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Le blog de Bernard SARLANDIE

On en reste là ?

9 Mars 2016, 17:51pm

Publié par Bernardoc

Plus de 15 000 personnes dans les rues de Bordeaux ! Pas mal pour un mouvement parti du net avant d’être rejoint et coordonné par les différents syndicats de classe. Je n’ai pas eu le plaisir de défiler avec mon petit-fils qui a fait, si je ne m’abuse, sa deuxième manif. Encore un futur militant qui aura été bien formé !

La place de la Victoire ne paraissait pas très pleine, mais c’est que les gens continuaient d’arriver alors que le cortège qui s’était formé atteignait le bout du cours Aristide Briand. Et les rangs étaient compacts et serrés, il n’y avait nul besoin de laisser trop d’espaces pour faire nombre.

Beaucoup de jeunes, pas mal d’enseignants, mais aussi un certain nombre de vieux qui n’ont pas attendu demain pour manifester. La solidarité intergénérationnelle, ça doit fonctionner dans tous les sens. J’ai même croisé dans le cortège, mais chut ! ne le répétez pas, des…socialistes, en toute discrétion, sans drapeau ni badge.

Je faisais remarquer à certains camarades que mai 68 avait commencé le 22 mars, et que nous avions donc deux semaines d’avance. Allons-nous donc attendre le 31 pour manifester notre révolte et notre refus de voir cette politique néfaste, qui va dans le bon sens selon la droite et le Merdef, ou bien allons-nous entretenir la mobilisation pour en finir une fois pour toutes ? Ceux qui me connaissent savent quelle est ma réponse.

Les photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6260094516571965953?authkey=CPzji6CHu7v4JQ

Et ce n’est pas fini…

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Bouger avec La Poste ?

8 Mars 2016, 09:42am

Publié par Bernardoc

Hier après-midi (heure de son passage) le facteur n’a pu délivrer une lettre recommandée, personne n’étant à la maison. Il a donc laissé le papillon…qui n’était pas celui auquel nous étions habitués.

Avant, jusqu’à Noël dernier au moins, le message disait : « Vous pouvez récupérer votre lettre après 14 heures au centre de distribution (bureau situé à 3 km avec des agents très sympas). Sinon, le facteur repassait le lendemain avec la lettre.

Eh bien là, nous sommes obligés d’attendre le lendemain pour aller la récupérer au bureau de poste de la commune (1,4 km) à partir de 10 heures. Comme en plus l’enveloppe est adressée à l’association que je préside, sans mention de mon nom sur l’enveloppe, j’espère quand même qu’ils vont me la donner, car ma fonction ne figure pas sur mes papiers d’identité. Et même si je fréquente ce même bureau depuis une dizaine d’années, et après avoir eu quelques fonctions professionnelles ou électives dans la commune, on me considère toujours comme un parfait inconnu.

Mais où sont les postes d’antan, quand les facteurs ou les préposés étaient humains et chaleureux et ne commençaient pas par vous envoyer vers un automate, sciant ainsi (inconsciemment ?) la branche sur laquelle ils sont assis. Je ne manque d’ailleurs pas de le faire remarquer lorsque celui (ou celle) qui consent à s’occuper de moi a cette attitude, surtout s’il porte un badge « stagiaire » sur sa poitrine, en lui faisant remarquer que si les machines font le boulot qu’il est censé faire, jamais il ne sera titularisé. J’ai souvent l’impression de prêcher dans le vide.

Alors, en progrès La poste ?

Et ce n’est pas fini…

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Enfants de tous pays…

7 Mars 2016, 18:07pm

Publié par Bernardoc

Convention internationale des droits de l’enfant (extraits) :

Article 19

Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.

Article 28

Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances :

Ils rendent l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous;

Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour veiller à ce que la discipline scolaire soit appliquée d’une manière compatible avec la dignité de l’enfant en tant qu’être humain et conformément à la présente Convention.

Que voilà de belles résolutions auxquelles le monde entier devrait souscrire. Le monde entier, non ! Deux états expansionnistes s’en moquent. Il y a d’abord Daesh, bien sûr, critiqués par tout le monde, mais néanmoins financé en sous-main par des états honteux, mais aussi Israël dont les agissements sont entourés de silence, les gens ayant peur d’être qualifiés d’antisémitisme s’ils émettent la moindre critique vis à vis de cet état. Pourtant, les 25 enfants palestiniens âgés de 7 ou 8 ans du campement bédouin d'Abou Nouwar n'ont pas eu le temps de profiter de leur école, financée par l'aide humanitaire française et démolie par Israël aussitôt installée dans cette zone de Cisjordanie occupée.

