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Le blog de Bernard SARLANDIE

Et si on changeait...maintenant ?

11 Décembre 2012, 07:21am

Publié par Bernardoc

         Dans un de mes précédents billets, du temps de la (trop) longue ère sarkozyenne, j’avais cité Thierry BEAUDET, Président de MGEN/Ystia, qui déclarait que la santé était plus taxée qu’un hamburger ; les mutuelles étant alors considérées comme des collecteurs d’impôts, ce qui permettait au gouvernement de l’époque d’affirmer que les impôts n’augmentaient pas puisque ce n’est pas lui qui en organisait la collecte.

         A ce moment-là, la ministre de la santé était une chroniqueuse télévisuelle qui avait pondu une loi dite « HPST », pour Hôpital-Patients- Santé-Territoires, qui ne donnait pas des coups de canif mais des coups de sabre dans la protection sociale héritée de la Libération. Son but était notamment de saper la solidarité intergénérationnelle en faisant payer les vieux pour leur vieillesse (un peu ce qui va s’aggraver au mois de janvier) et les malades pour leur maladie : s’ils veulent manifester leur patriotisme, z’ont qu’à pas être malades et rester jeunes !

         Je viens de recevoir un relevé de prestations de ma mutuelle, gestionnaire de la sécu. J’y lis ceci : pour une analyse de sang le 24 septembre dernier, pour laquelle je n’ai rien déboursé : Participation forfaitaire sécurité sociale due : 4 €. Pour des achats en pharmacie un mois plus tard : Franchise sécurité sociale due : 5 €. Viennent ensuite des séances de kiné du 12 au 30 octobre : pour chaque acte (5) : Franchise sécurité sociale retenue : 0,5 €. Le 9 novembre : échographie : Participation forfaitaire sécurité sociale due : 1 €.

         Je ne mentionnerais que pour l’anecdote un verre de lunettes payé 50,70 € et remboursé 4,39 € par la sécu.

         Sur cette période, le montant des soins payés a été de 382,75 € tandis que ma cotisation mutualiste a été de 440,25 €. Etait-il bien nécessaire de me faire payer 12,5 € supplémentaires parce que j’ai eu besoin de consulter ? J’espère que l’on n’attendra pas la fin du quinquennat pour abroger ces dispositions iniques.

Et ce n’est pas fini…  

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J'écris ton nom, laïcité !

10 Décembre 2012, 07:25am

Publié par Bernardoc

         C’était le thème de la première Rencontre Aquitaine Citoyenne, organisée par le conseil régional à l’université Victor Segalen vendredi dernier. Sous la présidence de Gérard BOULANGER, élu Front de Gauche à la région, quatre orateurs sont intervenus : Pascale LE NEOUANIC, en campagne électorale contre Devedjian et auteure du livre Petit manuel de laïcité à usage citoyen (éditions Bruno Leprince, 2011, 6 €), Françoise RENY, conseillère régionale, Jacques PATY ( ?) de la Ligue de l’enseignement et Jean-Claude GUICHENEY de la Ligue des Droits de l’Homme.

         Ça m’a fait tout drôle d’aller dans cet amphi (Pîtres) : ce doit être un lieu classé, car sûrement il est possible d’améliorer les conditions matérielles pour les étudiants ! Deux gros bataillons de militants étaient venus assister à ce débat : le Parti de Gauche et la LDH, avec quelques participants de la CGT.

         Dans sa présentation, Gérard BOULANGER a défini la laïcité comme étant une conquête de la liberté, une requête d’égalité et une quête de la fraternité, c’est dire que la laïcité est tout simplement la République.

         Pascale s’est appliquée à démonter méthodiquement l’utilisation frauduleuse du mot « laïcité » par le Front National, en s’appuyant sur des exemples historiques ou actuels qui montrent que ce parti a toujours combattu la laïcité : pour lui il s’agit simplement de détourner ce terme de générosité pour en faire un outil de lutte contre nos concitoyens arabo-musulmans.

         Les autres orateurs ont tous repris plus ou moins un discours historique : difficile de ne pas être redondant, et Jean-Claude GUICHENEY a insisté sur l’engagement de la LDH dès 1903, soit deux ans avant la promulgation de la loi, en faveur de la laïcité.

