Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Erasmus fête ses 30 ans.

11 Janvier 2017, 11:31am

Publié par Bernardoc

Extraits remaniés d'un article de Jean-Pierre BOBICHON, du site « Sauvons l'Europe ».

Erasmus fut effectivement un grand progrès par rapport à ce que moi, étudiant angliciste, avait vécu une vingtaine d'années auparavant. Et il est bien dommage que les municipalités ne s'impliquent pas davantage dans des projets européens, qui représenteraient quand même autre chose que des jumelages à bout de souffle.

Erasmus, un des programmes européens conçu pour rapprocher les jeunes citoyens européens, est né officiellement le 15 juin 1987, lorsqu'il n'y avait que 12 Etats membres de la Communauté européenne.

Erasmus est un acronyme de «EuRopean Action Scheme for the Mobility of University Students – « Programme d’action européen pour la mobilité des étudiants »

Tout au long de l’année 2017, à partir de lundi 9 janvier, de nombreuses initiatives marqueront ce trentième anniversaire.

Pour en savoir plus sur les initiatives qui marqueront le 30e anniversaire de ce programme européen : www.generation-eramus.fr

Erasmus ce sont des réponses concrètes et des moyens qui répondent à une question souvent exprimée : A quoi sert l’Europe ?

Ce programme est ouvert aux européens des 28 Etats membres de l’Union, aux populations concernées d’Islande, du Liechtenstein et de la Norvège ainsi que de la Macédoine et de la Turquie.

En 2013, le cap des 3 millions d’étudiants Erasmus a été franchi. 4 millions d’Européens bénéficieront d’une mobilité d’ici à 2020.

Une étude d’impact réalisée en 2014 montre que 700 000 d’entre eux y ont rencontré leur partenaire. Il est estimé à environ un million de bébés européens nés de couples « Erasmus » depuis 1987. Notre petit fils en fait partie !

Les principaux pays de destinations depuis la France sont le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne et le Portugal.

Le budget européen pour ce programme était de 3,1 milliards d’euro pour la période 2007/2013. Fin 2011 la Commission européenne a programmé une augmentation d’environ 64%, ce qui a conduit à une affectation budgétaire européenne d’environ 14,7 milliards du budget global pour l’actuelle période 2014/2020, et pour la France à 1 milliard d’euro.

Progressivement tout au long de ces 30 dernières années, le programme Erasmus s’est étendu aux enseignants, aux apprentis… mais encore faut-il qu’il soit financé : La Commission européenne a annoncé une enveloppe de 782000 euros pour financer des cours de langues et favoriser la mise en réseau de centres de formation. Cette dotation risque d’être remise en cause. Le parlement européen intervient… contre « la rigidité des procédures qui tue l’innovation dont l’Europe à tant besoin ». Les bourses devraient être versées au second semestre.

L’année 2017, n’est-elle pas l’occasion de réfléchir et faire des propositions pour inventer et organiser un « Erasmus Séniors » ? Un moyen pour favoriser des échanges de populations en direction des retraités et personnes âgés, via les sociétés civiles organisées telle la Fédération Européenne des Retraités et Personnes âgées – FERPA – (affiliée à la Confédération Européenne des Syndicats – CES -) les universités ou clubs du troisième âge… qui n’ont pas toujours les possibilités de voyager et donc de connaître la multiplicité des cultures européennes.

Une piste, parmi d’autres, pour redonner envie d’Europe dans une période où nous en avons tant besoin.

Un brassage de populations vaut, parfois, autant que les discours, pour accroître les connaissances de l’Europe des Européens, de toutes générations et conditions et aussi mobiliser leurs énergies.

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Circulation.

10 Janvier 2017, 13:46pm

Publié par Bernardoc

Hier, je rejoignais la rue St Genès de Bordeaux par la rue Adrien Baysselance, au moment de la sortie des classes. Il y a un feu tricolore au carrefour. Eh bien, à l'heure où je me trouvais dans la rue, le feu ne laissait passer qu'une voiture à la fois, non que le temps soit trop court, mais certains automobilistes sans-gêne stationnait de façon tout à fait désordonnée et illégale le long de la rue St Genès, obstruant sans vergogne la bande cyclable. Ils se croyaient vraiment tout permis puisque aucun uniforme n'affichait une présence dissuasive à cet endroit.

