La fin d'un bâtiment amianté
Nous avons habité trois ans dans ce bloc de quatre logements de fonction du collège Emile Zola au Haillan. J’ai dû batailler dix huit mois, seul, c'est-à-dire sans le soutien de la hiérarchie (au contraire !), pour obtenir que les installations électriques soient mises aux normes (ça m’a quand même coûté un écran d’ordinateur) et que nous puissions entrer dans une baignoire qui n’ait pas l’air d’avoir été récupérée dans un pré après avoir servi d’abreuvoir aux vaches.
Pourtant, je suis partisan d’utiliser les appartements de fonction (c’est – en principe – la règle), d’autant que si notre salaire est inférieur à celui d’un cadre du privé, c’est à cause de cet avantage en nature, et donc on pourrait s’attendre à être logé dans des conditions décentes : c’est le minimum que l’Etat doit à ses serviteurs.
Ma demande ne paraissait pas justifiée, et pourtant, voila ce qui est arrivé après mon départ. C’est dire que la rénovation pressait !
Et comme, n’étant pas assujetti à l’impôt sur la fortune, je ne bénéficie pas du bouclier fiscal, je viens de recevoir l’avis d’imposition 2010 pour la taxe foncière. Apparemment, c’est l’administration des impôts qui n’était pas au courant de la destruction du bâtiment.
C’est le même architecte qui a rénové le collège qui a eu le marché, et je ne doute pas que la réussite des nouveaux logements HQE soit égale au bel outil que j’ai dirigé pendant trois ans.
Et ce n’est pas fini…