Occupy Nation !
D’astreinte au Haillan, je ne peux être parmi les dizaines de milliers de citoyens battant le pavé parisien pour réclamer un peu de démocratie, c’est-à-dire que le peuple soit consulté et puisse, après un débat contradictoire, s’exprimer sur la ratification du TSCG.
Quelques explications sur ce que ce traité risque d’entraîner pour la politique nationale et par conséquent pour notre vie quotidienne :
- N’ayant pas été renégocié contrairement à la promesse du candidat Hollande, ce traité « Merkozy » poursuivra la politique néfaste à laquelle nous avons voulu mettre fin le 6 mai dernier ;
- « règle d’or » (règle des ânes comme dirait Jacques GENEREUX) concernant les déficits publics inscrite dans la constitution « au moyen de dispositions contraignantes et permanentes ;
- « mécanisme de correction » déclenché automatiquement : ce sont des technocrates de Bruxelles, non élus, qui élaboreraient alors le budget de notre République ;
- Pour obéir aux règles de ce traité : gel des dépenses de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales ;
- Donc, amputation des moyens consacrés au développement des services publics, à l’action sociale, à l’éducation, à la santé, aux transports,…
- En cas de refus de se soumettre à ces injonctions : sanctions et traduction du pays devant la Cour de Justice de l’UE ;
- Tout ceci au mépris de l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ».
J’espère que les camarades de Ford-Blanquefort, pour lesquels nous avons voté une subvention de 500 € pour leur montée à Paris hier seront restés aujourd’hui pour manifester contre le TSCG.
Et ce n’est pas fini…