Solena fermo.
Ca y est : nous arrivons au terme et du 95ème congrès universel d’esperanto, et de notre séjour à Cuba. Toujours dans le même grand amphi, bien entendu baptisé Zamenhof, mais de façon beaucoup moins guindée que pour l’ouverture.
C’était l’occasion de donner les prix des différents concours, soit ponctuels au cours du congrès, soit pour des projets s’étant déroulés tout au long de l’année, et enfin de remercier tous les membres de l’équipe organisatrice, jusqu’aux plus petites mains, qui se sont vus remettre un second bon d’achat de 30 CUC (soit quasiment un mois de salaire cubain), à dépenser à la librairie du congrès. C’était un autre geste de solidarité esperantiste.
Ensuite, ce fut le passage du témoin pour le Danemark, puisque l’an prochain c’est à Copenhague que se déroulera le 96ème congrès.
Et la fermeture se termina par l’hymne esperantiste : La Espero dont voici le premier des trois couplets :
En la mondon venis nova sento,
Tra la mondo iras forta voko ;
Per flugiloj de facila vento
Nun de loko flugu ĝi al loko.
Ne al glavo sangon soifanta
Ĝi la homan tiras familion ;
Al la monde terne militanta
Ĝi promesas Sanktan harmonion.
Puis, après un dernier repas en commun, il fallut attendre le départ pour l’aéroport, sous un véritable déluge qui nous a fait un moment douter de notre capacité à être à l’heure puis à décoller.
Et ce n’est pas fini…