« Le peuple vénézuélien doit pouvoir décider librement de son avenir. Sans élections annoncées d’ici 8 jours, nous serons prêts à reconnaître @jguaido comme « Président en charge » du Venezuela pour enclencher un processus politique. Nous y travaillons entre partenaires européens. »
Tweet de notre méprisant de la République à 12:15 le 26 janv. 2019
Mais comment ose-t-il ? Remarquez, comme dirait l'autre, c'est à ça qu'on les reconnaît.
Depuis plus de trois mois des centaines de milliers de Français occupent des rond-points ou descendent dans la rue les samedis (dommage qu'ils retournent au boulot le lundi, car s'ils se mettaient en grève générale reconductible, les choses avanceraient sûrement plus vite -1936, 1945, 1968) pour réclamer davantage de justice fiscale et une redistribution des richesses avec pour seule réponse des attaques mutilantes des forces de répression. D'accord, il n'y a eu « qu'une » morte, c'est moins qu'au Venezuela, mais ce n'est pas la réponse attendue.
Et malgré cela, il se permet de donner des leçons, voire de s'immiscer dans la politique intérieure d'un pays étranger.
Mais imagine-t-on les réactions que susciteraient l'auto-proclamation à la présidence de la République de Mélenchon, soutenu par la Russie et la Chine ? Pourtant, dès le départ, l'actuel méprisant était minoritaire dans la population, même si les urnes, donc le vote contre, l'abstention et le vote nul lui avaient permis d'arriver en tête.
Le peuple vénézuélien souffre, c'est vrai, mais on l'aide. Rappelons-nous ce qui est arrivé au Chili en 1973 après trois ans de politique progressiste. Je me suis laissé dire que la chute de Salvador ALLENDE avait été pilotée par des éléments extérieurs au Chili. N'en est-il pas de même au Venezuela ?
Et ce n'est pas fini...