"Un vent mauvais souffle sur le monde."
In Vie Nouvelle, bimestriel de l'Union Confédérale des Retraités CGT, janvier-février 2016.
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
In Vie Nouvelle, bimestriel de l'Union Confédérale des Retraités CGT, janvier-février 2016.
Et ce n'est pas fini...
Et ce n’est pas fini…
MANIFESTE POUR EN FINIR AVEC LES INTÉGRISMES
Quelles que soient leur idéologie et leurs pratiques religieuses sectaires, tous les mouvements intégristes sont gangrénés par l’ignorance, le machisme et l’obscurantisme, jusqu’au meurtre. Tous ont en commun d’asservir les femmes, de contrecarrer les évolutions sociétales, d’étouffer la liberté de conscience et d’expression. Leur volonté de domination doit cesser. Ensemble, nous allons briser le silence des millions d’hommes et de femmes qui subissent leurs diktats sexistes.
Je déclare être blessée par les propos dégradants que tiennent les intégristes sur les femmes, et avoir connaissance de multiples pressions de leur part, de menaces, de violences physiques et mentales, de viols et de massacres.
Je suis informée des conditions indignes qui sont faites à celles qui connaissent l’enfermement dans leurs corps et dans les murs des maisons, la relégation au cœur même de la société, la criminalisation des actes de la vie les plus ordinaires.
Simplement parce qu’elles sont femmes. En ce sens, je suis l’une d’elles.
En France, la laïcité, parce qu’elle sépare les lois de l’État des dogmes religieux, est un pilier des libertés individuelles et d’égalité entre les citoyen-ne-s. Ce principe, acquis de haute lutte voilà 110 ans, doit être clairement établi, et promu sur tout le territoire.
Peu importe que je sois de France ou d’ailleurs, je suis d’accord avec cette déclaration et je l’exprime librement, en toute conscience.
En tant que citoyenne du monde, je soutiens celles et ceux qui cherchent à faire avancer le principe de laïcité dans leurs pays respectifs, et qui partout appuient les revendications d’égalité des droits entre les femmes et les hommes.
Le dire publiquement, ensemble, est un acte politique que je revendique.
Et ce n’est pas fini…
C’est ce que continue de faire depuis dix ans le comité régional de la CGT, en partenariat avec la DGB d’Allemagne, les CCOO et l’UGT d’Espagne, la CGIL, l’UIL et la CISL d’Italie, Solidarnosc et OPZZ de Pologne. Après un premier projet sur l’égalité femmes-hommes, puis un second sur la filière automobile (piloté par l’Italie), le troisième, qui sera piloté par la CGT, se met en place du 1er janvier 2017 au 1er septembre 2018. Il devrait aborder la stratégie commune que nous mettrons en œuvre dans la participation aux objectifs d’UE 2020.
Nous avons sélectionné trois thèmes parmi les cinq proposés par le cadre européen, à savoir : l’emploi, la recherche et le développement, le changement climatique et les énergies durables, l’éducation, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Cet après-midi avait lieu la première visio-conférence avec les partenaires (hormis les Polonais qui étaient en réunion à Berlin). Même s’il a été décidé qu’il y aurait deux langues de travail, le français et l’anglais (malgré l’absence de camarades anglophones), cette conférence s’est déroulée en anglais. Il a été décidé que les partenaires avaient un mois pour amender le projet proposé avant qu’il soit déposé auprès de l’UE pour financement.
Nous sommes en janvier 2016, et c’est donc un an à l’avance qu’il faut prévoir, ce que je n’ai pas réussi à faire admettre en six ans de mandat auprès des comités de jumelage locaux.
La prochaine étape ne serait-elle pas de construire un projet accompagné par l’esperanto, comme l’avait suggéré la CGT en 1905 ?
Et ce n’est pas fini…
Nous étions plusieurs milliers ce matin dans les rues de Bordeaux pour protester contre l’aggravation des conditions de travail et pour la reconquête des services publics. Les trois fonctions publiques étaient présentes, on a même pu y voir des socialistes, malgré l’évaporation des frondeurs.
Unitaire, mais pas complètement : il manquait les syndicats accompagnateurs (du gouvernement), ceux que l’on retrouve lorsque la mode est au syndicalisme « rassemblé », ce qui prouve bien que cette stratégie est un échec : mieux vaut quand même un syndicalisme orienté vers la lutte de classe : au moins dans ce cas les choses sont claires, et on n’est pas là pour négocier la longueur de la chaîne.
Une différence avec les dernières manifestations auxquelles j’avais participé (il y a plusieurs mois), FO et la FSU faisaient presque jeu égal avec la CGT, alors que souvent leur présence n’est que symbolique. Ils avaient mobilisé davantage alors qu’il m’a semblé que notre présence était moindre.
La présence en masse de la FSU semble indiquer que décidément il manque de pédagogues au ministère pour expliquer la réforme des collèges. On ne parle plus des rythmes scolaires, on n’évoque même pas la facturation des activités éducatives et culturelles après la classe. Car dans leur cortège, ce n’était pas vraiment des revendications salariales qui étaient mises en avant…Pourtant il y a bien de quoi.
