L'heure est grave.
Cela a commencé, au début de l’année et pendant de longs mois, par les manifestations de la droite extrême dans les rues de France pour tenter de s’opposer aux travaux parlementaires.
Puis, le 6 juin dernier, l’assassinat de Clément MERIC, étudiant à Sciences Po, par un nervi d’extrême droite est venu conforter les partisans de la violence meurtrière.
Au Pirée, en Grèce, le chanteur de hip hop Pavlos FYSSAS, engagé dans la lutte anti fasciste, a été assassiné le 17 septembre à coups de poignard par un groupe organisé ayant prémédité son crime. Ses agresseurs ont été identifiés comme étant membres de l’Aube Dorée, un groupe néo-nazi xénophobe, souverainiste, nataliste, partisan du « droit du sang ». Et ce parti possède 18 députés (sur 300) au parlement.
Et voici qu’à nouveau, en France, c'est un "déversement de haine dont est victime Julie del Papa sur le réseau social Twitter. L'étudiante en philosophie a reçu des menaces émanant de plusieurs dizaines d'internautes proches de l'extrême droite. Menaces de viol et de mort lui parviennent depuis qu'elle a participé à la manifestation anti-FN du 14 septembre à Marseille.
Les policiers du commissariat dans lequel elle s'est rendue l'ont dissuadé de porter plainte ; elle n'a pu, pour le moment, que déposer une main courante.
Les auteurs de ces menaces odieuses doivent être identifiés et sanctionnés par la justice. Internet ne doit pas devenir un déversoir de haine.
Laisser de tels propos sexistes et menaçants impunis, c'est laisser des militants d'extrême droite faire un pas de plus vers le passage à l'acte.
Signez la pétition de soutien à Julie sous le lien :
Et ce n’est pas fini…