Le ministère israélien de la Défense a prétendu que les préfabriqués avaient été "illégalement installés". Bien entendu, les habitations de colons érigées sur le sol palestinien sont tout à fait légale puisque, pour le moment, Israël est le plus fort.

Ceci me révolte en tant qu’éducateur, en tant que pacifiste, en tant qu’humain.

Vraiment, les timides protestations de la France et de l’UE ne suffisent pas, et il faut accélérer le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) à l’égard de cet état aŭ tendances fascistes.

Et ce n’est pas fini…

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Celtic songs and music.

6 Mars 2016, 15:19pm

Publié par Bernardoc

Magnifique spectacle hier soir à Eysines, offert par la chorale Polyphonies Eysines et par le groupe musical Fireland. Si le groupe était composé de musiciens professionnels, la chorale était, comme la nôtre, était amatrice. Mais il y avait une sacré différence : les quatre pupitres totalisaient 73 chanteurs, mais seulement 4 ténors. A la fin, le jeune chef d’orchestre/de chœur a lancé un appel à recrutement en affirmant sa nette préférence pour les hommes !

Il ne s’agissait pas seulement d’un récital, mais d’un spectacle complet, mêlant chant, danses, musique et théâtre. Il y avait une histoire, mais selon moi, ce n’était pas le plus important et, si les récitants savaient capter l’auditoire, je serais incapable de résumer l’histoire mythologique qu’ils ont relatée. Mais c’est sans doute la vieillesse.

Le spectacle s’est déroulé en trois parties, sans entracte et avec changement de costume pour la deuxième partie. J’ai bien aimé la façon d’évacuer la scène, et ce n’est pas évident avec 73 personnes, avec notamment les soprani qui traversaient les rangs des alti toujours en place.

La deuxième partie, dans un pub écossais, était très réaliste : on s’y serait cru, surtout lors de l’arrivée d’un sonneur de cornemuse en kilt qui prenait visiblement un grand plaisir à nous faire découvrir les capacités de son instrument. C’est à ce moment-là qu’il y a eu plusieurs scènes de danse, soit par une « troupe », soit par les consommateurs qui exécutaient des danses traditionnelles, tous étant bien entendu des choristes.

Enfin, la dernière partie voyait le chœur revenir dans une forme plus traditionnelle, avec les costumes du début.

Excellente soirée donc, mais je rajoute une suggestion : pourquoi ne pas chanter « La blanche hermine », véritable hymne breton, en rappel ?

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6258942907002306577?authkey=CKfay6384PuiJQ

Et ce n’est pas fini…

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Vous avez dit tramway ?

5 Mars 2016, 08:53am

Publié par Bernardoc

Il y avait plus de 200 personnes hier soir à La Sablière, dont plus de la moitié n’avaient pu trouver de siège. Ces habitants du quadrant nord-ouest de la métropole (Le Haillan, St Médard, Le Taillan) n’étaient pas venus pour la pelote basque, mais pour discuter du « Mangon-Express », ce tramway que le maire de St Médard prétend faire circuler à 50 km/h sans arrêt pendant 4,5 km de Cantinolles jusqu’au centre de St Médard. Personne de St Aubin (ou alors très discrets), ce qui se comprend car eux sont très attachés au TCHNS qui partira de chez eux…tout en ignorant les quartiers ouest de St Médard, pourtant aussi peuplés, voire plus.

Des représentants de la mairie de St Médard étaient là, aisément reconnaissables : c’étaient les seuls en costume-cravate. Ils avaient du mérite de s’être déplacés, mais on a échappé de peu à la foire d’empoigne, certains prétendant qu’il ne s’agissait pas d’une réunion contradictoire. C’est vraiment désolant : le refus de laisser s’exprimer la contradiction n’est jamais un bon signe pour la démocratie. Les pro-tram ont eu droit à trois fois cinq minutes sur deux heures de réunion, ce qui me paraissait un minimum, sinon on tombe dans l’autosatisfaction, à l’image de ce que fait notre gouvernement.

