Publié depuis Overblog
A Bordeaux, c'est à 15 heures au grand Théâtre.
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
A Bordeaux, c'est à 15 heures au grand Théâtre.
Et ce n'est pas fini...
Vous avez tous entendu parler du commerce triangulaire qui a fait la fortune de Liverpool, Nantes…et Bordeaux (entre autres). On allait acheter contre de la verroterie des Africains (capturés par d’autres Africains) dans le golfe de Guinée, et on les transportait à fond de cale jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique du nord ou aux Antilles où ils étaient vendus comme esclaves. Là, pendant deux siècles, jusqu’à ce que Victor SCHOELCHER (un de ceux qui a reçu une rose au Panthéon des mains de Mitterrand) obtienne l’abolition de l’esclavage, ils ont contribué à l’enrichissement des colons blancs établis sur ces îles.
Un syndicat, la CGT Guadeloupe, a eu l’outrecuidance de rappeler ces faits dans un tract. Mal leur en a pris ! Certains descendants de ces familles créoles blanches ont porté plainte pour diffamation. Et la justice, rendue au nom du peuple français (puisque la Guadeloupe est française depuis 1635), a condamné le syndicat pour diffamation. Et quand je parle de condamnation, il ne s’agit pas d’une condamnation à 1 € symbolique, non, on a voulu frapper fort et la CGTG a été condamnée à…53 000 € d’amende !
On voit donc que, dans les territoires ultramarins comme en métropole, ce qui importe c’est de criminaliser l’action syndicale. Rappelons-nous dernièrement la police arrêtant les dangereux employés d’Air France à l’heure du laitier. Pas de jaloux sur ce point. Mais que va-t-il se passer quand la droite officielle va revenir au pouvoir ?
Une fois de plus, je vais terminer par un slogan souvent répété : « Qui sème la misère récolte la colère ! »
Et ce n’est pas fini…
J’ai loupé l’interview du président d’honneur de la LDH ce matin, et je me suis réveillé avec un général-écrivain qui venait faire la promo de son dernier bouquin. Et quel réveil ! J’avais du mal à en croire mes oreilles. Au XXI° siècle, un responsable haut placé mettait en avant la force brute plutôt que la négociation. Montrer ses biscottos, rouler les mécaniques, est-ce bien cela l’avenir ? J’avais l’impression d’avoir en face de mes oreilles un de ces hommes préhistoriques, vêtu de peau de bête et avec une massue sur l’épaule. Sauf que maintenant les armes sont beaucoup plus puissantes, beaucoup plus meurtrières.
Mais quand même, nous avons des siècles de « civilisation » derrière nous. Nous sommes passés par le siècle des Lumières, qui n’a hélas pas prévenu deux guerres mondiales, ni les génocides perpétrés lors de ces tragédies et depuis. Nous avons élaboré une Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Nous avons mis en place une Cour Pénale Internationale. Bref, nous disposons de tous les outils pour résoudre les conflits de manière pacifique. Manque plus que l’intelligence et la soif de paix, qui ne sont peut-être pas ce qui est le mieux partagé.
Pourtant il y a eu des officiers généraux qui avaient pris conscience de la folie des guerres. Je n’en citerai qu’un, le général de la Bollardière, citoyen du monde et militant antinucléaire au siècle dernier. Il me revient aussi à l’esprit cette réflexion d’un général à la retraite, fortement impliqué dans la vie civile, et qui me disait un jour, avec beaucoup de réalisme cynique (ou de cynisme réaliste) : « Réfléchir, c’est déjà commencer à désobéir. »
Tout espoir n’est donc pas perdu pour la paix.
Et ce n’est pas fini…
Comme la plupart de nos compatriotes, je m’étais indigné il y a deux ans lors de l’arrestation d’un équipage français qui s’apprêtait à quitter St Domingue. C’était pareil avec l’homme originaire de Metz et menacé de la peine de mort en Indonésie.
Mais depuis hier, je suis ébranlé par les développements de la première affaire. Cette exfiltration, si j’ai bien compris organisée par un député européen d’extrême droite, des seuls pilotes, abandonnant les deux autres condamnés à leur triste sort, sans aucun regrets ni remords m’est difficilement compréhensible. Cet égoïsme, ouvertement revendiqué par ceux qui ont transporté sous leurs ailes la bombe atomique (dixit le député) me choque profondément et pue, malgré toutes les dénégations, la barbouzerie souterraine. Et la solidarité fraternelle qui animait la communauté nationale risque bien de se retourner contre ceux qui en bénéficiaient.
Cela n’est pas sans me rappeler l’épisode du Rainbow Warrior, et je me souviens des mots du consul honoraire de France à Christchurch qui me racontait combien tous les politiciens d’opposition de l’époque se précipitaient vers lui pour tenter d’entrevoir les faux époux Turenge, et combien il avait été soulagé de les voir partir (mais en toute légalité) vers un atoll de la Polynésie dite française.
Maintenant, il me semble que le devoir des autorités nationales serait d’abord de se préoccuper de nos deux compatriotes toujours aux arrêts sur l’île antillaise. Ce sont eux, loin de leur famille, qui ont besoin de tout notre soutien.
