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Le blog de Bernard SARLANDIE

La jolie ville de Laredo.

31 Octobre 2012, 00:18am

Publié par Bernardoc

         Sur le chemin du retour, nous allons faire une halte dans la ville de Laredo, jumelle de Cenon et contigüe à Colindres. A part la nuit, nous allions y passer autant de temps qu’à Colindres, car cette ville présente une intéressante histoire, avec des vestiges du passé toujours présents.

         La visite allait être commentée à deux voix, en français puis en espagnol, ou vice-versa : c’était très agréable. Notre point de départ était l’ancienne mairie, que les flots venaient battre il y a plusieurs siècles, puisque c’est là que Charles Quint a débarqué. Puis nous commençons notre ascension vers la ville haute, par des rues récemment refaites depuis que la cité a été classée au patrimoine.

         La côte de l’enfer que nous nous atteignons est entourée de petites maisons qui furent des maisons de pêcheurs et qui sont maintenant transformés en restaurant. En effet, avec la belle plage qui s’étend au pied de la ville, Laredo est sans conteste une station balnéaire très cotée, et notre balade aurait sans doute été plus difficile en été, surtout avec la chaleur.

         Des coquilles se trouvent en différents points de la ville : Laredo se trouve sur le chemin maritime de St Jacques. Nous nous arrêtons un moment devant une maison où vécut Charles Quint. Juste au-dessus, se trouve le point le plus haut de la ville, sur lequel se dresse une église protégée par les remparts. Nous ne pourrons y entrer car c’était l’heure de la messe de midi.

         En redescendant, nous longeant l’ancien hôpital et le couvent des franciscaines (toutes étrangères actuellement) et empruntons une rue qui jadis était une rivière ; elle continue d’ailleurs de couler en dessous. En arrivant sur le port, j’ai trouvé que l’environnement maritime de Laredo n’était pas sans rappeler Biarritz. Nous nous embarquons pour une balade en bateau qui ne présentait pas grand intérêt, et dont certains avaient hâte de voir la fin, étant donné l’état de la mer.

         Le dernier repas espagnol se déroula au club nautique de Laredo, un magnifique endroit situé sur un emplacement de rêve.

         Vous pouvez suivre la visite sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Laredo?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOH3hdDwrc_t0gE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Une caricature de jumelage.

30 Octobre 2012, 00:38am

Publié par Bernardoc

         C’est la première fois que je partais à Colindres avec le comité de jumelage. La première fois où j’aurais pu y aller, j’étais d’astreinte, la deuxième fois nous étions à l’enterrement de la mère de Rose. Et ma seule visite antérieure s’était bornée à un aller-retour dans la journée pour une séance de travail à la mairie qui n’avait finalement débouché sur rien. J’espérais qu’avec l’ensemble du comité de jumelage quelque chose de concret allait sortir et que nous allions construire un petit bout de « l’Europe des peuples » dont j’entends parler depuis que je suis élu, même si avec la ratification par la France du TSCG (vous savez le traité Sarkozy-Merkel tant décrié au moment de la campagne présidentielle), c’est surtout l’Europe des banques et des marchés qui est en train de se construire pour justement ( ?) écraser les peuples.

         La veille, la présidente du comité de jumelage nous envoie un courriel précisant que les SARLANDIE (respectivement trésorière du comité de jumelage et conseiller délégué aux jumelages) seraient logés à l’hôtel. Nous avons donc ressorti du sac les cadeaux prévus pour remercier la famille hôte, car il ne me serait pas venu à l’idée que dans le cadre d’un jumelage on évite tout contact avec la population.

         Mais, incorrigible optimiste, je me disais que c’est dans cet hôtel qu’aurait probablement lieu la séance de travail qui allait nous permettre de co-élaborer les actions communes futures faisant vivre le jumelage de façon productive et créatrice.

