Azulejo.
Nous partons donc de bon matin par le pont du 25 avril (copie du golden gate de San Francisco) vers la région d'Azeitão dans le massif d'Arrábida, qui est censée être célèbre pour ses fromages de brebis (malheureusement nous n'en goûterons pas) et ses vins. Mais notre première étape fut pour une fabrique d'azulejos, où nous pourrons suivre la fabrication entièrement manuelle de ces carreaux de faïence, avant de nous lancer dans une création personnelle.
Nous commençons par voir le travail de la matière, sa préparation et sa découpe. Nous sautons l'étape du séchage pour assister à la peinture,uniquement par des femmes. Sont-elles plus minutieuses que les hommes ? Possible quand on voit mon « oeuvre » à moi ! Chacune a devant elle une barre verticale et oblique sur laquelle repose sa main pour affermir le trait (le contraire de « à main levée »?).
Ensuite donc, nous passons aux travaux pratiques. Nous avions le choix entre un dessin libre ou la reproduction d'un modèle préalablement filigrané sur le carreau. Pour beaucoup d'entre nous, c'était une première et nous quitterons l'atelier au bout d'une demi-heure, impatients de retrouver dès le lendemain notre azulejo cuit à l'accueil du congrès.
Et ce n'est pas fini...