Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

La campagne continue !

16 Juillet 2011, 09:05am

Publié par Bernardoc

Et toujours, n’oublions pas que

« Nous sommes le peuple, nous sommes le nombre, nous sommes l’intelligence.»

         Le deuxième chapitre des contributions du Parti de Gauche pour le programme partagé s’intitule : « Le partage des richesses ». Il comporte quatre sections. La première énonce les propositions pour Produire utile, et détaille les propositions industrielles du PG.

         La deuxième section : « Assurer le droit à un travail de qualité », va rappeler les revendications habituelles de nos syndicats ; quelques exemples :

-      Revalorisation du SMIC ;

-      Une médecine du travail digne de ce nom ;

-      Réduire le temps de travail ;

-      Lutter contre le travail précaire ;

-      Combattre les licenciements ;

-      Instauration d’une Sécurité Sociale Professionnelle ;

-      Un statut social pour les jeunes en formation.

« Une vie douce pour tous » fait un large écho à ce que nous avons déjà dit maintes fois dans la rue :

-      Garantir le droit à la retraite ;

-      Assurer le droit à l’assurance maladie ;

-      Bâtir un hôpital public de qualité ;

-      Reconnaissance du droit de bénéficier d’une euthanasie ;

-      Protéger les mutuelles ;

-      Assurer enfin le droit au logement ;

-      Ouvrir un droit effectif à l’énergie ;

-      Garantir l’accès au service public de l’eau ;

-      Créer une protection sociale et solidaire de l’autonomie.

Enfin, « Faire la révolution fiscale » sera une étape nécessaire pour mettre en place une société plus égalitaire et au service de tous :

-      Salaire et revenu maximum ;

-      Mener la guerre aux fuyards du fisc ;

-      Une fiscalité qui redistribue les richesses.

Voici trois exemples de ce qui sera fait sans attendre.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Les forçats de la route.

15 Juillet 2011, 14:33pm

Publié par Bernardoc

         Comme chaque mois de juillet, je me fais piéger par le Tour de France devant la télé. Ça a commencé en fait en juillet 1991 où, une cheville dans le plâtre, j’étais fort peu libre de mes mouvements. Et c’est à ce moment-là que j’ai découvert la France vue d’hélicoptère avec ses monuments et paysages commentés de manière suffisamment pédagogique pour intéresser les téléspectateurs.

         Lorsque le Tour passe à Bordeaux, où près d’un endroit où je séjourne, je vais le voir passer et j’y trouve une population très cosmopolite, mêlant le long des routes toutes les strates de la population, du cadre sup’ au travailleur privé d’emploi, des fachos aux cocos en passant par tout le spectre de l’éventail politique.

         Bien sûr, on n’y croit pas (ou plus) : au départ on pensait qu’il s’agissait de surhommes alors qu’ils marchaient à toutes sortes de drogues, le sport à l’intérieur du Tour étant d’avoir toujours une saison d’avance pour empêcher la détection des produits toxiques qu’ils avaient ingérés d’une manière ou d’une autre. Mais le spectacle était là et on vibrait lors des attaques dans l’ascension des cols  ou lors des sprints à l’arrivée.

         De grandes images restent gravées : la victoire de JALABERT à Mende un 14 juillet, sa chute lorsqu’un flic se met devant lui pour le prendre en photo, l’effondrement de FIGNON perdant le Tour à deux secondes de LE MOND dans la dernière étape, le festival Festina en montagne pendant plusieurs années…

         Même si moi je prenais les mêmes produits qu’eux, je doute que j’arriverai à pousser mon vélo aussi vite, et si, tels Jimi HENDRIX, Jim MORRISON et tant d’autres, ils ont choisi de vivre –et de mourir- vite, n’en faisons pas des boucs-émissaires, voyons plutôt du côté de leurs employeurs. Mais arrêtons de nous focaliser sur les cyclistes : que dire des tennis women par exemple ou des rugbymen dont le volume corporel a doublé depuis quinze ans, ils ne fonctionnent qu’à l’eau claire et aux sucres lents ?

         Je m’arrête : je vais voir la montée de l’Aubisque.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Fêt nat

14 Juillet 2011, 17:34pm

Publié par Bernardoc

  "Le jour du 14 juillet


 Je reste dans mon lit douillet


 La musique qui marche au pas


Cela ne me regarde pas."


Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Il n'y a pas que "l'affaire DSK".

10 Juillet 2011, 07:24am

Publié par Bernardoc

         Les crapuleries de l’été, qui ont fait des titres beaucoup moins gros, sont quand même le blocage du Smic et la double peine qui va frapper les travailleurs avec l’allongement du temps de travail. Nous sommes maintenant dans la version 2.0 de l’idéologie sarkozyenne : travailler plus SANS gagner plus.