         Las, une fois de plus, je dus me rendre compte que, si personne ne m’avait jamais entretenu de l’organisation de ce voyage, c’est que rien n’était prévu. Nous nous sommes donc retrouvés abandonnés dans cet hôtel, sans que personne ne se soucie de nous. Transis après une courte marche dans le vent et la bruine jusqu’au port, nous remontâmes faire la sieste, sommeillant devant une télé sans programme francophone, faisant alterner vieux westerns et patinage artistique. Comme nous n’allions pas encore rester 4 heures à attendre l’heure du dîner, nous partîmes dans l’autre sens, vers la mairie, dans une ville déserte, où la quasi-totalité des magasins étaient fermés, à la recherche des beautés de notre ville jumelle qui, je dois dire, cache bien ses atouts. Avant de remonter dans notre chambre, fort agréable ma foi, nous zonâmes le plus longtemps possible chez le Chinois du coin (un équivalent de Gifi).

         Au moment du repas, c’est avec plaisir que nous découvrîmes qu’une place nous était réservée à une table. Et à la fin du repas, les discours ; côté Colindres, ce n’est pas la présidente du comité de jumelage qui parle après le maire, mais l’élue en charge des relations internationales. Comme elle semblait avoir des idées volontaristes pour faire vivre le jumelage, je lui ai donné ma carte en lui disant que j’essaierai d’appuyer ses idées côté français. On verra bien.

         Les photos suivantes pour vous permettre d’avoir un aperçu de notre ville jumelle :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Colindres?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPrM7_SZkOmfSg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Fin du voyage.

29 Octobre 2012, 08:44am

Publié par Bernardoc

         En quittant le monastère des Vachiernes, nous prenons la direction du sud en longeant le golfe d’Arta. Toujours les murailles qui témoignent de l’occupation ancienne et de la nécessité de se protéger contre d’éventuels attaquants.

         Puis nous nous éloignons de la mer, traversons plusieurs vallées et des paysages méditerranéens couverts d’oliviers, avant d’atteindre Missolonghi et de longer le golfe de Patras jusqu’à Antirio où nous empruntons un élégant et récent pont suspendu qui nous permet de traverser le détroit entre le golfe de Patras et celui de Corinthe. Nous sommes maintenant à Rio, dans le Péloponnèse, où nous nous arrêtons pour un déjeuner de poissons dans un restaurant du bord de mer.

         Pas le temps de se baigner cependant, car la route est encore longue jusqu’à Athènes, où notre avion ne nous attendrait pas ! D’autant que nous ferons l’arrêt nécessaire pour découvrir le canal de Corinthe, construit par des ingénieurs français à la fin du XIX° siècle, mais qui n’a rien à voir avec ses grands frères de Suez et Panama : 6,3 km de long (on ne dirait pas), 23 mètres de large et 8 mètres de profondeur ; quant à la gorge, elle fait 80 mètres. Très impressionnant tout de même.

         Nous arrivons à Athènes à temps ; je n’ai même pas eu le temps de terminer mon tsiporo !

         Les dernières photos de ce voyage sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/GreceFin?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOSav4bk39Hw1wE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Dernier jour en Grèce.

28 Octobre 2012, 23:28pm

Publié par Bernardoc

         Nous quittons l’hôtel, admirons le pont byzantin restauré au XVII° siècle,  en direction du nord-ouest et de la ville d’Arta, où une charmante guide grecque (non francophone) nous attend pour la visite de Panagia Parigoritissa, église byzantine du XIII° siècle. Avec une façade impressionnante qui pourrait être celle d’un palais fortifié (aucune ouverture au rez de chaussée, à part la porte) avec ses deux rangées de fenêtres et ses trois coupoles visibles en arrivant, cette église allait-elle renfermer autant de richesses que celles que nous avions déjà visitées ? En fait, le plus surprenant est l’architecture : si l’iconostase est présente pour cacher l’autel et l’officiant, c’est en levant les yeux que l’on découvre du nouveau. En effet, les coupoles sont soutenues par toute une série de colonnes, qui ont dû demander beaucoup de génie lors de la construction, car elles s’élèvent en se resserrant, c’est-à-dire que chaque étage se trouve en porte à faux par rapport à l’étage inférieur. Quant au visage qui orne le sommet de la coupole, les ouvertures tout autour permettent un éclairage qui le met en valeur tout au long de la journée.

         A la sortie, photo de groupe avec la guide, Tereza je crois, avant de faire le tour où l’on s’aperçoit que la façade arrière a été bien consolidée pour maintenir l’ouvrage en bon état.

