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Le blog de Bernard SARLANDIE

Réconciliation.

4 Juillet 2017, 14:10pm

Publié par Bernardoc

Hier soir j'étais outré de voir l'à-plat-ventrisme des merdias devant la prestation présidentielle (à 5 000 € la minute, si j'en crois ce que j'ai lu).

Et puis, ce matin, quelle surprise en entendant la revue de presse sur France inter : la plupart des journaux cités s'entendaient pour constater la pompeuse vacuité du discours de sa majesté hier. Il faut dire qu'ils avaient été piqués au vif avec une attaque en règle contre les journaux qui n'étaient pas aux ordres. Je pense que le prochain ajustement gouvernemental sera la nomination d'un ministre de l'information, vestige du début de la V° république. Mais que va-t-il arriver à la journaliste responsable de la revue de presse de ce matin ? Va-t-elle subir des pressions lui reprochant son manque de soutien marchant, alors qu'elle n'a fait que son boulot honnêtement ? Affaire à suivre de très près, car sa revue de presse pourrait être considérée comme un crime de lèse-majesté.

Cette revue de presse était encadrée par la présence de François RUFFIN. Et sur quoi est-on parti ? Sur l'absence de cravate ! Mais ON S'EN FOUT ! J'ai eu mis une cravate au boulot assez régulièrement, il m'arrive encore d'en mettre de temps en temps alors que rien ne m'y oblige ; où est le problème ? Je n'ai lu nulle part de commentaire reprochant au député indépendantiste polynésien de venir en jupe, par exemple.

En revanche, le député de ce matin (élu de toute la gauche, comme Clémentine AUTAIN) a manifesté une logorrhée verbale difficile à suivre. Je préférais ses interventions dans « Là-bas si j'y suis », mais le contexte était différent. Il veut se faire payer au SMIC, je suppose qu'il va donc être à la pointe du combat pour demander la revalorisation. Bon courage !

Et ce n'est pas fini...

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Le tour.

3 Juillet 2017, 14:49pm

Publié par Bernardoc

Je vous ai déjà dit que chaque été, en fait depuis l'été 1991 quand j'étais plâtré, je me laisse avoir par le tour de France ;

J'avais écrit, l'an dernier me semble-t-il, combien je trouvais les reportages bien fades depuis la retraite de Jean-Paul OLLIVIER.

Eh bien, je viens de retrouver une chronique radiophonique qui me réjouit : c'est tous les matins sur France inter, et pas par un journaliste « sportif » puisqu'il s'agit de Denis CHEISSOUX ; vous savez, celui de CO² mon amour le samedi après-midi. Son intervention s'intitule « Un tour en France » et c'est tous les matins quelques minutes avant 9 heures, à la place de Sophie ARAM et de François MOREL entre autres.

C'est un véritable bijou plein d'humour et d'informations, qui mêle anecdotes cyclistes, mais aussi peinture des paysages ruraux, industriels ou politiques des régions traversées.

Même pour ceux qui se couchent tard, cela vaut le coup de se réveiller trois minutes pour l'écouter.

Un exemple : la chronique d'aujourd'hui :

 

https://www.franceinter.fr/emissions/un-tour-en-france/un-tour-en-france-03-juillet-2017

 

Et ce n'est pas fini...

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PSSSS ? PSCHHTTT !

2 Juillet 2017, 12:08pm

Publié par Bernardoc

 

Les « primaires » continuent de montrer leur efficacité démocratique (attention, 2nd degré).

Les premiers éliminés avaient déjà trahi avant l'élection présidentielle.

Au deuxième tour de « La Belle Alliance Populaire » (surtout ne riez pas), Hamon : 60% ; Valls : 40%.

Élection : Hamon : 6%.

Après les législatives : Cambadélis, maître d’œuvre du désastre, démissionne. Je ne m'en fais pas pour lui qui n'a jamais travaillé : sa retraite sera sûrement supérieure à la mienne. Puis, Valls quitte le PS : - 40%

Au 1er juillet : Hamon quitte le PS : - 60%

Résultat : PS : 0 ; non pardon, il reste encore 29 députés. Que vont-ils faire ? Vont-ils suivre leurs anciens leaders ? Vont-ils rester unis dans un groupe orphelin ?

Et les élus locaux qui avaient parrainé l'un ou l'autre candidat ? Car à ma connaissance, aucun élu socialiste mais seuls les communistes et quelques non encartés avaient parrainé Mélenchon. Vont-ils se regrouper autour de l'un ou de l'autre (c'est à dire Macron) ?

Je me souviens, il y a une trentaine d'années, avoir vu le siège du PCF de St Yrieix la perche (Haute-Vienne) changer pour devenir le siège de l'ARC (Association des Rénovateurs Communistes) sous l'impulsion de l'ancien ministre Marcel RIGOUT. Et quelques années plus tard ce local était mis en vente. Est-ce ce qui va arriver au parti né à Epinay, et qui avait été en gestation depuis la Libération ?