C’est une des raisons pour lesquelles je ne me suis pas précipité pour adhérer au collectif : je continuerai à œuvrer au sein des Amis du Front de Gauche du Haillan, et à accorder ma confiance aux camarades que nous délèguerons à ce collectif. Pour le moment, je poursuis mon combat pour rapprocher un arrêt de bus ou de tram à une dizaine de minutes de mon lieu d’habitation et n’être plus obligé de prendre mon véhicule (même s’il est propre et écologique) pour aller prendre un moyen de transport en commun.

Quelques photos pour montrer la nombreuse assistance :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6258325523925999953?authkey=CKmX2_3GlJelcw

Et ce n’est pas fini…

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Santé à l’hôpital.

4 Mars 2016, 16:27pm

Publié par Bernardoc

Les syndicats CGT, FO, SUD et Unsa de la santé, se référant a plusieurs études scientifiques, ont pointé que les personnes travaillant 12 heures d'affilée présentent des troubles musculo-squelettiques supérieurs, une hausse des possibilités d'erreurs trois fois plus grande, etc.

Cet horaire est hélas souvent appliqué. Aberration dites-vous ? Il y a pourtant une explication : le travail étant tellement stressant vu le manque chronique d’effectifs, le personnel soignant a hâte d’en avoir fini au plus vite, et c’est pourquoi certains optent pour la semaine de trois jours.

Optent ? Enfin, c’est une façon de parler. Quelquefois, c’est la direction, et pas seulement dans les cliniques privées guidées par le profit des actionnaires, qui choisit cet horaire en dehors de toute légalité. C’est ce qui s’est passé à l’hôpital Tenon (AP-HP), qui est pourtant censé être un fleuron du service public hospitalier. Mais sûrement la direction de l’hôpital ne faisait qu’obéir aux directives du directeur général, nommé à ce poste pour, sous couvert de modernisation, remettre en cause les acquis sociaux.

Mais heureusement les syndicats veillaient et ont réussi à faire annuler juridiquement ces mauvais coups.

A la suite d'une action juridique, le tribunal administratif (TA) de Paris vient d'annuler « la mise en place d'une organisation du travail en 12 heures au sein d'une unité de réanimation » à l'hôpital Tenon, se félicite le syndicat CGT des Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le syndicat souligne que dans son jugement, le TA note que la mise en place de journées de 12 heures s'était faite avant une consultation du CHSCT pourtant légale.

De plus, le TA note que l'AP-HP n'a pas démontré que dans l'ancienne organisation du travail la continuité du service public n'était pas assurée, alors qu'elle met en avant cette explication pour justifier les 12 heures.

On parie qu’il va y avoir appel ? A moins qu’on attende la mise en place de la loi Valls/El Khomri et qu’un référendum vienne régler ce problème.

Encore une raison d’être dans la rue le 9 à 13 heures, un peu partout en France.

Les textes en italique sont tirés de L’Humanité de ce jour.

Et ce n’est pas fini…

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Langage.

3 Mars 2016, 11:37am

Publié par Bernardoc

Ce n’est pas un article sur l’orthographe, non, mais sur la langue de bois, enfin ce que l’on appelle maintenant les « éléments de langage ». Pendant des années on nous a bassinés avec « la courroie de transmission » qui faisait référence aux liens de subordination qui existaient entre le PCF et la CGT, ce qu’on ne peut nier, la charte d’Amiens ayant été largement ignorée après 1920, et ce jusqu’à la fin du siècle dernier. Ceci a largement changé et la CGT accueille en son sein des défenseurs intransigeants du PS, comme Gérard FILOCHE, jusqu’à des militants des différents courants de l’extrême gauche, ainsi que les représentants du PCF (sauf dans l’éducation, la majorité des militants de ce parti ayant investi la FSU). Mais la CGT a néanmoins conservé son attitude syndicale qui implique une position de force avant d’aller négocier, position que les média, relayant patronat et gouvernement, se plaisent à qualifier d’archaïque.

Or, ce matin, j’ai entendu une nouvelle expression : « point d’appui ». Cela rappelle le mot « relais » utilisé par la CGPME il y a quelques jours. L’objectif étant de tout faire pour éviter un front syndical uni, en s’appuyant sur ceux qui vont négocier la longueur des chaînes plutôt que l’émancipation (cf. certains dessins de FB). Et il faut dire que la multiplication des syndicats favorise grandement ce projet.