         De là nous partons trois kilomètres plus loin pour visiter un monastère du XII° siècle en pleine rénovation (encore un !) : le monastère des Viachernes, structure beaucoup plus modeste que la précédente, mais qui révèle néanmoins des perles architecturales d’une grande beauté. Le travail actuel consiste, à l’intérieur, à enlever la suie produite par les milliers de cierges qui ont brûlé en ce lieu et qui a recouvert les icones. J’ai testé le trône de l’évêque, mais je ne me trouve pas convaincant dans ce rôle.

         Cette visite marquait la fin de nos visites orthodoxes pour ce séjour, restait maintenant à profiter du paysage jusqu’à l’aéroport. Ce sera dans le prochain article, mais les illustrations de cet article sont consultables sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/ArtaViachernes?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJjl9qiZ5qvQ0gE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Lefkada.

27 Octobre 2012, 06:43am

Publié par Bernardoc

         C’est la seule île marine que nous avons visitée lors de notre voyage, sans prendre le bateau car, à l’instar de Ré ou Oléron, elle est reliée au continent par un pont. Mais juste avant de traverser nous nous arrêtons au bord d’une plage, que nous avions pratiquement pour nous tout seuls, pour profiter d’un agréable bain automnal en méditerranée, ou plutôt en mer ionienne.

         Lorsque nous traversons le port de Lefkada, à voir les bateaux dans le port, on se dit que, décidément, en Grèce, la « crise » n’est pas pour tout le monde. Puis nous gravissons par des routes étroites et sinueuses les collines couvertes d’oliviers pour arriver au petit village de Karya où nous déjeunons, en plein air, abrités par d’imposants platanes. Nous avons un moment d’hésitation lorsqu’on nous apporte le plat sur la table, à charge pour nous de le découper ; mais nous l’avons néanmoins apprécié.

         Après quelques déambulations et achats dans les rues du village, il était temps de retrouver notre autocar pour amorcer notre descente. Nous ferons une brève halte sur le port, histoire d’acheter quelques cartes postales. Puis nous longeons à nouveau les murs de la citadelle Sainte Maure, construite par les Vénitiens vers 1 300, avant de retrouver notre hôtel pour la dernière nuit que nous passerons en Grèce.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Lefkada?authuser=0&authkey=Gv1sRgCI39meiZ4qjrpQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Il en faut pour tous les goûts.

26 Octobre 2012, 09:20am

Publié par Bernardoc

         Le dernier mercredi du Haillan accueillait, grâce à Chœurs et musique un duo de musiciens : Vincent PEIRANI à l’accordéon et François SALQUE au violoncelle. L’église du Haillan accueillait un grand nombre de Haillanais, mais également beaucoup de gens extérieurs à la commune, preuve, une fois de plus, que la qualité, surtout à un tarif tout à fait abordable (mais qu’en sera-t-il lorsque la dotation de fonctionnement des communes aura baissé de 30% - c’est pour dans deux ans) attire les foules. Cette réalisation de la présente mandature est vraiment à conserver.

Les deux virtuoses semblaient ne faire qu’un avec leur instrument, tant ce dernier était vraiment le prolongement de leur corps et paraissait un attribut indispensable à leur expression. François, avec ses faux airs de Souchon jeune, mettait tellement d’ardeur à frotter ses cordes, que les crins de son archet n’y résistaient pas. Alors que l’immense Vincent arrivait à danser pour accompagner les notes qu’il tirait de son accordéon.

Mais voilà : leur musique ne m’a pas emballé. En fait, et même s’il ne s’agissait pas du même instrument, je pensais à cette chanson interprétée, entre autres, par MOULOUDJI : Mon pote le gitan, dans laquelle il est question d’« une guitare crasseuse qui vous colle le noir » et qui se termine par : « Toi sacré gitan qui sentait le cafard
Au fond ta musique était pleine d'espoir. » Tout au long du récital je me disais que c’était une musique à surtout ne pas faire écouter à des gens dépressifs, et puis à la fin, le ton a changé et c’était l’image de guinguette ou de cabaret populaire qui m’envahissait, mais avec une sorte de folie tourbillonnante de gens qui voulaient se noyer dans ce mouvement ; donc quand même pas tellement réjouissant.

Je dois avoir été le seul à percevoir ce concert de la sorte, car à la sortie les gens ne tarissaient pas d’éloges. D’où le titre de cette chronique.

Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20121024MercrediMusique?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLqE89DUxOOfnQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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UFEO.

25 Octobre 2012, 07:00am

Publié par Bernardoc

         Non, pour ceux qui auraient mal lu, rien à voir avec les OVNI ! Il s’agit de l’Université de la Formation, de l’Education et de l’Orientation, XVIII° du nom, qui se déroulait les 22 &  23 octobre 2012 à la Maison de la Promotion Sociale d’Artigues-près-Bordeaux. C’était la première fois que j’y participais, et rétrospectivement, je regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt, mais je ne me souviens pas l’avoir vu apparaître dans les PAF (Plans Académiques de Formation)…du temps où ils existaient.

         Le thème cette année était : « La formation, cœur du développement humain ? ». Et le « ? » est important, c’est-à-dire que nous allions non pas seulement disserter, mais tenter de répondre à la question.

         A l’origine, cette université était directement organisée par la MPS, mais depuis quelques années, c’est Aquitaine Cap Métiers qui a pris le relais. Nous fûmes quand même accueillis par le nouveau directeur, Jean CAMILLE, de la Fédération Léo LAGRANGE qui vient de reprendre la gestion de cet indispensable outil de formation. J’ai bien aimé son discours en défense de l’éducation populaire.

         Le programme de l’UFEO était très varié : deux tables rondes successives avec pour thème :

-      Développement humain : nouvelles perspectives, nouveaux risques, nouveaux défis.

-      Regards croisés sur les pratiques d’éducation et de formation à l’aune du développement humain.

Après l’apéro-jazz venait la projection du film Indices, à laquelle je n’ai pu assister, la répétition chorale m’attendant.

Le lendemain matin quatre ateliers se déroulaient en parallèle ; ils abordaient les thèmes des réseaux numériques, des « capabilités », les facteurs d’insertion professionnelle et le projet d’émancipation.

Une dernière table ronde l’après-midi nous conduisait à réfléchir sur : «Quel défi pour les acteurs du territoire ? », juste avant la restitution des ateliers.

Enfin, François DUBET, dans sa conférence de clôture, se demandait si « L’ambition du développement humain [était] au cœur des missions de l’école et de l’université ? ».

Des intervenants de très haut niveau et d’origine variée m’ont conduit à suggérer à Thierry BERTHET, le président du comité scientifique, de proposer cette université comme module de formation des nouveaux chefs d’établissement. Mais il m’a semblé entendre une certaine forme de pessimisme quant à l’avenir de cette UFEO. Ce serait extrêmement dommage si elle n’était pas pérennisée.

Trois photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/UFEO?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIic1Jv6y7aR0QE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Autour de Préveza.

24 Octobre 2012, 00:38am

Publié par Bernardoc

         Nous quittons notre hôtel sans avoir pu profiter de la piscine (faute de temps) et nous nous rendons six kilomètres au nord, sur le premier site occupé par les romano-byzantins : Nicopolis d’Epire, que ses habitants ont plus tard abandonné pour fonder Préveza.

         Comme les autres sites visités, celui-ci ne déroge pas à la règle et des travaux étaient en cours pour sa maintenance. Et ça le mérite car certaines parties sont remarquablement bien conservées malgré les siècles. L’Union européenne l’a d’ailleurs primé, même si l’urgence actuelle pour les Grecs se porte sur des besoins plus vitaux. Ces constructions, qui mêlent rangées de briques et élévations de pierres, ne sont pas sans me rappeler certains aspects de l’architecture que l’on trouve en Lot-et-Garonne. Les sols en mosaïque qui ont été révélés sont maintenant protégés et entretenus, témoignages révélateurs des croyances antiques. L’épaisseur de certaines fortifications indique que cet ancien port devait bien se protéger contre les envahisseurs.

         Puis nous nous dirigeons vers le site de Kassopé, d’où nous apercevons les gigantesques statues rendant hommage à ces femmes qui ont préféré se jeter en dansant de la falaise, plutôt que de succomber aux envahisseurs. C’est sur une autre falaise que Kassopé  fut construite en damier. Mais l’effondrement de cette falaise a provoqué la disparition d’une grande partie de cette cité. Ici aussi, le site est magnifique : les anciens ne s’installaient pas n’importe où, et l’on peut remarquer les différents bâtiments qui participaient à la vie urbaine : agora, « parlement », auberge,…Les rues, tracées au cordeau, abritent un système d’égouts bien préservé. Nous remarquons également la façon dont les pierres sont taillées de façon à bien s’encastrer et de rester solidement unies même sans ciment.

