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Le blog de Bernard SARLANDIE

L'avenir des enseignants ?

29 Décembre 2016, 07:55am

Publié par Bernardoc

Les intertitres d'une analyse de François JARRAUD dans Le Café pédagogique. Je vous laisse le soin d'aller découvrir l'article sur le site.

Travailler plus et gagner moins, c'est inscrit dans le programme Fillon pour l'élection présidentielle. Depuis ce matin, on sait comment le probable futur gouvernement fera. Proche de F Fillon, le sénateur Gérard Longuet a publié ce matin un rapport qui prévoit d'inclure dans le temps de travail des enseignants les deux heures supplémentaires que font en moyenne les enseignants dans un nouveau cadre annualisé. Le temps de travail des agrégés serait aligné sur celui des certifiés, faisant passer leur temps hebdomadaire de 15 à 20 heures. On retiendra de ce rapport la violence et la détermination des Républicains pressés de passer à l'action...

 

L'heure de la revanche

 

Annualiser le temps de travail

 

Assécher les heures supplémentaires

 

Augmenter le temps de travail

 

Comment passer de 648 à 1607 heures

 

Un service de 20 heures hebdo pour certifiés et agrégés

 

Gratter l'os jusqu'au bout... des options en lycée

 

Un tiers des postes supprimés dans le secondaire

 

A quelques mois de l'élection présidentielle, alors que l'OCDE elle-même demande le maintien des investissements dans l'éducation, l'entourage de F Fillon pose les bases de son programme. Supprimer plus de 100 000 postes dans l'éducation c'est effectivement possible. Maintenant on sait comment cela se fera.

Et ce n'est pas fini...

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L'avenir en commun (suite).

28 Décembre 2016, 09:34am

Publié par Bernardoc

Il y a quelques jours, je m'insurgeais contre le retour de la conscription plébiscité par la France Insoumise (FI = φ).

En avançant un peu plus loin dans le programme, je découvre le Smic préconisé par L'avenir en commun : c'est la proposition n° 30 intitulée « Augmenter les salaires ». Voici le première mesure : Augmenter immédiatement le smic net mensuel de 16% pour le porter à 1326 euros net pour 35 heures.

D'après mes calculs, mais encore une fois je ne suis ni mathématicien, ni économiste, cela correspond à 1686,67 € brut.

Pour autant que je me souvienne, L'Humain d'abord, il y a cinq ans, réclamait le Smic à 1 700 €, sans précision. Admettons qu'il se soit agi du salaire brut, nous nous retrouvons donc quand même en deçà de la proposition d'alors, proposition soutenue par les syndicats. Rappelons que maintenant la revendication syndicale est celle d'un Smic à 1 800 €, revendication portée par l'exclu de la primaire socialiste.

La proposition suivante n'est guère plus enthousiasmante : « Restaurer le droit à la retraite à 60 ans, augmenter les petites pensions ». Soit, mais la retraite complète (sans décote) nécessitera quarante années de cotisations. C'est donc râpé pour les professeurs (début dans la carrière au plus tôt à 23 ans) et pour les toubibs (qui ne débutent pas avant 26 ans).

La deuxième mesure de cette proposition est de porter le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté. C'est un progrès, d'accord, mais est-ce suffisant de maintenir une partie de la population à ce niveau d'indigence ? Les Restos du cœur ont encore de beaux jours devant eux.

Heureusement qu'on nous dit que le programme est en évolution permanente ; donc espérons que ce qui a été imprimé n'était qu'un premier jet, mais préparons-nous néanmoins, à l'instar de ce qui s'est passé en 1936, à descendre dans la rue et à obliger le futur gouvernement, quel qu'il soit, à négocier.

Et ce n'est pas fini...

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Une évidence.

27 Décembre 2016, 15:50pm

Publié par Bernardoc

Ni les richesses non plus ! Il faut juste PARTAGER !

Et ce n'est pas fini...

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Chômage, précarité : halte aux idées reçues !

26 Décembre 2016, 21:08pm

Publié par Bernardoc

Titre d'un livre qui sortira le 18 janvier.

Coordonné par Jean-François YON
COLLECTIF
Préfacé par Ken LOACH

Les vingt-cinq organisations réunies dans ce livre ont en commun de lutter, chacune dans leur domaine, contre le chômage et la précarité, ces réalités qui minent la société française depuis plus de quarante ans. Dans le prolongement de leur action, elles prennent ici la plume pour contrecarrer idées reçues et contrevérités, présenter des expériences novatrices et montrer le vrai visage des chômeurs, victimes et non coupables, mais surtout acteurs et citoyens engagés de notre société. Une invitation à la solidarité pour multiplier les initiatives et porter ensemble, grâce à une large mobilisation citoyenne, un véritable changement !

Un ouvrage coordonné par Jean-François Yon et écrit avec Agnès WILLAUME.