Une fois de plus, je me suis demandé s'il y avait deux poids deux mesures dans l'application de la loi et des règlements. Le long de la rue St Genès, il y a trois établissements scolaires : le collège public Alain Fournier (qui m'a accueilli en tant que stagiaire il y a vingt-cinq ans), le lycée St Genès et le lycée Albert Legrand, tous deux privés. Apparemment Albert Legrand dispose d'une grande cour ombragée qui permet aux voitures d'y entrer ; devant le collège Alain Fournier : des groupes d'élèves à pied, en trottinette ou à bicyclette, mais aucun stationnement sauvage devant l'établissement. Alors pourquoi les parents d'élèves de St Genès ne sont-ils pas plus disciplinés ? Si on s'en réfère aux voitures stationnées, disons que ce n'est pas la Clio de base qui est majoritaire, plutôt les gros 4x4 ou les BMW.

Selon que vous serez puissants ou misérables...

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Peine de mort.

9 Janvier 2017, 07:28am

Publié par Bernardoc

Un texte de l'ACAT (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture) ; je sais, je ne suis pas habitué à relayer les messages "religieux", mais allez jusqu'au bout et n'hésitez pas à signer la pétition en suivant.


"Donnez-moi la peine de mort, et je l'appliquerai chaque jour à cinq ou six criminels" déclarait le président philippin, Rodrigo DUTERTE, le 17 décembre. Après avoir enterré l'Etat de droit, il veut rétablir la peine de mort dans un pays qui l'avait abolie en 2006.

A partir du 16 janvier, le parlement philippin se réunira pour voter, en procédure très accélérée, l’adoption d’un projet de loi rétablissant la peine capitale. Le président veut qu’il soit adopté au plus vite.

Un projet de loi est toujours précédé d’un rapport qui analyse l’impact de la mesure législative. Des auditions par les parlementaires sont habituellement menées avec les parties prenantes. Pour autant, face à une question aussi grave, aucun rapport parlementaire argumenté n’a été présenté. Les questions des parlementaires, qui s’inquiètent de la rapidité de la procédure sur un sujet aussi important, sont systématiquement écartées, tout comme les avis des experts et de la société civile qui ont été très peu entendus, faute d'audition organisée.

Jusqu’ici les Philippines étaient un modèle en Asie pour l’abolition de la peine de mort. Le pays l’avait abolie en 2006 et avait même avancé d’un pas supplémentaire en devenant le premier pays de la région à ratifier le second protocole du Pacte relatif aux droits civils et politiques. Celui-ci impose aux Philippines de renoncer définitivement à l’application de la peine de mort. Il prévoit une abolition totale et irréversible de la peine de mort.

L’administration présidentielle a clairement l’intention de violer la loi et ses obligations internationales en matière de droits de l’homme.

Depuis son accession à la présidence des Philippines en juin dernier, Rodrigo DUTERTE a enterré l’État de droit et les libertés fondamentales. Avant même sa prestation de serment, il s’était engagé à ce que 100 000 criminels fussent éliminés au cours de ses six premiers mois de mandat. Sa très sanglante lutte antidrogue a fait plus de 6000 morts en six mois. Il a déclaré que les droits de l'homme et l'application de la loi n'avaient rien à faire dans sa guerre controversée contre la drogue, utilisant même des références douteuses dans des discours. Un jour se comparant à l'ancien dictateur ougandais Idi Amine Dada, dont le régime des années 70 fut marqué par une répression aveugle, avec la mort de 300 000 à 500 000 Ougandais. Un autre jour en déclarant « Hitler a massacré trois millions de juifs. Bon, il y a trois millions de drogués aux Philippines. Je serais heureux de les massacrer ».

Il a décrété en septembre « l’État de non-droit », un cran en dessous de la loi martiale, dans l’ensemble du pays. Cet « État de non-droit » prévoit le renforcement des prérogatives de l’armée, dont la possibilité d’effectuer des patrouilles en zone urbaine, de mener des perquisitions, d’imposer des couvre-feux ou encore d’établir des points de contrôle.

Habitué aux insultes et aux déclarations publiques fracassantes, il ne cesse d'encourager les exécutions sommaires non seulement par les policiers mais également par les citoyens, donnant un permis de tuer général qui va engendrer des milliers de morts à venir, bien au delà des personnes liées au trafic de drogue.