Et ce n’est pas fini…
Une étude vient de révéler que les français ne dorment pas assez, c’est-à-dire que le temps de sommeil effectif est inférieur au besoin de sommeil ressenti. Il s’agit bien entendu d’une moyenne et tout le monde se rappelle avoir appris que Colbert ne dormait pas plus de 3 à 4 heures par nuit.
Cependant l’enquête confirme qu’un Français sur six se sent fatigué tous les jours. C’est une question de rythme, me direz-vous. Ainsi, moi qui donnait mon premier cours à 6h40 lorsque j’étais au Ghana, je ne me sentais pas plus fatigué que lorsque j’étais en Angleterre et où je commençais à 9h30.
Est-ce une question d’âge ? Pendant sa vie active, mon père quittait la maison à 5h45 pour partir au boulot, et je m’étonnais qu’à la retraite il se lève rarement avant 8 heures. Et bien je dois dire que je fais pareil et je n’aime pas faire sonner le réveil lorsque ma retraite active m’oblige à me lever tôt. Mais déjà, mes dernières années d’activité je devais rester debout l’après-midi sous peine de m’endormir dans mon fauteuil au bureau ! Et maintenant une sieste m’est indispensable chaque jour si je veux pouvoir tenir un peu en soirée.
Ne serait-il donc pas bon d’organiser des périodes de sieste au travail pour éviter les accidents et améliorer la productivité ? Ce n’est pas nouveau et j’avais affiché un article prônant cela en 1986 dans la salle des profs du collège de BoraBora. D’ailleurs, certaines entreprises (extrêmement rares) ont déjà mis ce principe en pratique. Ce pourrait être un premier pas vers les 32 heures !
Et ce n’est pas fini…
Tant qu’ils font ça, au moins ils ne font pas autre chose !
Eure: le curé se payait des piercings et de la drogue avec l'argent de la quête.
Mesdames, n'oubliez pas la vente d'objets divers. C'est le bon temps de vous débarrasser de choses qui ne valent pas la peine d'être gardées. Amenez vos maris.
Je serai absent pendant quelques dimanches. Les prédicateurs seront collés sur le babillard de l'église et toutes les naissances, mariages et décès seront remis jusqu'à mon retour. (Le pasteur)
Mardi, à 4 heures de l'après-midi, il y aura une rencontre sociale où on servira de la crème glacée. On prie toutes les femmes qui donnent du lait de venir tôt.
Mercredi, les dames de la société littéraire se rencontrent. Madame Johnson chantera : "Mets-moi dans mon petit lit". Le pasteur l'accompagnera.
Jeudi, à 5 heures, il y aura une réunion du club des petites mères. Toutes celles qui sont intéressées à devenir des petites mères sont priées de rencontrer le pasteur dans son bureau.
Le chœur des plus de soixante ans va cesser ses activités pendant l’été, avec les remerciements de toute la paroisse.
Le mois de novembre se terminera par une messe chantée par tous les défunts de la paroisse.
Le prix du cours sur “Prière et jeûne” inclut les repas.
Souvenez-vous que jeudi commencera la catéchèse pour filles et garçons des deux sexes.
A tous ceux qui ont des enfants et qui ne le savent pas encore, il y a dans la paroisse un espace réservé aux enfants.
Sujet de la catéchèse d’aujourd’hui: “Jésus marche sur les eaux”
Sujet de la catéchèse de demain: “A la recherche de Jésus”.
Et ce n’est pas fini…
J’ai participé plusieurs fois à la cérémonie à la Bourse du Travail, mais c’est la première fois que j’assistais à celle qui se déroule chaque année sur les lieux mêmes des crimes nazis.
On parvient à la clairière par « le chemin des stèles » qui rappelle les noms de tous les fusillés et se termine par la stèle dédiée aux veuves qui, elles, étaient déportées.
Il y avait surtout des gens de gauche à ce rassemblement mémoriel. Deux discours furent prononcés, celui de l’Association du souvenir des fusillés de Souge, qui mit l’accent cette année sur les étrangers victimes de la barbarie et qui se termina sur un rapprochement avec les réfugiés d’aujourd’hui. Puis celui du représentant du préfet, plus protocolaire, mais tout de même empli d’une vraie humanité.
La cérémonie se poursuivra par l’appel aux morts (256) et le dépôt des multiples gerbes.
Ce qui m’a frappé et chagriné, c’est que seul le maire de Martignas était revêtu de ses décors d’élu de la République, les autres élues, tout comme le sous-préfet était « en civil ». Et c’est dommage qu’en cette période on n’affirme pas physiquement les valeurs républicaines. Quant au conseil départemental il était absent : seuls d’anciens candidats étaient venus en nombre.
Quelques photos de cette après-midi d’automne sous le lien :
Et ce n’est pas fini…
« Une chercheuse américaine explique pourquoi notre cerveau nous pousse à devenir plus agressif lorsque notre estomac est vide. »
Trouvé sur le net. Mais est-ce vraiment une nouveauté ? On nous dit également que "Le glucose est au cerveau que l'essence est à la voiture".
