Dans toute sa splendeur.
C’est ainsi que le parti dit « socialiste » vient d’apparaître au grand jour. Maîtrisant parfaitement Le coup d’état permanent, notre premier ministre de droite gauche, paraît-il, vient de museler la représentation nationale, affichant ainsi le plus profond mépris pour nous, les citoyens- électeurs.
Depuis des semaines, voire des mois, certains députés du PS, qui disent militer au sein de leur parti pour lui faire adopter une attitude de gauche, favorable aux travailleurs et non au patronat, viennent de montrer leur vrai visage : celui de soutiens inconditionnels de leur premier ministre vénéré, à moins que ce ne soit simplement la peur de revenir devant le peuple avant les cinq ans de la mandature, loupant ainsi la possibilité de toucher une retraite que l’on dit confortable et sans décote. Ces « gauchistes », qui menaçaient de ne pas voter la loi dite « macron », ne resteront pas en conformité avec leurs annonces. Ils ne voteront pas la censure. Motif (et je cite l’un d’eux en substance) : on n’est pas là pour faire tomber le gouvernement, on est là pour faire infléchir sa politique.
Or ils ne voulaient pas voter la loi car justement ils n’avaient pas réussi à l’infléchir. Et ils vont l’approuver comme un seul homme. Bravo Messieurs !
Pensez-vous, chers Concitoyens, que nos socialistes départementaux sont différents ? Permettez-moi d’en douter.
Certains me reprocheront d’attaquer le PS plutôt que la droite officielle. Mais pour le moment, celle-ci s’est montrée très discrète sur notre canton. Quant aux verts, - est-ce par pénurie de militants ? – ils en sont réduits à proposer des adjoints au maire (socialiste) somme candidats titulaires.
Non, vraiment, le seul vote qui peut faire bouger les lignes, c’est le vote Front de Gauche, et je peux vous garantir qu’il n’y aura pas de compromission lorsque nous nous présenterons pour le second tour le 29 mars !
Je profite de ce billet pour rappeler notre réunion publique JEUDI 26 FEVRIER, 19 HEURES, SALLE DU FORUM, AVENUE PASTEUR AU HAILLAN.
Et ce n’est pas fini…