Quelques belles années de recherches en perspective, en espérant que ce ne soit pas des années anesthésiantes. Mais je dois dire que je suis assez pessimiste.

Et ce n'est pas fini...

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Le Tour sans freins et sans écran.

1 Juillet 2017, 11:44am

Publié par Bernardoc

Un petit bijou d'humour relevé sur le site de libé.fr qui vous fera (sou)rire autant que moi, sans aucun doute. Merci Libé !

Gagnons du temps, puisque le Tour de France est une plaie pour la productivité de la France, «start-up nation» en devenir. Nul besoin de regarder la course à la télé, Libération a déjà tout vu.

Samedi 1er juillet, contre-la-montre inaugural à Düsseldorf. Le public allemand acclame le premier maillot jaune de l’épreuve, un Slovène inconnu du grand public, ancien champion du monde junior de saut à skis par équipes. Primoz ROGLIC a parcouru les 14 kilomètres plus vite que le spécialiste national, Tony MARTIN. Revanche allemande dès le lendemain, quand le sprinteur Marcel KITTEL l’emporte à Liège et récupère la première place du classement grâce aux bonifications. Son patron, le Belge Patrick LEFEVERE, salue la performance d’une de ses saillies énigmatiques : «L’homme marteau a été vaincu !»

«Malaise»

Quatrième étape, le peloton s’élance de Mondorf-les-Bains, le village luxembourgeois des frères Schleck. Andy, le cadet, est arrêté par les policiers français du Raid alors qu’il tente de saboter le dérailleur de son ancien rival Alberto CONTADOR… Mais nous voilà déjà à la première arrivée au sommet, dans les Vosges, la Planche des Belles Filles. «Chez» Thibaut PINOT. Le régional, parti en échappée, s’arrête brutalement, gavé par les vociférations du journaliste à moto Thierry ADAM, qui s’égosille à quelques mètres de lui. La victoire revient à l’Espagnol Alejandro VALVERDE, qui a placé une superbe attaque à 25 mètres de la ligne.

Jeudi 6 juillet : le direct de France Télés s’interrompt. L’historien Franck FERRAND a été victime d’un «malaise sans gravité» après avoir découvert une image du MuséoParc d’Alésia, dont il conteste la véracité historique de la localisation. Deux jours plus tard, nouveau drame à l’antenne. Victorieux en solitaire à Chambéry après sa descente virtuose du mont du Chat, le Français Romain BARDET est alpagué par un homme qui vient de forcer les barrages de police. Jean-René GODART, commentateur pourtant retraité, insiste pour «véritablement saluer ce grand champion de Raymond BARDET». Direction les Pyrénées via la Dordogne.

L’étape du 14 juillet en Ariège est remportée par Pinot. Son patron Marc MADIOT est filmé en transe à l’intérieur de la voiture FDJ, reprenant une Marseillaise groove chantée par Michel SARDOU. Sur la route de Rodez, le coureur philosophe Guillaume MARTIN s’échappe. A l’arrivée, il cite du Nietzsche : «Vouloir le vrai, c’est s’avouer impuissant à le créer.» Ses interlocuteurs restent stoïques.

«Moteur»

La deuxième journée de repos au Puy-en-Velay est celle de Lolo WAUQUIEZ. L’ancien maire de la ville exalte le «Tour de France éternel», «symbole des racines cyclistes de notre pays». Peter SAGAN, le maillot vert taquin, lui dérobe son écharpe tricolore d’élu. Fou de rage, Wauquiez demande son expulsion immédiate vers Bratislava. Mais la course s’emballe enfin ! Alors porteur du maillot jaune, Richie PORTE explose sur les pentes de Serre Chevalier le 19 juillet. Scandale : l’Australien de l’équipe BMC annonce sa volonté de se mettre au service de Chris FROOME, son ancien leader chez Sky. «Y a-t-il un moteur dans le vélo de Froome ?» s’interrogera plus tard Stade 2, sans apporter la réponse.

Le dénouement a lieu au contre-la-montre de Marseille. Cinq coureurs se tiennent en une minute et c’est l’Italien Fabio ARU qui signe une performance inattendue. Ce même jour, en meeting sur le Vieux-Port, le député Jean-Luc MELENCHON en appelle à la «révolte des sans-grade du peloton». Chez ASO, l’organisateur, on s’étrangle de cette sortie et on redoute une fronde, dès le lendemain, pour l’arrivée triomphale sur les Champs-Elysées.

Pierre Carrey , Sylvain Mouillard

Ceci dit, je me laisserai vraisemblablement prendre comme d'habitude lors des retransmissions.

Et ce n'est pas fini...

 

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