Tu parles d'une découverte !
Extrait de 20minutes.fr
83 % des candidats trouvent normal d’« arranger » leurs curriculum vitae.
Ce chiffre est en légère baisse mais demeure à des niveaux élevés.
Le CV vrai, reflétant la réalité n’existe qu’en toute petite proportion. Aujourd’hui, 65 % des CV sont encore trompeurs. Pour les entreprises, il est beaucoup plus simple de vérifier les informations, sur les réseaux sociaux notamment.
Les motifs de modifications voire de falsifications des CV sont multiples. Dans le détail, les diplômes possédés par le candidat sont différents de ceux figurant sur le CV dans 29 % des cas. Les candidats surestiment leur connaissance des langues étrangères dans 64 % des cas. Les candidats ont augmenté leur rémunération actuelle dans 52 % des cas. Les candidats n’habitent pas réellement à l’adresse indiquée dans leur CV dans 12 % des cas. Enfin, seuls 37 % des candidats exercent vraiment l’activité extraprofessionnelle mentionnée.
Comment déceler les mensonges ? Venir avec ses diplômes originaux, ses certificats de travail, ses trois derniers bulletins de salaire et celui du mois de décembre où figure le cumul annuel.
On peut être très compétent dans son métier sans être passé par une école, tricher fait partie du jeu.
Le CV ne sert qu’à une chose, se faire convoquer.
Cette enquête, effectuée par un cabinet de « chasseurs de têtes », ne fait que confirmer ce que j'ai toujours affirmé. Et encore, ce n'est rien comparé aux prétendues « lettres de motivation » qui sont la plupart du temps un tissu de mensonges destinés à appâter le « client ».
Décidément, je suis toujours attaché au concours anonyme pour ce qui concerne tout recrutement. Mais là je ne fais pas partie du « monde nouveau », puisque si l'on dit « concours », cela entraîne le « statut » qui empêche tout progrès si l'on en croit la parole présidentielle actuelle.
Et ce n'est pas fini...