Militant et responsable associatif, Jean-François YON a notamment été président, de 2004 à 2010, du Mouvement national des chômeurs et précaires ; il a également été à l’initiative de la création d’une des associations locales de ce mouvement, à Vannes en 1994, « Ensemble contre le chômage ».

Traductrice de formation, Agnès WILLAUME travaille dans l’édition depuis une dizaine d’années. Elle est également chargée de communication dans un mouvement d’éducation populaire.

Ken LOACH a reçu la Palme d’or à Cannes en juin 2016 pour son film Moi, Daniel BLAKE, qui retrace le parcours du combattant des chômeurs et précaires au Royaume-Uni.

ORGANISATIONS PARTENAIRES:

AC !, ADIE, APEIS, APF, ATD-Quart Monde, ATTAC, CFE-CGC, CGT, CIP, CNIDFF, le mouvement Colibris, Collectif Roosevelt, Coorace, Crepi, DAL, Emmaüs France, FNARS, France terre d’asile, JOC, MNCP (et les Amis du MNCP-PARTAGE), Pacte civique, Secours catholique, SNU PE-FSU, Solidaire

Et ce n'est pas fini...

 

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Pax hominibus.

25 Décembre 2016, 09:23am

Publié par Bernardoc

JOYEUX NOEL

Et ce n'est pas fini...

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Noël à Mérignac.

24 Décembre 2016, 10:29am

Publié par Bernardoc

Magnifique mise en valeur de l'église. Trop tard pour ceux qui ne l'auraient pas vu.

Et ce n'est pas fini...

 

Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.
Noël à Mérignac.Noël à Mérignac.

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Chômage.

23 Décembre 2016, 10:39am

Publié par Bernardoc

Hier soir, pas de langue de bois sur F2 : une enquête, chiffres à l'appui, démontrait que la France n’est pas particulièrement généreuse avec ses chômeurs en comparaison à ses voisins européens ; une quinzaine de pays ont été étudiés.

Plusieurs éléments ont été pris en compte, dont le taux de remplacement net pour les demandeurs d’emploi, les conditions d’accès et de maintien à l’assurance chômage ou encore les baisses d’impôts et les allocations logements et familiales qui leur sont accordées.

Au début, un chômeur français touche environ 67% de son ancien salaire, ce qui est un peu moins que la moyenne européenne qui se situe à 69%. Les privés d'emploi les mieux indemnisés sont les Luxembourgeois, mais nous n'allons pas épiloguer sur ce paradis fiscal ; les pires, me semble-t-il, sont les Britanniques. Puis, en fin de droits, les demandeurs d'emploi français voient leurs ressources chuter plus brutalement que les autres Européens.

La durée d’indemnisation (deux ans maximum) et l’ouverture des droits aux chômeurs sont quant à elles plus intéressantes en France que chez nos voisins européens.

C'est une des raisons pour lesquelles nous sommes descendus à de multiples reprises dans la rue pour protester contre les lois Macron et El Khomri, ministres de Valls (tiens, il paraît que Valls et Macron sont concurrents maintenant, ahahah !) qui voulaient tirer ces conditions davantage vers le bas. Et ils croient qu'on a oublié ? Peut-être vous, pas moi !

Remarque : à la place de Khomri, le correcteur orthographique me propose « Homérique » !!!

Et ce n'est pas fini...

 

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35 heures.

22 Décembre 2016, 16:45pm

Publié par Bernardoc

C'est la durée légale du travail depuis 2002. Les salariés y ont gagné des « RTT » qui leur ont permis de souffler un peu. Cela n'a malheureusement pas contribué à créer le nombre de postes nécessaires pour compenser les quatre heures ainsi libérées, même si sous ce gouvernement de gauche il y a eu quand même des créations d'emploi.

Puis est arrivé Sarkozy qui, en défiscalisant les heures sup', a provoqué un recours massif à cette pratique. Je me souviens de m'être accroché avec un jeune prof qui m'accusait de donner des HS aux anciens et pas lui alors que c'était très intéressant. Il n'a pas compris lorsque je lui ai dit que durant toute ma carrière j'avais lutté contre les HS (j'en ai accepté une seule deux années, et c'était l'heure de trop!) et que je préférais embaucher un chômeur plutôt que d'asséner du travail supplémentaire aux titulaires.

Les HS ne sont plus, et c'est tant mieux, défiscalisées ; mais les salariés y ont encore beaucoup recours pour arriver à joindre les deux bouts, preuve que les salaires sont insuffisants et les richesses mal partagées.

En effet, les Français travaillent en moyenne 39,1 heures par semaine.

En tout, les Français ont donc travaillé 1 652 heures en 2015, contre 1 621 heures en 2003 et 1 683 heures en 2011. Cette augmentation s'explique notamment par le temps de travail des cadres, qui dépasse largement les 35 heures, puisqu'en 2015, il était de 43,2 heures par semaine.