         Depuis la salle un camarade a remercié la région d’organiser cette rencontre, d’autant que dans ses actes, notamment vis-à-vis des lycées privés, elle est loin de manifester un grand militantisme laïque ;

         Contrairement à la veille, le buffet qui a clos la rencontre comportait du vin !

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Laicite2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCP22q8m7qMWjag&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Le mode de vie des jeunes.

9 Décembre 2012, 18:33pm

Publié par Bernardoc

         Ou Comment interrogent-ils nos institutions ? Ce débat de jeudi dernier à l’hôtel de région s’adressait aux jeunes de 15 à 25 ans, et ils étaient venus nombreux : deux cents personnes étaient espérées et nous étions plus de trois cents ! Bien sûr, je ne faisais pas partie des jeunes, mais plutôt des institutions. J’y étais venu au titre de l’Aroeven, et j’ai vu avec surprise et plaisir que les PEP n’avaient pas été oubliées.

         Cette manifestation régionale faisait suite à des rencontres départementales, organisées par les conseils généraux des Landes et des Pyrénées Atlantiques, par le CRAJEP (Comité Régional des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire) pour les trois autres départements. Mon calendrier chargé de retraité ne m’avait pas permis de participer à celle de Gironde.

         La matinée, guidée par le sociologue Jean-Philippe GUILLEMET, qui ne nous a pas infligé une conférence, mais a apporté de petites touches éclairantes après chaque présentation des rencontres départementales, s’est achevée par un buffet SANS ALCOOL, jeunesse oblige. C’est au cours de cette matinée que j’ai plaidé pour des COPsy (Conseillers d’Orientation Psychologue) à temps plein dans les établissements scolaires ; ce fut la seule intervention à tonalité syndicale, je ne regrette donc pas d’y être allé, au moins pour ça !

         L’après-midi, nous nous sommes répartis en quatre ateliers dédoublés ; j’avais choisi celui intitulé « Rendre lisible la diversité des informations à destination des jeunes », animé par la ligue de l’enseignement. Nous avons mis un long moment avant de nous mettre d’accord sur comment réagir face au canevas qui nous était proposé, mais finalement les échanges dans notre petit groupe de sept, avec des participants d’origines fort diverses, tant géographiquement que professionnellement, furent très riches.

         Au retour en plénière, Alain ROUSSET est venu faire son discours, mais il n’est pas resté pour écouter les comptes-rendus : il fera comme vous, il attendra la publication des actes !

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Jeunesse2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNTW87G4i9zG_QE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini… 

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SEP.

8 Décembre 2012, 19:13pm

Publié par Bernardoc

         Ça veut dire « sept » en esperanto, mais il s’agit également de l’acronyme français pour Sclérose En Plaques. C’est une maladie évolutive et dégénérative qui frappe indifféremment hommes et femmes à tout âge et qui conduit, à une échéance variable à une fin inexorable. Elle se manifeste par des « poussées » qui atteignent différentes parties du système nerveux, rendant les malades complètement invalides pendant plusieurs semaines. Une rééducation est nécessaire après chaque poussée, mais il restera toutefois des séquelles plus ou moins invalidantes, qui se cumuleront donc avec les suivantes.

         La chorale Chœurs & Musique avait été sollicitée par un malade du Taillan pour offrir un concert solidaire dont la recette serait reversée à une association d’aide aux malades. Plusieurs choristes étant atteints ou touchés par cette maladie, c’est dans un élan généreux que nous avons accepté cette demande. Malheureusement, la personne qui nous avait invités était dans une phase de grande faiblesse, hospitalisée, et n’a donc pu assister au concert.

         Le public, venu nombreux et de différents horizons, a rempli l’église du Taillan, et s’est montré très généreux, tant dans la vente de programmes (nous n’en avons pas eu assez !) que pour l’achat des pâtisseries vendues à l’entracte. Et c’est donc une somme de plus de  1000 € qui a été remis à l’association après le concert du 24 novembre.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20121124ChoraleSEP?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNjXrIX9vJyAew&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Pédagogie.