À travers ses diatribes, le président crée également un climat de peur et une incitation à la haine. Ses dernières victimes: les défenseurs des droits de l’homme. En juillet, il incitait déjà les Philippins à ne pas se tourner vers eux. « Si vous ne voulez pas mourir ou être blessé, ne vous en remettez pas aux prêtres et aux associations de défense des droits de l’homme. Ils ne peuvent pas arrêter la mort. »

Fin novembre, dans un discours public, il a menacé de mort les défenseurs des droits de l'homme : "Les (organisations de) défense des droits de l'homme disent que je tue. Si je dis ‘Ok, j'arrête’, les (toxicomanes) vont se multiplier. Quand viendra le temps de lutter à nouveau, il y aura encore plus de (toxicomanes) à tuer. Je vous inclurai parmi eux parce que vous les avez laissés se multiplier". L'Eglise catholique philippine, qui avait milité pour l'abolition de la peine de mort, est vent debout contre son rétablissement.

Le pays est en train de basculer dans une période très sombre. Il est urgent d'agir !

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Nabucco.

8 Janvier 2017, 00:02am

Publié par Bernardoc

 

Et oui, hier soir nous étions au Met(ropolitan Opera) de New York. Enfin, par écran interposé, mais en direct. Cet opéra, que Verdi a composé à 28 ans a été mis en scène d'une façon époustouflante. Plus de cinquante acteurs/choristes se déplaçaient à la seconde et au millimètre près. Les costumes étaient aussi très beaux, même si certains frôlaient parfois la caricature. Et ce qu'il y a de bien dans ces retransmissions HD (haute définition), c'est que les prises de vue permettent de noter des détails que l'on ne distinguerait pas si l'on était au cinquième balcon, ou même simplement dans un fauteuil d'orchestre.

L'orchestre était dirigé, depuis son fauteuil roulant, par James LEVINE, un Américain de 73 ans, qui a bissé le fameux chœur des esclaves ; je ne sais pas si c'est la coutume, mais c'est la première fois que je vois une partie d'une œuvre bissée avant la fin. Il a commencé à travailler avec le rôle titre, Placido DOMINGO, en 1971 ; il y a donc une réelle complicité entre ces deux géants.

Pendant l'entracte, nous pénétrons dans les coulisses et assistons à des interviews des chanteurs. Bien entendu, tout est en anglais. Mais j'ai bien aimé quand le ténor nous a expliqué qu'il ne se mettait à chanter un rôle que lorsqu'il le connaissait au piano (histoire de ne pas se fatiguer la voix), et aussi, quand il nous a assuré, dans un excès de modestie, que dans sa tête il savait exactement comment il fallait chanter, mais qu'il n'y arrivait jamais !

Les deux principaux rôles féminins, Abigaille et Fenena, les filles de Nabucco, avaient de très belles voix et se déplaçaient de façon très agile malgré leur quintal.

Une excellente soirée dans une salle remplie à peine au tiers de sa capacité. Nous remettrons ça dans deux semaines, juste avant la naissance de notre petite fille, pour Romeo & Juliet.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Où allons-nous ?

7 Janvier 2017, 13:36pm

Publié par Bernardoc

Les gouvernements successifs nous ont emmenés dans le mur. Ça c'est sûr. Maintenant, beaucoup de ceux qui nous ont imposé leur politique de droite se tirent dans les pattes et prétendent ne plus rien à voir avec ce qui s'est passé depuis quatre ans et demi. L'ancien ministre venu de l’Élysée et porté aux nues en son temps pour la casse qu'il a organisée de notre modèle social, est vu comme un traître par ses anciens collègues. Ceux qui s'étaient fait virer par Valls ont déclaré qu'ils mangeraient leur chapeau sans problème pour le soutenir quand il sortira vainqueur de la primaire socialiste, et les militants feront de même, tant ils haïssent le candidat de gauche, le seul pourtant capable de battre Fillon au second tour.

Et les législatives me direz-vous ? Cela s'annonce encore pire. Notre association « Les Amis du FdG du Haillan », qui fête ses trois ans a écrit aux différentes composantes qui soutiennent Jean-Luc MELENCHON pour leur proposer une rencontre afin qu'il y ait une candidature unique sur la circonscription : aucune réponse. Encore une fois la querelle des égos triomphe et nous conduit à la catastrophe : les législatives s'annoncent pires que les régionales. Il y a plusieurs semaines la France Insoumise a présenté ses candidats ; le 19 janvier, le PCF présente les siens ; Ensemble ! menace de faire de même. Et on espérerait qu'un de ces candidats fasse mieux que la sortante ? Si ça continue, il faudrait se demander si on va faire aussi bien que le NPA !

Un ancien directeur de l'Humanité, Étienne FAJON a écrit un livre dont le titre était : « L'union est un combat » ; eh bien ne baissons pas les bras et continuons le combat !