En 1947, lors de la scission syndicale CGT/FO (je ne parle pas du syndicat chrétien qui s’appuyait sur la « doctrine sociale de l’église »), une fédération décidait de rester unie en prônant la réunification ; il s’agissait de la FEN. Mais les sirènes du pouvoir, de l’attachement aux postes de direction, ont fait éclater cette fédération et abandonner l’idée de réunification provoquant au contraire une division supplémentaire avec l’UNSA, la FSU et SUD. Et je dois dire que nous avons été très peu à rejoindre « la maison-mère » lors de cet éclatement.

Donc, effectivement, les points d’appui peuvent être nombreux selon les détricotages programmés. Bien entendu, cela n’a rien à voir avec une quelconque courroie de transmission !

Et ce n’est pas fini…

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Primaire ?

2 Mars 2016, 07:12am

Publié par Bernardoc

Le parti gouvernemental souhaite organiser une primaire de toute la gauche, lui compris, ce qui est un peu surprenant vu la politique menée. S’il insiste là-dessus, c’est justement une manœuvre désespérée pour éviter le crash d’ici quatorze mois, crash annoncé sans parachute, les électeurs de 2012 n’étant pas prêts à renouveler l’expérience. Et ce parti espère bien que ce sera un candidat issu de ses rangs qui remportera cette primaire, les autres devant se contenter d’un poste de ministre, premier éventuellement, s’il remporte remporte l’élection présidentielle.

Plus probablement, au second tour, le parti toujours aux manettes fera la campagne de l’actuel maire de Bordeaux. Et comme Chirac avait appelé à voter Hollande, ce dernier appellera à voter Juppé (comme en son temps Deferre avait appelé à voter Poher).

Il y aurait une seule raison qui me ferait penser que la primaire mériterait quelque intérêt, c’est si les élections législatives suivantes se déroulent à la proportionnelle intégrale, sans limitation de représentativité. Ainsi, si les trotskystes par exemple recueillaient 2% des suffrages, ils auraient 10 ou 11 députés. Et l’assemblée reflèterait bien la composition politique de notre pays. Puisque les voix auraient été confisquées au premier tour, il serait bien normal que le citoyen puisse exprimer ses choix lors des législatives.

Depuis longtemps on entend parler « d’une dose de proportionnelle », eh bien, il y en a marre d’attendre. Et ce n’est pas la droite officielle qui y changera grand-chose. Quant aux verts-centristes, on ne les entend plus sur ce sujet, ils préfèrent négocier une place directement avec leurs mentors respectifs, le PS pour les uns, le parti dit « les républicains » pour les autres.

Et ce n’est pas fini…

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On a voté en Irlande.

1 Mars 2016, 13:25pm

Publié par Bernardoc

Il y a 33 ans, lorsque je bossais en Irlande, j’avais demandé à des collègues de m’expliquer leur système électoral. Quand je parle de collègues, il s’agissait de profs, donc des gens ayant acquis une certaine culture. La réponse fut unanime : « Demande à Seamus, lui saura t’expliquer ». C’est donc avouer que le système est un peu compliqué. Mais c’est une conséquence de la libération du joug anglais, alors que se pratiquait la caricature de démocratie que constitue le vote uninominal à un tour.

Dans sa volonté de démocratie, la nouvelle république de l’Eire a imaginé un système dans lequel aucune voix n’est perdue. Il s’agit d’un scrutin où les candidats figurent sur une liste. On vote pour son candidat préféré, mais lorsqu’il a atteint le nombre de voix suffisant pour être élu, la voix de l’électeur est transférée sur le candidat de deuxième choix, puis de troisième, et ainsi de suite.

C’est pour cela que le dépouillement prend du temps et que les résultats, même s’ils reflètent avec précision l’état de l’opinion, ne débouchent pas forcément sur une majorité évidente.

Le gouvernement sortant, droite alliée au parti travailliste (pour qui Valls serait un dangereux gauchiste) s’est fait balayer, ça, c’est sûr.

« Le peuple a parlé. Mais cela va prendre du temps pour comprendre exactement ce qu’il a voulu dire. » a déclaré un député récemment élu.

Va-t-on demander au peuple de voter à nouveau ? Peut-être, mais cela n’aura rien à voir avec le vote concernant le TCE, où il était prévu de refaire voter « le peuple » jusqu’à ce qu’il vote « oui ».

Dans les blagues, pour les Anglais, les Irlandais sont l’équivalent des Belges pour les Français. Et pourtant, ne sont-ils pas là pour nous montrer une nouvelle voie ?

Et ce n’est pas fini…

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