7 Décembre 2012, 23:35pm

Publié par Bernardoc

         Il en faudra beaucoup au nouveau chef de la CFDT pour expliquer aux syndiqués de Florange qu’ils ont tout faux et que la décision unanimement prise dans l’enthousiasme par le gouvernement est ce qui pouvait leur arriver de mieux. Il en est de même de toutes les décisions prises depuis sept mois et qui n’ont rien à voir avec celles préparées par le gouvernement Sarkozy-Fillon : le TSCG signé est différent de celui envisagé par Merkel-Sarkozy (quoique…) ; la TVA qui va nous tomber dessus dans trois semaines n’a rien de social, au contraire de celle qui aurait dû être appliquée au 1er octobre.

         Et ces syndicalistes ne vont-ils pas trop loin en déclarant que maintenant ils ont deux ennemis : Mittal et le gouvernement ? Ne se souviennent-ils pas des promesses du précédent président ? Ne voient-ils pas la différence qui devrait leur sauter aux yeux ? D’après moi, ce sont des gens de mauvaise foi qui devraient faire confiance à leur patron-propriétaire comme l’a fait le gouvernement. Car puisqu’il est de gauche, ce gouvernement ne pourra aller que dans le sens du progrès social sous peine d’être accusé de faire une politique de droite, ce qui, moins d’un an après sa mise en place, serait assurément incompréhensible pour les dix-huit millions d’électeurs qui ont voté pour le changement « maintenant ».

         D’ailleurs, dès qu’il a été confirmé dans ses fonctions, Mittal a, sans attendre, expliqué les mesures qu’il comptait prendre pour consolider l’emploi et la production, notamment l’arrêt des haut-fourneaux qui, il faut bien le dire, sont une verrue dans le riant paysage lorrain. Et il faut espérer que, comme à Notre-Dame des Landes, les compagnies républicaines de sécurité sauront faire appliquer la loi en ne permettant pas à ces ouvriers de tenter d’occuper les lieux. La République ne doit pas faire montre de faiblesse.

         Si vous avez constaté quelque trace d’ironie dans ce billet, vous n’avez peut-être pas tort, et de grâce, ne le prenez pas au premier degré.

Et ce n’est pas fini…

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Encore du théâtre.

6 Décembre 2012, 07:11am

Publié par Bernardoc

         …Mais contrairement à la veille, je n’étais pas acteur, mais spectateur. Deux acteurs de l’Ecume Compagnie, invités par le CTL Théâtre : Antoine DEVOUCOUX et Dominique MOREAU, interprétaient la pièce de Jean-Claude GRUMBERG : Moi je crois pas.

         D’après moi, c’est un texte qui ne passera pas à la postérité : la trivialité des propos, leur grossièreté n’étaient absolument pas nécessaires pour faire passer le message de l’incompréhension dans ce vieux couple. Le titre lui-même indique sur quel plan l’auteur désire se situer. Et je pense que cette pièce, qui aborde pourtant des sujets « universels » : l’importance des fayots dans le transit intestinal, l’immaculée conception, la taille du pénis, les programmes télé,…vieillira aussi mal que la pièce d’Edward ALBEE : Who’s afraid of Virginia WOOLF ? décidément trop connotée années ’60. Eh oui, c’était déjà le siècle dernier…Qui aurait envie de la monter de nos jours ?  

         La fin de la pièce est sûrement le point le plus fort et le plus émouvant, avec l’homme qui non seulement ne croit plus, mais ne se souvient plus : cette conne de maladie allemande  (Alzheimer, dont le nom n’est jamais prononcé) l’ayant rattrapé et quasiment « légumisé ».

         La performance des acteurs fut longuement saluée par une salle si comble qu’il aurait presque fallu en pousser les murs.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20121205MoiJeCroisPas?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNr4mKDf0pnXMQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Panik Scenik.