Et les cadres n'ont pas droit aux HS : j'en ai fait l'amère expérience en fin de carrière, ou un jour de conseil de classe j'ai travaillé de 7h45 à 20h45, alors que le protocole signé par le syndicat monopoliste n'envisageait pas une amplitude supérieure à 11 heures. Lorsque j'ai réclamé à être payé deux heures sup', ce fut considéré comme une provocation inadmissible : on n'allait quand même pas appliquer les textes !

Apparemment, la moitié des salariés refuseraient de travailler, ne serait-ce que deux heures de plus, soit 37 heures au lieu de 35 heures.

Je me dis donc que le mot d'ordre de la CGT, lutter pour les 32 heures, est un objectif fédérateur et mobilisateur. On ne serait pas le premier pays à le faire.

Et ce n'est pas fini...

 

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Mais où va-t-on ?

21 Décembre 2016, 16:05pm

Publié par Bernardoc

Trouvé aujourd'hui sur le site de L'Obs.

Les surveillants pénitentiaires de Fresnes (Val-de-Marne) ont annoncé mardi avoir porté plainte pour discrimination, incitation à la haine et propos racistes contre Adeline HAZAN, contrôleur des prisons, qui dénonce leur usage du créole dans la maison d'arrêt.

Fresnes a fait les gros titres mercredi dernier après la publication par le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), organe dirigé par Adeline HAZAN, de recommandations en urgence au gouvernement.

Les contrôleurs dénonçaient les conditions d'incarcération "indignes" d'une prison pleine à craquer, envahie par les rats et où certains surveillants débordés ont développé des habitudes violentes.

A la fin de ce document, publié après une visite de deux semaines dans la prison, les contrôleurs pointent également du doigt l'usage du créole. Une langue "fréquemment utilisée pour les échanges professionnels entre surveillants, ce qui limite le contrôle hiérarchique et donne aux personnes détenues un sentiment d'incompréhension des décisions qui les concernent", selon leur rapport.

Des propos que le syndicat FO pénitentiaire juge "discriminatoires à l'encontre des personnels pénitentiaires ultramarins", selon la plainte qu'il a adressée au procureur de la République de Créteil (Val-de-Marne).

Réprimandés pour utiliser la langue créole en prison ! Mais est-ce qu'il ne serait pas venu à l'idée de madame HAZAN que ces matons préféreraient sans doute travailler au pays ? Je suis sûr que les directeurs de prisons guadeloupéens ou martiniquais pourraient là-bas hiérarchiquement contrôler ce qui se dit entre surveillants. Madame HAZAN est membre du parti socialiste : elle aurait pu être embauchée par Sarkozy en son temps !

Et ce n'est pas fini...

 

 

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Ma jeunesse.

20 Décembre 2016, 11:51am

Publié par Bernardoc

Hier soir, j'avais décidé de regarder Le corniaud, moins rediffusé que La grande vadrouille, et je me suis rendu compte qu'à part la scène du début, j'avais pratiquement oublié l'histoire. Je l'ai regardé avec beaucoup de plaisir, me replongeant ainsi une cinquantaine d'années en arrière.

Un tweet en cours de film m'avertissait que les barbares avaient encore frappé, à Berlin cette fois. Mais je n'ai pas basculé sur une des multiples chaînes tout-info, regardant mon film jusqu'au bout. Et même, j'ai insisté puisqu'après le film je suis allé regarder, toujours sur le service public, l'hommage aux Carpentier, ces faiseurs de plaisir lors de leurs émissions du samedi soir. Intéressants témoignages de participants, qui insistaient sur le fait qu'à l'époque les moyens étaient présents pour permettre de belles réalisations. Moment émouvant lorsque Guy BEDOS a regardé un extrait d'une émission dans laquelle il apparaissait avec Sophie DAUMIER, sa première femme, emportée il y a quelques années par une sclérose en plaques ; les larmes aux yeux, il a été incapable de prononcer un mot.

Toute une époque : la guerre du Vietnam venait de se terminer, mai 68 avait décoincé notre société gaullo-thorézienne, il y avait le plein emploi et le progrès technique laissait entrevoir un allègement du travail puisque la croissance était là.

Quelle déception après le changement de siècle et la régression que certains fanatiques incultes tentent de nous imposer. Et moi, qui en suis à ma huitième année de retraite, je me demande quelle a été mon influence sur les jeunes que j'ai contribué à former. Nous sommes-nous collectivement plantés sur toute la ligne ? Sinon, ce n'est pas possible qu'avec les valeurs humanistes qu'en tant qu'enseignants républicains nous avons tenté de transmettre on en arrive à ce gigantesque bond vers le passé. Et que vont devoir vivre nos petits-enfants ? Après « la der des der » et « plus jamais ça », il faut une sacré dose d'optimisme pour continuer à espérer.

Et ce n'est pas fini...

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