         Notre journée allait se poursuivre sur l’île de Leucade. En attendant, les photos de cette matinée sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/NicopolisEtKassope?authuser=0&authkey=Gv1sRgCODMz-WozMfLYg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Parga.

23 Octobre 2012, 07:33am

Publié par Bernardoc

         Ultime étape avant d’arriver à Préveza : la station balnéaire de Parga, qui m’est apparu comme une sorte de St Tropez local, avec quand même un peu de monde en cette arrière-saison.

         Mais d’abord, trois quarts d’heure après avoir quitté Igoumenitsa, arrêt au bord de la route, malheureusement à un endroit éloigné de la mer : un des voyageurs avait oublié ses papiers à l’hôtel et nous avons donc dû attendre le taxi qui les lui apportait.

         Arrivée au bord d’une plage tentante, on se serait vraiment cru sur la Côte d’azur, mais ce n’est pas là que le bain était prévu. Après quelques emplettes nous décidons donc de monter à l’assaut de la colline à travers les petites rues pittoresques et juste assez larges pour des scooters. Efforts récompensés par la découverte d’un superbe paysage que nous admirons en longeant le chemin des douaniers ( ?). Quel plaisir d’avoir retrouvé le soleil, son absence aurait gâché notre promenade. En redescendant nous jetons un œil à l’intérieur d’une église, très sobre : on aurait presque pu se croire chez les protestants ; pourtant l’iconostase témoignait bien de son orthodoxie.

         Nous longeons ensuite une plaine côtière qui ressemble à une tourbière, alors qu’il s’agit probablement d’un marécage.

         Nous arrivons enfin à notre hôtel, le Margarona, le seul dans lequel nous allions rester deux nuits. Certains décident d’aller dans une taverne voisine, d’autres n’ont pas faim, un autre groupe choisit de tester la nourriture du restaurant de l’hôtel. Ils ont bien mangé, mais au moment de payer c’était du niveau de L’addition, le sketch de Muriel ROBIN.

         Des photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Parga?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJ2_77yEjY7sKw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Dodone.

22 Octobre 2012, 09:25am

Publié par Bernardoc

         En route pour Préveza, nous nous arrêtons sur le site de Dodone, sanctuaire d’abord dédié à Zeus, puis siège d’une basilique chrétienne. Etonnant que les popes n’y aient pas fait construire de monastère puisque le lieu semblait propice à la proximité divine. Nous avons définitivement retrouvé le soleil qui ne nous quittera plus jusqu’à la fin du voyage.

         Le site qui nous accueille est gigantesque, et ce qui nous frappe en arrivant est l’immense amphithéâtre, relativement bien conservé et qu’on est en train de réhabiliter. Peut-être, d’ici quelques années, des voix d’acteurs ou de chanteurs y résonneront-elles à nouveau ? En effet, contrairement à ce qui semble se passer en Italie, où le site de Pompéi notamment est en train de se dégrader à toute allure, partout où nous sommes passés visiter des ruines, fort nombreuses en Grèce ! des travaux de conservation s’y déroulaient, apparemment la plupart du temps en lien avec les facultés d’archéologie. Il est bon que malgré ce que la finance européenne fait subir à leur pays, la protection du patrimoine n’ait pas été abandonnée.

         Zeus, Dionée, Héraclès, Aphrodite, avaient chacun leur temple dédié sur ce lieu. Et c’est sous le chêne sacré- il existe toujours, mais c’en est un autre -, que les prêtre(sse)s interprétaient la parole divine par l’intermédiaire du vent dans les feuilles : c’était l’oracle au sens premier.

         Nous poursuivons ensuite, par l’autoroute, notre chemin jusqu’à Igoumenitsa, port en pleine expansion depuis l’ouverture de cette autoroute, car débarcadère des ferries venant d’Italie. Nous revoyons donc la mer, mais ne ferons qu’une halte-déjeuner dans cette ville.

         Photos de Dodone :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Dodone?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKSZvMCdg_aYhQE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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