5 Décembre 2012, 07:01am

Publié par Bernardoc

         C’est le nom d’un des groupes théâtraux du CTL (Centre du Temps Libre – je suppose que le nom remonte au temps où André HENRY était ministre de la chose -) du Haillan. Et c’est ce groupe qui vient de se créer et que je viens de rejoindre. Nous nous voyons régulièrement certains mardi soirs et samedi pendant la journée pour pratiquer des exercices théâtraux, qui ne sont pas sans rappeler nos réunions hebdomadaires à BoraBora il y a 25 ans, lorsque nous avons commencé à nous intéresser à cette forme d’art avec comme nom de baptême Te moe moea (il nous reste d’ailleurs encore des tricots de cette époque).

         Plus tard, de retour en métropole, il y a eu le général Cambronne, dans la pièce de GUITRY « Le mot de Cambronne ».

         Et enfin, avec La Kompanoj, nos différents spectacles en esperanto, de Brassens à la Commune, les seuls spectacles que nous ayons joués plusieurs fois.

         Avec Panik Scenik, je ne sais pas encore ce que nous allons produire, mais pour le moment, ce sont de grands moments de plaisir partagés entre les sept femmes et deux hommes de notre groupe, sans oublier notre animateur : Yasmin.

         Ce soir les exercices demandés nous ont permis d’exprimer la joie, la colère et la tristesse : des représentations qui nécessitent quelques longues secondes de repos avant de passer de l’une à l’autre.

         Autre « épreuve » : tenter de rester concentré alors que quatre autres acteurs essaient de distraire le cinquième.

Ouaouh ! Quelle soirée ! Elle avait commencé pour moi par une courte intervention à la veillée de La Rouilleuse, qui pour la première fois depuis trois ans n’avait pas attiré les foules, et c’est bien dommage. Bonne chance à eux pour leur deuxième veillée, à laquelle je ne pourrai pas participer.

Et ce n’est pas fini…

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PTT

4 Décembre 2012, 07:19am

Publié par Bernardoc

         C’est un sigle que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Il signifie, depuis 1889 : Poste Télégraphe Téléphone : c’était le grand service public de la poste, au temps où il y avait, au moins à Paris où j’habitais alors, deux distributions quotidiennes de courrier. A cette époque, le bureau de poste était présent, comme les écoles, dans le plus petit village du pays. Les boîtes aux lettres à la campagne n’étaient pas obligatoires et le facteur tapait à la porte pour remettre le courrier et donner les nouvelles, notamment les décès qui avaient eu lieu le long de sa tournée. Ma mère a pu bénéficier de cet indispensable lien social jusqu’à sa mort, mais je ne suis pas sûr que le facteur était 100% dans les règles fixées par les ordinateurs des penseurs de La Poste.

         Ce grand service public a éclaté le 1er janvier 1991 et les fonctionnaires ont dû choisir entre deux entités : La Poste et  France Télécom ; une des raisons évoquées était qu’on ne pouvait pas gérer de la même façon le « P » et le « T ». Plus tard, chacun de ces établissements fut privatisé, à des périodes différentes. La dernière étant La Poste, malgré une votation citoyenne et une résistance organisées par l’ensemble des forces de gauche, y compris le PS en 2009. Comme à son habitude, le gouvernement sarkozyen est passé outre la volonté populaire. On aurait pu penser que la gauche revenue au pouvoir allait annuler cet état de fait qu’elle avait combattu. Je n’en ai pas entendu parler, mais peut-être ne suis-je pas assez attentif.

         Mais depuis quelques jours, nous entendons une réclame pour La Poste-mobile. Ainsi donc, nous assistons à une gigantesque marche arrière, La Poste, qui avait abandonné son volet télécoms, revient sur le marché en mettant en place sa propre distribution de téléphones mobiles. Est-elle en train de débaucher (ou de réembaucher) les agents dont France Télécom cherche à se débarrasser ? Allons-nous bientôt, dans le cadre de la « concurrence libre et non faussée » assister à des offres bancaires et financières de la part de France Télécom ? Ce n’aurait rien de surprenant.

Et ce n’est pas fini…

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Cladech.