         Olivier BLANCHARD, responsable du FMI auprès des gouvernements européens, a dicté la feuille de route : « Les restrictions budgétaires ne suffiront pas, il faut augmenter la productivité du travail et baisser les salaires » (c’est moi qui souligne). L’objectif est bien de ramener le coût du travail européen au niveau de celui des pays émergents. Conséquence ? Davantage de profits pour les oligarques qui nous gouvernent encore (provisoirement ?) et qui continuent de s’engraisser sur notre dos.

         Vous croyez que Madame LAGARDE va changer ça ?

         Allez, bonnes vacances quand même et n'oubliez pas : "Nous sommes le peuple, nous sommes le nombre, nous sommes l'intelligence".

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Il y a une justice !

9 Juillet 2011, 01:25am

Publié par Bernardoc

Prud'hommes

Prud'hommes 2

Et  ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Une action écolEAUgique.

8 Juillet 2011, 07:49am

Publié par Bernardoc

         La CUB a décidé de reprendre en mains l’assainissement des eaux usées. Un certain nombre de Haillanais, notamment ceux regroupés au sein du collectif Le Haillan en action ne peuvent que s’en réjouir, en attendant que la distribution de l’eau potable emboîte le même chemin.

         A titre d’exemple, voici ce qu’a permis de faire la régie publique de l’eau aux Lacs de l’Essonne, Communauté d’Agglomération dirigée par le Parti de Gauche :

-      Baisse de 37% du tarif d’accès au mètre cube pour l’usage familial, puis tarification progressive ;

-      Suppression de l’abonnement payant et mise à disposition gratuite des compteurs ;

-      Gratuité des premiers mètres cubes (3 l/jour/personne) ;

-      Tarifs différenciés selon l’usage familial ou professionnel ;

-      Participation de représentants d’usagers au conseil d’exploitation de la Régie ;

-      Investissements sur le réseau 6 fois plus importants qu’avant, notamment pour supprimer les fuites qui représentent à peu près 20% de la consommation.

Pas mal, non ?

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

L'esperanto fait-il peur ?

7 Juillet 2011, 08:00am

Publié par Bernardoc

         Lancée au cours de la rencontre méditerranéenne de Pâques à Sète, la pétition, organisée conjointement par les deux plus puissantes associations espérantistes françaises,  afin que les élèves qui le souhaitent puissent choisir l’esperanto en option au bac, semble avoir du mal à décoller, au moins en ligne.

         Lors des dernières régionales, les premières affiches EELV d’Aquitaine comportaient une phrase en occitan, une phrase en basque et une phrase en esperanto, qui a disparu sur les affiches suivantes. Nul Vert n’a été capable de me donner une explication sur cette disparition. Mais je pensais que dans une région qui soutient les deux langues minoritaires qui y sont parlées, j’aurai une écoute favorable.

         Après avoir sollicité bon nombre de personnes de mon carnet d’adresses, j’avais créé un évènement sur Facebook. Je n’y ai pas des milliers d’« amis » (car je tiens à lire la majorité de ce qui y est posté), et pourtant  j’ai été surpris de découvrir que certains refusaient d’y participer, notamment les politiques que je considère quand même ouverts (les autres ne sont pas mes amis !). J’en ai conclu que j’avais mal rédigé le texte et je leur ai envoyé en suivant le 4 pages de présentation ainsi qu’une lettre d’accompagnement, différente pour chacun en fonction de mon degré de proximité avec eux.

         Y aura-t-il davantage de retours que je n’en ai eus après la lettre à mon député et mon conseiller général ? J’espère. Mais il faut dire que l’esperanto est une langue dangereuse : imaginez un peu permettre à un Grec et un Polonais de se parler sans intermédiaire et intégrer un Portugais et un Basque dans la conversation : c’est tout bonnement subversif !

         Heureusement, la pétition écrite fonctionne un peu mieux, et mes nombreuses casquettes m’ont permis de recueillir pas loin de deux cents signatures déjà. Et ça continue !

         Parrainée par Albert JACQUARD (je ne vous ferai pas l’injure de vous le présenter), la pétition a été signée par la plupart des députés du Front de gauche ainsi que par des linguistes (Claude HAGEGE, Henriette WINKLER) et des personnalités qui vont de Michel ONFRAY à Guy BEART en passant par Jacques GAILLOT (l’évêque).

         Je rappelle l’adresse de signature :

www.esperanto-au-bac.fr

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Vacances pour tous ?

6 Juillet 2011, 11:24am

Publié par Bernardoc

         Hier une députée, pas de droite, a interpelé le gouvernement au sujet des vacances ; ce fut l’occasion pour une ministre récemment nommée de se faire connaître. Interrogation futile ? Sûrement pas ! En 2000, 40% des Français ne partaient pas en vacances ; ils étaient 47% l’an dernier, et la majorité pour des raisons financières, ce qui explique que 59% des ouvriers ne partent pas, alors que plus des trois quarts des cadres profitent de vacances.

