtemps qu’ils ne réagissent que par ouï-dire ou en se fondant sur leurs souvenirs des années scolaires.

Parfois il est question aussi de répression forte (exclusion définitive), mais il faut bien être conscient des pressions qui sont exercées auprès des chefs d’établissements pour réduire cette sanction au maximum, les solutions devant être trouvées au sein de chaque établissement. C’est pour cela que les équipes « Vie scolaire » se renforcent d’année en année. Comment ça « Non » ? Vous êtes sûrs ?

Et ce n’est pas fini…

 

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Reprise

29 Août 2010, 18:12pm

Publié par Bernardoc

  Voila, après une semaine d'interruption pour accompagner les derniers instants de Mado (la mère de Rose) et participer aux obsèques, en principe, dès demain nouvel article sur Cuba et ajout de photos sur la première semaine de visite.

Et ce n'est pas fini...


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Solena inaùguro

22 Août 2010, 19:01pm

Publié par Bernardoc

  Maurice 079       Dimanche matin : ouverture solennelle du congrès, sous la présidence du « haut protecteur », Fernando Rojas GUTIERREZ, vice-ministre de la culture, dont les quelques mots en esperanto furent très applaudis ; une succession de discours dont, hélas, le moins écouté fut certainement celui du Président de UEA, Probal DASGUPTA, qui tenta de faire passer dans le même temps que les autres un discours deux fois plus long !

         Puis ce fut le défilé des 59 nations représentées à ce congrès avec les salutations très variées des délégués ; bien entendu, tous se sont exprimés en esperanto, mais la plupart complétaient par quelques mots dans leur langue maternelle. A noter l’hésitation de la déléguée belge, qui a préféré s’en tenir à l’esperanto ! Parmi ces délégués, la plus longuement applaudie, qui reçu une véritable ovation, fut la déléguée des USA, qui, comme ses deux autres collègues, s’était mise hors-la-loi en venant à Cuba, puisque les voyages sont interdits entre ces deux états. Ils étaient donc venus en passant par le Canada ou le Mexique, mais risquent de lourdes peines à leur retour si la justice décide de s’en mêler.

jour1 Malfermo 012         Ensuite, après ces deux (très) longues heures, il fallait songer à se restaurer, avant d’entamer véritablement les activités du congrès, dès 13 heures pour ce qui me concernait.

Et ce n’est pas fini…

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La vieille Havane

20 Août 2010, 10:01am

Publié par Bernardoc

         Donc, excursion du samedi après-midi, et tant pis pour la réunion de ceux qui participaient pour la première fois à un congrès.

         Nous partons, toujours en car chinois, mais beaucoup moins confortable et spacieux que celui de la semaine précédente.

         Notre guide : Alexis, un Cubain qui enseigne auprès d’enfants handicapés en Suisse alémanique depuis 17 ans, qui a saisi l’occasion du congrès pour revenir faire un tour au pays, et qui parle un esperanto d’une excellentissime qualité.

         Nous longeons le Malecon avant d’obliquer vers le cimetière Colomb et d’arriver à l’arrêt obligé, sous un soleil de plomb, sur la place de la Révolution, lieu de tous les discours de Fidel et des grandes manifestations patriotiques (sauf celles qui se déroulent sur la place idoine en face de l’ambassade de Suisse, qui gère les intérêts étatsuniens).Cuba2 078Cuba2 076

 Cuba2 077       Il y avait effectivement plusieurs cars, mais la place apparaissait quasiment vide. Plusieurs ministères entourent cette place, et sur deux d’entre eux les immenses portraits du Che et de Camilo CIENFUEGOS, héros de la Révolution, disparu très tôt, après un décollage de Camaguey, et dont l’avion n’est jamais arrivé à La Havane.

        

 

  Cuba2 079  Puis, nous arrivons à la vieille ville, où alternent des immeubles de toute beauté et des bâtiments qui auraient bien besoin d’être rénovés, et c’est là que le blocus se fait sentir, en empêchant l’arrivée de certaines matières premières non produites à Cuba.

Cuba2 099         Une marche agréable à travers les petites rues et les différentes places ou parcs qui se termina, comme pour toute la foule des touristes, devant le Capitole, bien plus grand que celui des USA.Cuba2 089

Et ce n’est pas fini…

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A propos de photos dérangeantes...

19 Août 2010, 07:58am

Publié par Bernardoc

         Quelques photos publiées sur le net viennent de faire scandale : il s’agit de photos souvenirs d’une soldate israélienne qui avait pris du plaisir à faire la guerre.

