Doute.
Je ne m’étais pas exprimé lors de la mise en route des nouveaux rythmes scolaires ; j’étais élu à l’époque et on ne m’avait pas demandé mon avis. Et sur notre commune, qui faisait partie d’une circonscription presque entièrement socialiste, les propositions municipales étaient passées comme une lettre à la poste, avec notamment approbation de la FCPE et des parents « indépendants », c’est-à-dire de droite.
Il y a un an, environ la moitié des enfants participaient aux activités associatives, GRATUITES, même si tous n’étaient pas retenus pour leur premier choix.
Aujourd’hui, trois communes supplémentaires sont passées à droite et l’une d’entre elles vient de décider de faire payer ces activités éducatives que l’éducation nationale ne prend pas en charge. Et c’est là qu’apparaît le danger signalé par différents syndicats à l’époque : la dénationalisation de l’éducation.
Un (grand) ministre de la culture avait un temps été celui de l’EN ; il s’agit de Jack LANG. Je n’ai pas un souvenir impérissable de son passage à la tête du ministère, mais il avait eu l’immense mérite de permettre à la culture d’entrer dans les établissements, par le biais d’ateliers subventionnés et à la demande des équipes pédagogiques. Ce qui est tout à fait différent de ce qui se passe aujourd’hui, avec les activités qui se déroulent en fonction des possibilités des municipalités, voire, car il faut s’attendre à un effet domino – restriction des dotations oblige – en fonction de la richesse et/ou de la volonté des parents.
Comment il disait déjà Jules FERRY ?
Et ce n’est pas fini…