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Emploi des seniors.

6 Janvier 2017, 12:39pm

Publié par Bernardoc

Deux titres dans Les Échos de ce jour, journal qui n'est pas spécialement de gauche :

 

Le report de l'âge de départ en retraite a accru le taux d'emploi des seniors. Mais il n'a pas eu d'effet d'entraînement pour les seniors au chômage.

Le recul des bornes d'âge de la retraite a un effet antiredistributif : les chômeurs et les bas salaires sont les premiers perdants.

 

Donc, les accords signés par les syndicats dits « réformistes » n'ont servi à rien pour les travailleurs en grande précarité. Pourtant, ce ne sera pas le « revenu universel » style Hamon qui changera cet état de fait. Ce n'est pas non plus le programme qui, tout en disant vouloir revenir à la retraite à 60 ans mais avec obligation de 40 annuités de cotisation pour toucher une retraite complète, qui permettra aux « seniors » (c'est curieux, les politiques n'osent plus parler de « vieux », et à peine de « retraités ») de percevoir un revenu décent à partir de l'âge légal de la retraite.

Non, décidément, c'est encore la lutte syndicale pour les 32 heures qui permettra la nécessaire amélioration du bien-être collectif.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Prof ?

5 Janvier 2017, 16:20pm

Publié par Bernardoc

Entendu au poste ce matin : les démissions de profs ont été multipliées par trois l'an dernier. Pourquoi ces défections ?

Dans mon jeune temps, on recrutait les instits au niveau bac, les profs de CET (nos actuels LP à Bac + 1), les PEGC (bivalents) à Bac + 2, les certifiés à Bac + 3 (licence) et les agrégés à Bac + 4 (maîtrise).

Maintenant, l'ensemble des enseignants sont recrutés à Bac + 5, pour donner un meilleur niveau aux élèves, puisqu'on a élevé le niveau de recrutement des profs.

Résultat : ce que nous avons entendu ce matin à la radio : une jeune agrégée nommée en collège se plaignait de ne pouvoir avoir de rapports intellectuels de son niveau avec ses élèves de 6ème et songeait à une réorientation afin de pouvoir progresser par des échanges d'un niveau équivalent au sien, c'est à dire supérieur (elle n'avait pas l'air de se prendre pour une merde celle-là, soit dit en passant). C'est bien la preuve que les connaissances ne suffisent pas pour devenir un bon enseignant ; encore faut-il comprendre ce que cela signifie enseigner, transmettre, c'est à dire contribuer à la formation, à l'élévation de l'enfant par des connaissances nouvelles. Mais encore aurait-il fallu lui montrer comment faire : c'était le rôle que remplissaient les Écoles Normales jusqu'à leur disparition en 1990, un peu plus de cent ans après leur création. Après quelques années et des cours de pédagogie, on était mieux armés pour « affronter » une classe, et la pratique aidant, améliorer le travail ; mais on n'était pas partis de zéro.

Les déceptions qui se font jour actuellement sont probablement le fait de recrutements tardifs et moins populaires : au siècle dernier, lorsque Freinet écrivait Pour l’École du peuple, devenir enseignant était un gage de réussite dans la vie : « l'ascenseur social » avait fonctionné, et on vivait bien avec notre salaire. Maintenant, la profession est dévalorisée et il devient donc attractif de changer pour une orientation davantage avec le niveau d'études acquis. Quel gâchis !

Et ce n'est pas fini...

 

 

Voir les commentaires

Revenu universel.

4 Janvier 2017, 09:31am

Publié par Bernardoc

Pour alimenter certains des débats qui nous agitent, extrait d'un article des « Décodeurs » de lemonde,fr

Considéré jusqu’à il y a peu comme une utopie, le revenu universel est désormais une idée à la mode dans la classe politique française.

Mais derrière des positions de principe se cache une grande variété de positions ; car tout le monde ne met pas la même chose derrière l’expression « revenu universel ».

Qu’est-ce que le revenu universel ?

Un revenu qui serait versé à tous les citoyens sans condition et tout au long de leur vie, pour leur permettre de subsister, en complément ou en remplacement de revenus du travail. Certains le défendent au nom de l’autonomie et du développement personnel des citoyens, pour repenser la place du travail dans la société ; d’autres mettent en avant un argument plus pragmatique : le partage de la richesse dans une nouvelle société robotisée, où il n’y a plus suffisamment de travail pour tout le monde.

