Des chiffres qui ne sont pas réjouissants.
Ils sont tirés d'un article de Society, « quinzomadaire en liberté ».
“Les agriculteurs (23,5%), les patrons (19,7%), les infirmières (9,8%), les employés (6,8%) : l'épuisement professionnel touche tout le monde”. C'est curieux qu'on n'évoque pas dans ces chiffres les enseignants ; sont-ils assimilés aux cadres (ce que récuse -à tort selon moi – mon syndicat) et donc seraient victimes de cette maladie professionnelle à hauteur de 19% (soit presque un sur cinq) : cela paraît assez réaliste vu les difficultés croissantes du métier et l'aggravation des conditions de travail.
Le chiffre suivant n'est pas davantage source d'optimisme : 25% des salariés français disent avoir déjà subi un problème psychologique grave ou du harcèlement moral au cours de leur carrière. Comme j'ai déjà dû le dire plus haut dans ce blog, heureusement que j'ai pu faire partie des derniers qui ont pu partir en retraite à 60 ans (et oui, je suis arrivé trop tard pour bénéficier du Congé de Fin d'Activité), car sinon j'aurais été contraint moi aussi de faire un dossier de harcèlement.
Comment s'étonner après des constatations de l'OMS : la France est le troisième pays où les dépressions liées au travail sont les plus nombreuses au monde. Les États-Unis sont en première position (je doute qu'avec leur nouveau président ils perdent leur leadership en ce domaine), suivis par l'Ukraine, qui elle n'est pas aidée par la situation politique subie depuis des années.
Derniers résultats : sur une échelle de 0 à 10, 48% des 18-25 ans placent leur niveau de stress au travail à 8 et plus, contre 37% pour les 25-39 ans, et 40% pour les 40-50 ans.
Allez, ne vous laissez pas abattre : on va vers le printemps, la lumière va revenir.
Et ce n'est pas fini...