La jolie ville de Laredo.
Sur le chemin du retour, nous allons faire une halte dans la ville de Laredo, jumelle de Cenon et contigüe à Colindres. A part la nuit, nous allions y passer autant de temps qu’à Colindres, car cette ville présente une intéressante histoire, avec des vestiges du passé toujours présents.
La visite allait être commentée à deux voix, en français puis en espagnol, ou vice-versa : c’était très agréable. Notre point de départ était l’ancienne mairie, que les flots venaient battre il y a plusieurs siècles, puisque c’est là que Charles Quint a débarqué. Puis nous commençons notre ascension vers la ville haute, par des rues récemment refaites depuis que la cité a été classée au patrimoine.
La côte de l’enfer que nous nous atteignons est entourée de petites maisons qui furent des maisons de pêcheurs et qui sont maintenant transformés en restaurant. En effet, avec la belle plage qui s’étend au pied de la ville, Laredo est sans conteste une station balnéaire très cotée, et notre balade aurait sans doute été plus difficile en été, surtout avec la chaleur.
Des coquilles se trouvent en différents points de la ville : Laredo se trouve sur le chemin maritime de St Jacques. Nous nous arrêtons un moment devant une maison où vécut Charles Quint. Juste au-dessus, se trouve le point le plus haut de la ville, sur lequel se dresse une église protégée par les remparts. Nous ne pourrons y entrer car c’était l’heure de la messe de midi.
En redescendant, nous longeant l’ancien hôpital et le couvent des franciscaines (toutes étrangères actuellement) et empruntons une rue qui jadis était une rivière ; elle continue d’ailleurs de couler en dessous. En arrivant sur le port, j’ai trouvé que l’environnement maritime de Laredo n’était pas sans rappeler Biarritz. Nous nous embarquons pour une balade en bateau qui ne présentait pas grand intérêt, et dont certains avaient hâte de voir la fin, étant donné l’état de la mer.
Le dernier repas espagnol se déroula au club nautique de Laredo, un magnifique endroit situé sur un emplacement de rêve.
Vous pouvez suivre la visite sous le lien :
Et ce n’est pas fini…