Campagne au marché.
Comme depuis un mois, j’étais sur le marché de Mérignac ce matin, à la rencontre de la population, surtout pour les inciter à voter, et à fortiori, pour nous. J’ai eu l’impression de voir davantage de gens : fin des vacances ? En tout cas, les tracts sont partis très vite, malgré leurs fautes d’orthographe. Et comme toujours, des discussions cordiales, voire chaleureuses, avec les gens. Deux exemples :
- Une jeune maman, à qui je proposais mon tract en précisant qu’il s’agissait des élections du 22 mars, me répondit : « Si vous saviez ce que je vais voter, vous seriez horrifié ! ». « Madame, je comprends votre déception, mais il y a un autre moyen de l’exprimer. » Elle me prend alors le tract : « C’est qui ? » « Le Front de Gauche ». « C’est-à-dire ? » « Le PCF, le PG, Ensemble,… ; moi je suis du PG. » « Bon, je vais lire et voir si je vais voter. »
- Une dame retraitée me demande si j’y croyais encore. « Madame, j’ai été enseignant pendant quarante ans ; si je ne croyais pas au progrès, j’aurais fait un autre métier. » « Moi aussi, j’ai été militante ; ça va péter un jour ou l’autre, mais il faudrait que les syndicats cessent d’être divisés. » « Eh oui, il aurait fallu agir dès les dernières législatives ; mais on continue le combat quand même. » « Bon courage ! ».
Quand on a ce genre de réactions dans la rue, réactions émanant de plusieurs générations, on sort confortés dans nos opinions, et on se dit que vraiment les gens attendent quelque chose. A nous d’être à la hauteur.
Et ce n’est pas fini…