         Ces photos sont jugées dégradantes car elles montrent des prisonniers entravés, les yeux bandés. Mais après tout, s’ils sont ainsi, c’est qu’ils ont perdu et qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent.

         On voudrait nous faire croire que la guerre est quelque chose de propre, avec un code d’honneur, alors que justement s’il y a guerre, c’est qu’une fraction de l’humanité a décidé d’attenter à l’honneur et à la dignité d’une autre fraction en la privant de sa liberté, pour tenter de s’approprier ses richesses naturelles, eau, pétrole, minerai,…A partir du moment où l’on utilise des armes, n’est-ce pas avec la volonté de tuer ? Et cela serait admissible car net et sans bavure ?

         Allons donc, il me semble que dans notre civilisation toujours imprégnée des influences judéo-chrétiennes, il existe un principe qui dit : « Tu ne tueras point »…sauf, bien entendu « With God on our side » ou « Gott mit uns » selon le côté où l’on se trouve. Et il faut dire que la tentation est grande lorsque l’on possède une armée de s’en servir, sinon, à quoi bon ? Et pour quel résultat ? Pearl Harbour avait été un échec pour le Japon, mais baladez vous à Hawaï maintenant, les Japonais sont partout : ils y sont venus, mais de façon pacifique (même si l’agressivité commerciale était présente).

         Comme le chantait si bien Tonton Georges (Brassens) :

« Qu’au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi

Mieux vaut attendre un peu qu’on le change en ami »

         Il existe déjà un certain nombre de pays sans armée dans le monde, et ceux-là ne s’en portent pas plus mal.

         Oui, pour faire disparaître ces photos « dérangeantes », commençons par faire disparaître les armées. A ce propos je voudrais rendre un nouvel hommage aux cinq courageux sénateurs socialistes, dont le regretté sénateur girondin Marc BŒUF, qui avaient déposé en 1992 une proposition de loi pour le désarmement unilatéral de la France. C’était une prise de conscience qui, hélas, n’a pas eu de suite. Mais il existe toujours de valeureux militants pour continuer l’information dans ce sens, je veux parler de L’Union Pacifiste qui poursuit son œuvre depuis une quarantaine d’années. N’hésitez pas à visiter le site : www.unionpacifiste.org et demandez un exemplaire gratuit de la revue.

Et ce n’est pas fini…

 

 

        

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Cap Léo déménage

17 Août 2010, 19:49pm

Publié par Bernardoc

 Les jeunes testent la pétanque. PHOTO MICHèLE GANET
Les jeunes testent la pétanque. PHOTO MICHèLE GANET

 

   À la rentrée de septembre, Cap Léo quittera ses locaux pour s'installer dans l'ancien collège Paul-Langevin (le temps des travaux de démolition-construction). Et le 25 septembre, le centre organisera un grand vide-greniers à la cité des Pins avec la possibilité de se restaurer en découvrant des produits du terroir.

Sud Ouest 17 août 2010

Et ce n'est pas fini...

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La Havane, avant le congrès

17 Août 2010, 11:40am

Publié par Bernardoc

 

Cuba2 068

Cuba2 069         Le samedi matin, vers onze heures, nous décidons d’aller nous promener autour de l’hôtel. Nous étions cinq, et j’étais le seul homme. Je n’arrêtais pas de mitrailler, en particulier les grosses américaines (je parle des voitures, bien sûr) des années ’50, qui font maintenant partie du patrimoine de Cuba, et qui avaient une solidité certaine puisqu’elles roulent toujours cinquante ans plus tard. Je ne rentrais donc pas mon appareil dans mon sac à chaque fois, mais il était pendu à mon poignet, prêt à saisir l’instant magique.Cuba2 071

         Les filles avaient remarqué que nous étions suivis par un cubain depuis un moment, et soudain, il est passé devant elles, est arrivé jusqu’à moi plié en deux : j’ai cru que c’était un mendiant…Tu parles, il a saisi mon appareil, a tiré un coup sec et est parti en courant. « Salaud ! » fut le seul mot qui m’a échappé et le temps que je réagisse, il avait déjà trois mètres d’avance sur moi…qu’il a conservés car la différence d’âge s’est faite sentir ; et lorsqu’il a sauté deux murs, je n’ai même pas pensé à lui balancer un caillou dans la tête ! Visiblement, il avait attendu le bon endroit, qui lui permettrait de s’échapper sans encombre, pour commettre son forfait.