         J’ai vraiment toujours eu de la chance de pouvoir bénéficier de vacances quand j’étais petit, séjours au pays de mes racines, là où je retrouvais mes cousines et ma famille, même si l’overdose de tontons et tatas avait le don de me gonfler de temps en temps. Et c’est pour cela que je donne systématiquement au Secours Populaire Français qui, chaque été, emmène des enfants défavorisés à la mer (ou ailleurs) afin de leur permettre de se construire des souvenirs de vacances.

         Il y a aussi une chose qui avait été initiée par la gauche, la seule réalisation qui perdure de l’éphémère ministre du Temps Libre, André HENRY, les chèques vacances, qui étaient une grande aide pour les budgets modestes. J’ai pu en bénéficier pendant un certain temps et après six mois d’épargne minimum recevoir mes chèques augmentés d’une prime équivalant à 25% de la somme épargnée. Cette prime est maintenant modulée et dégressive, ce qui est aussi un frein au départ.

         Mais combien de gens parmi les chômeurs et les précaires ont-ils la capacité d’épargner pour leurs vacances ? L’important pour eux est d’abord de manger et se loger, et les vacances ne sont pas considérées comme un droit, mais à la limite comme un cadeau lié au bon vouloir de l’employeur. Nous sommes en train de faire un grand bond en arrière.

         Vite le Front de Gauche et sa transformation en Front Populaire pour la reconquête sociale !

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Lettres à l'Errant

5 Juillet 2011, 08:10am

Publié par Bernardoc

         Ce court livre (92 pages) a été publié au printemps 2010 par Les Editions Le Serpolet. J’ai eu le bonheur de travailler pendant trois ans avec son auteure, Marie-Hélène SAINTON, qui, par son enthousiasme et sa foi en l’éducabilité de chaque élève, aurait réussi à faire écrire n’importe quelle classe de manchots. Il faut dire, mais vous vous en seriez doutés, qu’elle était professeure de lettres.

         Et elle nous livre là son premier ouvrage (je crois), recueil de lettres, qui n’ont jamais sans doute été envoyées, mais dont la sensibilité et la force font qu’il n’y avait nul besoin de cela pour qu’elles atteignent leur destinataire. La transmission de pensée, la télépathie ( ?), suffisaient pour que ces mots ciselés par la grâce d’un amour d’autant plus intense qu’il est platonique fassent mouche. C’est bien ce que dit une citation de la quatrième de couverture : 

« Je suis une dentellière.

Dans ces lettres, j’ai entrelacé le fil de mes

mots à son silence attentif. »

         Lorsque ces deux êtres se rencontrent, c’est une infinie tendresse, mêlée d’une admiration certaine, qui va envelopper ce personnage de l’Errant, sans doute surpris au début, mais qui bien vite va se trouver en parfaite harmonie avec son amoureuse admiratrice.

         Ce petit livre est un collier composé de plusieurs dizaines de perles plus chatoyantes les unes que les autres et dont la vérité criante ne peuvent que refléter une inspiration largement autobiographique : ce n’est pas possible de transcrire aussi justement des sentiments s’ils ne nous ont pas affecté.

         Précipitez-vous sur ce petit livre, dont la couverture est joliment ornée d’une aquarelle dédiée, vous prendrez un immense plaisir, je vous l’assure…Et il ne vous en coûtera que 10 € !

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

INSUPPORTABLE !

4 Juillet 2011, 07:40am

Publié par Bernardoc

         Chronique d’un licenciement annoncé. Ainsi s’intitule l’ouvrage sorti par Didier PORTE en septembre 2010 (First Editions, 14,9 €).

         Je l’avais acheté dès sa sortie en soutien à ce chroniqueur que ne supportaient plus « les voix de leur maître », et je viens seulement de le terminer. Même si je suis un lecteur lent, c’est dire que je ne l’ai pas trouvé extrêmement passionnant.

         Au lieu de faire front commun avec Stéphane GUILLON, l’autre viré, il commence par régler ses comptes avec lui de façon, disons peu (con)fraternelle.

J’ai adoré les chroniques de Didier PORTE, et lorsque j’arrivais à destination et qu’il passait au poste, je ne descendais jamais de voiture avant la fin de sa prestation. Je n’ai jamais trouvé qu’il aille au-delà du supportable, et si cela gênait les auditeurs de droite, les radios privées publicitaires étaient là pour les accueillir. Et nos chroniqueurs faisaient partie de la nécessaire pluralité d’opinions citoyennes que se doit (se devrait ?) d’offrir une radio de service public.

J’ai bien conscience que ce livre était nécessaire à Didier pour se reconstruire après la sanction politique dont il avait été victime. J’ai fait de même avec ce blog pour m’aider à franchir ce mauvais cap. Mais j’ai aussi l’impression que la commande était « 250 pages », d’où la reprise de chroniques faites pour être dites et écoutées, mais dont la lecture est très difficile.

Ceci étant dit, bon courage au Camarade PORTE, de nombreux combats communs nous attendent encore, car « nous sommes le peuple, nous sommes le nombre, nous sommes l’intelligence ».

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 > >>