Donc, si l’on manque de glucose, le cerveau ne va plus se comporter normalement et va induire une agressivité. Qu’on donne à manger à tous les va-t-en guerre alors ! Et la fleur restera au bout du fusil. Mais à mon avis, cela ne suffira pas, hélas !
Les gens de ma génération ont tous en mémoire ces images de petits Biafrais au ventre gonflé : sûrement il ne leur manquait pas que du sucre à eux.
Mais plus récemment, lorsque nous nous sommes rendus au Burkina Faso pour rencontrer notre filleul, le manque de nourriture ne le conduisait pas à être agressif. Au contraire, il nous est apparu dans une tristesse indolente, accentuée par ses yeux chassieux. Outre le matériel scolaire que nous lui avions apporté, l’association a offert à sa famille un sac de riz, de façon à pouvoir faire bouillir la marmite.
Comment peut-on espérer voir des gamins s’intéresser à l’école, quand ce qui est primordial pour eux est de survivre ? C’est pour cela que dans l’école maternelle construite par l’association, un complément alimentaire est offert aux petits chaque jour.
En fait nous ne faisons que mettre en pratique ce qu’avait initié Pierre Mendès-France avec la distribution de lait dans les écoles d’après-guerre, et ce que fait l’éducation nationale en fournissant un repas équilibré aux demi-pensionnaires ; (trop) souvent hélas le seul de la journée. Et lorsque le ramadan tombe en période scolaire, c’est bien de la fatigue et non de l’agressivité qui apparaissait chez les élèves concernés.
Et ce n’est pas fini…
Le pire drame depuis trente ans vient de se produire dans notre région APOIL, et dans notre département de Gironde. Un village décimé, des familles meurtries et des voix qui s’élèvent, en colère.
Un intervenant local dans les média a indiqué que la route sur laquelle l’accident s’est produit était parallèle à l’autoroute, délaissée à cause de sa cherté. Et c’est là évidemment qu’on peut attribuer cet accident à la politique en général, et celle des transports en particuliers, faite d’économies sur les investissements publics et de sécurité sous prétexte d’obéir aux directives européennes de réductions des déficits, et donc des emprunts nécessaires à l’amélioration des infrastructures.
Il y a quelques années, un grave accident avait eu lieu pas très loin, à un passage à niveau. Depuis, ce passage accidentogène a été supprimé.
Mais au lieu de faire des cadeaux au merdef (y compris les patrons d’autoroutes), ne vaudrait-il pas mieux renationaliser (sans indemnité ni rachat !) les autoroutes, les rendre gratuites (comme c’était prévu à l’origine une fois qu’elles auraient été payées) et investir dans la sécurisation des routes (et pas seulement avec des radars !), notamment avec des doubles-glissières pour éviter la guillotine des motards, et effectuer les travaux nécessaires sur le réseau ferré afin de mettre, enfin ! en place le ferroutage.
Au lieu de cela, que voit-on ? Le ministre Macron se réjouir de voir davantage d’autocars privés mis sur les routes, ce qui ne fait, outre la pollution au CO², qu’augmenter le risque de tels drames.
Comme on dit dans mon parti, il est temps de mettre en place un plan éco socialiste.
Condoléances à toutes les personnes touchées par ce drame. Ce ne sont hélas que les premières d’une série qui menace de s’allonger.
Et ce n’est pas fini…
C’est dans lemonde.fr d’aujourd’hui :
Moins croire en Dieu avec la stimulation magnétique…
Une intrigante expérience américano-britannique montre qu'en désactivant temporairement une zone du cortex, la foi diminue... ainsi que la xénophobie.
Vous avez entendu parler du transhumanisme ? Pour faire (très) court, disons que c’est l’Homme amélioré. Mais si vous tapez le mot sur un moteur de recherches, vous aurez des milliers d’articles pour vous présenter ce que ce terme recouvre.
Donc, si j’en crois l’étude présentée par le journal, on pourrait arriver à faire cesser le fanatisme religieux en agissant de l’extérieur sur le cerveau humain. Et corollaire ( ?) cela conduirait aussi à la disparition de la xénophobie.
Mais qu’attend-on pour remplacer par cette technique les canons et autres instruments meurtriers utilisés pour des prétendues conquêtes religieuses « With God on our side » ? Imagine-t-on le nombre d’innocents épargnés si la raison était augmentée, si les Lumières étaient à nouveau ce qui guidait l’humanité ?
Certains penseront peut-être que nous risquons de jouer aux apprentis-sorciers. Mais l’Homme est déjà augmenté : que serions-nous sans nos lunettes ? Oui effectivement, on n’arriverait pas à viser juste. Que serai-je sans ma prothèse de hanche ? Cloué sur un fauteuil roulant et donc là aussi réformé définitif.
Ce qui est proposé n’est pas une intervention chirurgicale, mais une action extérieure. Et serait-elle plus nocive que la propagande diffusée par les média qui elle aussi agit sur nos comportements de façon parfois plus insidieuse ? La seule erreur à craindre en fait, serait d’inverser la stimulation et d’arriver à l’effet contraire : attentat scientifique ?
Et ce n’est pas fini…