         Retour à l’hôtel où on propose de m’accompagner à la police pour porter plainte, mais comme nous devions visiter la vieille Havane dans l’après-midi, je leur ai dit que ce n’était pas urgent, que je n’espérais pas retrouver mon téléphone (et les 250 photos de la première semaine !), mais que j’avais besoin d’une attestation pour l’assurance. On me dit que la plainte devait être déposée dans la journée et je pris donc rendez-vous le soir vers 18 heures.

         A l’heure dite, le policier n’était pas arrivé, ce qui me permit d’aller faire un tour à la Movada Foiro, où nous rencontrâmes Fabrice, qui ne logeait pas au même hôtel que nous. C’est là qu’on vint me chercher, et alors que depuis midi je parlementais en anglais avec Janet de l’hôtel, le soir ce fut Adelys qui étudiait le français qui m’aida.Cuba2 295

         L’interrogatoire fut très sérieux et nous nous transportâmes sur les lieux du « crime » avec Mijo (car le chef refusa de laisser Adelys m’accompagner). Le policier interrogea le voisinage et deux enfants vinrent spontanément confirmer la description du voleur en ajoutant un détail qui m’avait échappé : les tatouages sur les mollets du voleur.

Et ce n’est pas fini…

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Dernier jour avant le congrès

16 Août 2010, 10:33am

Publié par Bernardoc

Et oui, nous n’avions pas vu passer cette courte semaine. Et nous allions la terminer en beauté en allant passer la journée sur un petit bijou au nord de l’île, à l’ouest de La havane : Cayo Levisa.

Cuba2 116C’est au cours de ce trajet depuis Viñales que Marta nous parla des 5 Cubains emprisonnés aux USA, prisonniers dont les portraits ou les monuments commémoratifs figurent partout. Et là, on sentait bien que c’était son cœur, comme le cœur de tout le peuple cubain, qui parlait pour réclamer la libération de ces cinq intellectuels prisonniers depuis plus d’une dizaine d’années. Et le slogan récurrent est : « Ils reviendront ! »clip image002-copie-4

Nous arrivons donc à l’embarcadère et sommes surpris de devoir laisser Georges, notre chauffeur, à terre : il n’avait pas de passeport et les garde-frontières ne lui ont pas permis de venir avec nous sur une île en face du continent américain ! C’est une des choses choquantes à Cuba. Nous embarquons donc sur un bateau dont je me demande s’il supporterait la traversée Giens-Porquerolles, et une petite demi-heure plus tard nous débarquons sur Cayo Levisa. Nous marchons sur un ponton au milieu des palétuviers et, après le cocktail de bienvenue, chacun opte pour l’activité de son choix. Trois de notre groupe choisissent d’aller plonger, et c’était un lieu superbe : nous nagions au milieu d’un véritable aquarium avec des tas de poissons tropicaux, et ce qui m’a étonné le plus, c’était le nombre de gorgones qui se déployaient à une très faible profondeur.Cuba2 063

Cuba2 064         Trois quarts d’heure étaient largement suffisants pour découvrir le lieu, et le bateau nous ramena sur l’île, où nous attendait le repas chantant. Après, chacun put profiter de la plage, qui en valait la peine ! en sirotant d’autres cocktails ou en profitant du farniente.Cuba2 067

Puis ce fut le départ qui nous amena à l’hôtel Palco qui jouxtait le lieu du congrès, vers 19h30. Adieux à Georges et Marta : nous étions maintenant en Espérantie.

Et ce n’est pas fini…

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Le Mural de la Prehistoria

15 Août 2010, 11:28am

Publié par Bernardoc

         Une des curiosités de la Valle de Viñales, et qui n’a rien à voir avec la préhistoire. Peinte au début de la Révolution sur tout un pan de mogote, cette fresque gigantesque (180x120 mètres) représente l’évolution et elle est régulièrement entretenue par des peintres qui vont la rafraîchir : c’est la raison pour laquelle pendent plusieurs cordes le long de la paroi.

 

Surklifa fresko

        clip image002-copie-2

 

Comme toujours, Estelle répondait aux sollicitations pour faire le spectacle.


         Mais en fait, la partie la plus intéressante de la visite était le restaurant et sa piña colada avec « ron » à volonté. On n’a pas trouvé mieux ailleurs !


clip image002-copie-3

 

Dernière soirée à Los Jazmines : animation afro-cubaine.

Et ce n’est pas fini…

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