3 Décembre 2012, 07:28am

Publié par Bernardoc

         Enfin, depuis le temps que j’en entendais parler, et depuis le temps que j’étais adhérent de l’AROEVEN, j’ai découvert notre fleuron de Cladech. Et ce ne fut pas si facile ! Je devais m’y rendre avec le Président, mais les circonstances en ont décidé autrement. Je fis donc confiance au GPS qui, s’il connaissait le bourg, restait muet sur le lieu-dit « Merle ».

         Arrivé sans encombre au bourg, et n’ayant pas croisé de panneau indicateur, j’ai tenté plusieurs maisons avant de tomber sur un habitant qui m’a fort aimablement indiqué le chemin. Mais quand on pense que Las Brunhas est censé être un coin perdu, je trouve que ce n’est pas mieux !

         Donc, j’arrive juste à la fin du café d’accueil, et, chaperonné par Alain, je pars avec l’ensemble des invités à la découverte du lieu. C’est François MUŇOZ qui expliquait les restaurations consacrées à l’ancienne mine de lignite ainsi que les différentes parties de la propriété et les activités qu’elles induisaient. Il y avait d’ailleurs, en même temps que nous, une classe primaire et des lycéens de Sarlat. Par « nous » il faut comprendre les bénévoles ou salariés de l’AROEVEN, mais aussi un grand nombre d’élus locaux, maires ou conseillers généraux, ainsi que les représentants de la Fondation du Patrimoine, qui avaient grandement aidé au financement et à la mise en valeur de ce patrimoine.

         L’exposition sur « Une aventure minière en Périgord, 1867 – 1948 », dont nous avions eu la primeur, était visible dans une salle, et le livre d’Alain PAULHIAC, édité par l’AROEVEN Aquitaine (10 €), était également disponible.

         Curieusement, lors des discours, alors que Cladech est très au sud du département, deux conseillers généraux ont mentionné les forges de Savignac Lédrier, signifiant ainsi qu’ils mettaient les deux sites sur le même plan. Mais auparavant le Président et la Directrice avaient présenté l’association et le rôle éminemment pédagogique qu’elle assume.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20121201Cladech?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMyGl8OigeTXXA&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Elément de langage.

2 Décembre 2012, 08:37am

Publié par Bernardoc

         Entendu très tôt hier matin sur France inter, et repris tout au long de la journée, à propos de Florange : « la menace de nationalisation » (c’est moi qui souligne).

         Mais enfin, depuis quand une nationalisation est-elle une menace, surtout venant d’un gouvernement socialiste ? Si je ne m’abuse, c’est un des moyens de lutter contre la finance et les marchés et de mettre les richesses de la nation au profit d’un projet politique qui devrait se vouloir émancipateur.

         Souvenons-nous. A la fin de la guerre, lorsque la France exsangue a réussi à se libérer du joug nazi, c’est un gouvernement présidé par le général de Gaulle, pas vraiment un gauchiste impénitent, qui a décidé la nationalisation de pans entiers de l’industrie, ce qui a conduit, après le redressement nécessaire pour mener à nouveau une vie « normale » à la période d’expansion qu’on a appelée « les trente glorieuses ».

         Nous vivons en ce moment la pire crise depuis 1929 paraît-il. Eh bien ne serait-il pas temps justement que l’Etat reprenne la main sur les activités productives de notre territoire afin de pouvoir réinvestir les bénéfices pour le bien de la nation, alors qu’en ce moment ils contribuent seulement à engraisser les actionnaires ?

         Les ouvriers lorrains ne s’y sont pas trompés, en regrettant l’abandon de la nationalisation envisagée, car ils n’ont qu’une confiance des plus réduites avec leur patron étranger, pour qui la réussite de la France est bien le cadet des soucis.

         Mais, mis à part la sidérurgie, je me souviens avoir milité avec mes camarades socialistes contre la privatisation de La Poste. Ne serait-il pas temps de mettre maintenant les actes en accord avec les engagements pris il y a un peu plus de trois ans ? Ont-ils peur de choquer ? Je rappelle une fois de plus que nous étions plus de dix-huit millions à voir voté pour le changement. Comme le dit une image qui circule sur Facebook, « Le changement, c’est maintenu ? ».

Et ce n’est pas fini…

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