Les avocats traditionnels du revenu universel, comme le Mouvement français pour un revenu de base, estiment qu’il doit être :

  • inconditionnel (versé que l’on travaille ou non) ;

  • universel (versé que l’on soit étudiant, salarié ou retraité) ;

  • individuel (versé quelle que soit la situation financière des autres membres du foyer) ;

  • cumulable (avec un salaire ou d’autres prestations) ;

  • automatique (versé sans que la personne doive en faire la demande) ;

  • permanent (perçu sans interruption tout au long de la vie, à partir de la naissance).

Les prestations sociales actuellement versées en France ne correspondent pas du tout à ce modèle, car elles dépendent :

  • de l’âge (les conditions d’accès au RSA diffèrent selon que la personne a plus ou moins de 25 ans) ;

  • du statut (de 18 à 25 ans, le RSA n’est versé qu’aux personnes qui travaillent ; au-dessus de 25 ans, il n’est pas ouvert aux étudiants) ;

  • des revenus (le montant du RSA et de la prime d’activité dépendent des ressources de la personne) ;

  • de la demande (il faut réclamer le RSA ou la prime d’activité pour la recevoir).

Qui le propose véritablement ?

Seuls cinq des principaux candidats déclarés à l’élection présidentielle prônent un revenu universel véritablement inconditionnel et universel, en phase avec l’esprit originel de ce projet :

  • Jean-Luc Bennahmias et Benoît Hamon, candidats à la primaire de la gauche ;

  • Yannick Jadot, le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts ;

  • Pierre Larrouturou, le candidat de Nouvelle Donne ;

  • Charlotte Marchandise, la candidate de LaPrimaire.org.

Et ce n'est pas fini...


 

Voir les commentaires

Marseille, décembre 2016.

3 Janvier 2017, 16:08pm

Publié par Bernardoc

Quatre mois plus tard, encore le vieux port de Marseille et le MUCEM sous un soleil éclatant, mais avec nettement moins de chaleur : les gens sont couverts et le bateau des calanques est resté à quai.

Nous sommes entrés au MUCEM par une autre entrée : je sonnais de partout, mais comme il y avait la queue, ce fut juste un contrôle oral. Je souhaitais faire ce que nous n'avions pu faire en août dernier : visiter l'exposition permanente du MUCEM (avec la carte culture MGEN qui a fonctionné pour le tarif réduit). Mais arrivé là, je découvre deux expos temporaires : « Après Babel, traduire » et « Café in ». Babel nous parle beaucoup à nous autres espérantistes (n'oublions pas que Zamenhof fut L'homme qui a défié Babel, selon le livre de Henri MASSON) et l'expo, qui se termine le 20 mars, ne m'a pas déçu.

Quant à l'expo sur le café (qui sera terminée dans trois semaines) quelqu’un comme moi qui boit quelques tasses de café (et même un peu plus) tous les jours, je n'allais pas louper ça. Et après, et bien j'étais fatigué et je me suis dit qu'en août prochain je pourrai toujours prendre le temps d'aller visiter l'exposition permanente.

Et ce n'est pas fini...

Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.
Marseille, décembre 2016.

Voir les commentaires

2016 est finie.

2 Janvier 2017, 18:52pm

Publié par Bernardoc

Si vous avez l'occasion d'acheter le dernier numéro de l'année de Marianne ( pressez-vous : en vente jusqu'au 5 janvier ), vous trouverez un excellent édito de Jack DION : "Cachez ce Front populaire qu'ils veulent oublier".

Le coeur de l'article nous rappelle les grandes réalisations du gouvernement socialiste et radical soutenu par le PCF. Il insiste sur le fait que les grandes mesures prises ont été précurseurs de celles de 1945, 1968 et même celles qui ont suivi 1981.

On comprend que les différents gouvernements de ce quinquennat finissant n'avaient pas intérêt à faire référence, encore moins à commémorer, le quatre - vingtième anniversaire de cette volonté de progrès impulsée par Léon BLUM. Ils se seraient encore plus déconsidérés. Quand on pense que les anciens ministres responsables du détricotage de ces lois progressistes se bousculent au portillon pour poursuivre leur sinistre besogne, ils n'ont vraiment aucune idée du rejet qu'ils suscitent.

Il faut reconnaître quand même qu'une personnalité socialiste a rendu hommage au Front populaire par une magnifique exposition dans l'hôtel de ville : c'est Anne HIDALGO, la maire de Paris. Merci à elle. (J'ai parlé de cette exposition sur ce blog au mois de juillet dernier).

Et ce n'est pas fini. ..

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 > >>