Quelques photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…
Grève du 26 janvier.
Les repas ne seront pas assurés aux maternelles Centre et Luzerne mardi.
Ce n’est pas pour gêner les parents mais pour réclamer :
- Un statut et un véritable déroulement de carrière
- Une revalorisation immédiate et significative de la valeur du point d’indice et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et une augmentation de salaire pour les contractuels.
- La reconquête d’un service public de proximité garant de la cohésion sociale.
que les agents seront en grève à l’appel de leurs syndicats.
Les Amis du Front de Gauche, les élus du Front de gauche, tiennent à apporter leur soutien plein et entier aux agents en lutte. Ils seront avec eux dans la manifestation à Bordeaux.
Et ce n’est pas fini…
Et ce n'est pas fini...
26 janvier 2016 en grève dans l’unité !
Agents titulaires et non titulaires
Les nombreuses réformes (collèges, territoriales, santé…), si elles sont mises en œuvres, vont avoir de nouveaux et graves impacts négatifs sur le service public rendu aux citoyens et aggraver encore les conditions de travail des personnels. Les organisations syndicales (CGT, FO et Solidaires) des trois versants de la Fonction publique (Etat, Territoriale, Hospitalière), réunies le 5 janvier 2016, confirment leur appel à la grève et aux manifestations pour le 26 janvier 2016, qui a été rejoint depuis par la FSU et l’UNEF en Gironde.
Alors que le salaire des fonctionnaires diminue à nouveau au mois de janvier 2016, suite à l’augmentation des cotisations retraites, la Loi de Finances 2016 vient entériner, à ce stade, le gel de la valeur du point d’indice et renforcer les effets les plus néfastes du Protocole PPCR.
La diminution de mesures catégorielles (notamment des ratios pro/pro) et des durées minimales de carrière entraine un peu plus les fonctionnaires et agents publics dans la précarité.
Plus que jamais, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires appellent l’ensemble des agents publics à se mobiliser pour une Fonction Publique garantissant :
Un statut et un véritable déroulement de carrière
Une revalorisation immédiate et significative de la valeur du point d’indice et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et une augmentation de salaire pour les contractuels.
La reconquête d’un service public de proximité garant de la cohésion sociale.
Un préavis de grève unitaire a été déposé auprès de la Ministre de la Fonction publique.
À l’appel de la CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF grève et manifestation
Mardi 26 janvier
Rassemblement à 11H00
Place de la République
Départ à 11H30
Fin de la manifestation à la Préfecture
Et ce n’est pas fini…
Il n’y avait guère de places libres hier soir à L’Entrepôt pour assister à la projection du film Demain, qui illustre le principe : « Agir localement pour changer globalement ».
Mais d’abord, grâce à l’Amap, nous étions accueillis par une soupe qui fut fort appréciée et j’en connais certains qui y sont revenus plusieurs fois ! Merci aux cuisinier(e)s.
Le film, bilingue franco-anglais en VO, évoquait successivement cinq thèmes.
Bon ce fut une belle soirée utopique. Maintenant il ne nous reste plus qu’à être réalistes et à demander l’impossible.
Et ce n’est pas fini…
La tension au travail et le manque de reconnaissance professionnelle affectent la santé des salariés (source : Dares - Direction de l'Animation, de la Recherche, des Etudes et des Statistiques). Cela se traduit par des symptômes dépressifs et anxieux.
« Les employés administratifs, les ouvriers non qualifiés et les employés de commerce et de service sont plus souvent en situation d'être "tendus'' », mais aussi « les ingénieurs et les cadres ».
Ceci est loin d’être anodin puisque 20 % des salariées sont concernées et 16 % des hommes. Selon la Dares, les « salariés les plus exposés aux risques psychosociaux signalent une santé mentale et physique dégradée ». Ce qui conduirait le plus à cet état de tension sur le lieu de travail, serait le manque « de moyens matériels, d'informations ou de coopération avec les collègues », mais aussi les objectifs chiffrés précis.
Et la maison éducation nationale à laquelle j’ai dévolu quatre décennies de ma vie est loin d’être épargnée. Ce n’est pas pour rien si la MGEN a mis en place les réseaux « PAS » pour aider les collègues dans la détresse, souvent il faut bien le dire, provoquée par la hiérarchie.
Un de mes meilleurs souvenirs, peu de temps avant ma retraite, est cette réflexion d’une collègue : « Monsieur le Principal, vous m’avez réhabilitée. » C’est dire dans quel état elle était arrivée au collège. Elle avait eu de la chance d’obtenir sa mutation pour arriver dans un nouvel environnement où nous avons pu l’aider à se reconstruire. Mais combien de collègues n’ont pas eu cette chance ?
Personnellement, j’ai eu la chance de pouvoir partir en retraite à 60 ans, sinon le harcèlement dont j’étais victime aurait pu me conduire à craquer moi aussi. C’est bien loin tout ça, et je préfère l’oublier : mes nouvelles activités comblent ma retraite.
Et ce n’est pas fini…